Une première sdl dans l’éclairage public fait déjà ses preuves à salé

madalena

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salam

Lancé en janvier dernier, le projet pilote d’éclairage public Sala Noor permettra de réduire d’au moins 40% la facture énergétique de la commune. 35 000 points lumineux sont concernés.


Occupant l’un des premiers postes de dépenses des collectivités locales, l’éclairage public est un éternel et inévitable fardeau pour ces dernières. Lancé en janvier dernier, le projet pilote «Sala Noor» d’éclairage public à Salé pourrait toutefois redonner le sourire à ces collectivités locales. Il s’agit de l’un des premiers, si ce n’est le premier, partenariat public-privé à voir le jour dans le domaine. Jusque-là, la Commune urbaine de Salé faisait appel à un délégataire de service, dans le cadre de la traditionnelle gestion déléguée. Avec ce PPP, une société de développement local (SDL) a été créée pour gérer l’éclairage des 35 000 points lumineux concernés. Elle est détenue à 51% par la Commune urbaine de Salé, soutenue par le Fonds d’équipement communal (FEC). Les 49% restants sont entre les mains de l’opérateur privé marocain Oksa et de la Société d’investissements énergétiques (SIE).

Les actionnaires partagent ainsi de manière équitable les risques, le financement mais aussi les bénéfices. La commune délègue le service public mais reste en charge de son contrôle. En faisant appel à des technologies matures et à des principes d’efficacité énergétique (gestion optimale de l’éclairage selon les lieux, etc.), ce projet permettra de réduire d’au moins 40%, telle que le prévoient les conditions de ce PPP, la facture énergétique liée à l’éclairage public de la commune. Le projet pourrait même dépasser ces objectifs. A noter également que, depuis son lancement, le projet a permis la création d’une trentaine d’emplois, dont 3 équipes de 7 techniciens issus de l’Institut spécialisé de technologie appliquée (ISTA) de Salé.

Une première SDL dans l’éclairage public fait déjà ses preuves à Salé
 
Trés bonne nouvelle Madalena, on ne peut qu'applaudir car en effet le cout de l'éclairage publique pése dans le budget des communes à tel point qu'il arrive des fois en campagne que l'ONEE coupe le jus sur cet éclairage car il n'a pas été payé. J’espère néanmoins que l'argent économisé par ces communes n'ira pas la ou je pense mais la ou je souhaiterai.
 
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