Les premières assurances-vie conformes à l'islam apparaissent en france

Après quelques timides lancements, la finance islamique fait son entrée dans la cour des grands placements avec la création de deux contrats d'assurance-vie qui respectent les préceptes de la loi islamique, la charia.

Après Swiss Life, qui a lancé son contrat Salam cet automne, c'est Vitis Life, une compagnie luxembourgeoise propriété d'investisseurs qataris, qui vient de se lancer en proposant pour la première fois aux résidents de l'Hexagone le contrat Amâne Exclusive Life.

Ces contrats « charia compatibles » se démarquent des autres assurances-vie sur plusieurs points importants. Tout d'abord, leurs fonds en euros ne délivrent aucun rendement. Pour engranger des gains et maintenir au minimum le pouvoir d'achat de l'épargne, les souscripteurs doivent donc placer leurs économies dans une ou plusieurs « unités de compte » (Sicav ou fonds communs de placement), « qui sont elles mêmes gérées selon les principes éthiques de la finance islamique », précise Bastien Perrine, responsable du marché français de Vitis Life.

Chez Swiss Life, c'est Salam-Pax Sicav Ethical Fund of Funds, géré au Luxembourg par Casa4Funds, un spécialiste de la gestion islamique, qui est proposé ; chez Vitis Life, cinq fonds sont disponibles, gérés par Amundi, BNP Paribas, HSBC, Templeton et Oasis. Y sont accessibles des fonds monétaires islamiques, des certificats d'investissement islamiques (les « sukuks »), des actions, et des gestions diversifiées.

AUTORITÉ RELIGIEUSE

Pour être éligibles, tous ces fonds doivent respecter les interdictions prévues par la loi islamique et ne pas investir en obligations (l'intérêt défini à l'avance n'est pas conforme), ni dans des entreprises exerçant des activités « haram » (non conformes), telles que le jeu, le sexe, l'alcool, etc., ni pratiquer la spéculation. « Ils doivent faire l'objet d'une autorisation donnée par une autorité religieuse », indique M. Perrine. Chez Vitis Life, c'est le Cifie (Comité indépendant de finance islamique en Europe) qui attribue aux fonds cette validation.
Les contrats d'assurance-vie islamiques se distinguent enfin par leurs clauses bénéficiaires : si l'assuré reste libre de désigner les bénéficiaires de son choix, il bénéficie d'une aide pour rédiger sa clause en respectant les contraintes religieuses, qui prévoient l'égalité entre les héritiers et différentes restrictions.

Si Amâne est réservé à une clientèle fortunée, avec un montant minimal de souscription fixé à 250 000 euros, le contrat Salam est moins « élitiste » (un minimum de 3 000 euros est requis). Ce dernier connaît des débuts satisfaisants selon les professionnels. « Nous avons commercialisé plus de 200 contrats en quelques semaines, surtout auprès de professionnels libéraux, de cadres, de chefs d'entreprise et de joueurs de foot, avec des versements libres de 50 000 euros en moyenne », dévoile Vincent Liégeon, directeur commercial de Swiss Life.
Un démarrage en phase avec les attentes, assure-t-il sans cacher qu'en créant un produit communautaire « la société a encouru un risque d'image important ». Elle mène désormais une réflexion sur le lancement d'un compte courant rémunéré qui serait lui aussi conforme à la finance islamique.

Source : Lemonde
 
une assurance -vie islamique : ça ne rapporte pas des intérêts par contre ces intérêts sont cumuler avec les intérêts que la banque encaisse.

après tout, si on aime du canada dry, pourquoi pas?

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Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
que l
une assurance -vie islamique : ça ne rapporte pas des intérêts par contre ces intérêts sont cumuler avec les intérêts que la banque encaisse.

après tout, si on aime du canada dry, pourquoi pas?

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C'est normal que la banque encaisse des intérêts vu qu'elle investit l'argent déposé en choisissant à la place du client les investissements porteurs et éthiques. Elle investit l'argent déposé dans des placements sûrs et éthique, ce qui garantit l'argent du client. En même temps, elle touche de l'argent de l'investissement qu'elle a réalisé, ce qui me paraît logique vu qu'elle a aidé à l'investissement. Ce qui est interdit, c'est la spéculation, pas l'intérêt, même si je sais qu'il y'a des oulémas qui considèrent que le riba inclut toute forme d'intérêt et pas uniquement le taux d'intérêt abusif (usure).
Mais je ne pense pas que ce soit correct, ar pour moi ça dépend des cas :
- si je prête de l'argent à quelqu'un qui a besoin d'aide : il ne faut pas prendre d'intérêt.
- si je prête de l'argent à quelqu'un pour le dépanner, même chose.
- si je prête de l'argent à quelqu'un pour qu'il puisse l'investir dans une activité utile et éthique, sachant que le fait que je lu accorde ce prêt est aussi vu par lui comme un gage de la rentabilité de son projet, et qu'en plus mon investissement sert à sécuriser les économies d'autres clients .... là c'est logique je touche une rémunération pour le service offert.

Il n'est pas interdit de vivre d'un travail moral, il est interdit de vivre d'un travail immoral .Et dans le cadre d'une économie qui n'est pas basée sur le troc mais sur la monnaie, il faut donc toucher de l'argent pour vivre. Après, le débat monnaie/troc c'est autre chose , mais l'islam c'est justement ce qui permet d'être strictement éthique dans n'importe quel millieu tout en luttant pour améliorer ce millieu.

Voila mon avis, j'ai peut-être dit des grosses bêtises, je ne suis pas du tout cultivée en la matière. Il faut "juste" que ces placements dits islamiques le soient bel et bien.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
je fais pas confiance à des kouffars qui viennent parler finance islamique, ribâ et consors! :rolleyes:
 
je fais pas confiance à des kouffars qui viennent parler finance islamique, ribâ et consors! :rolleyes:
parfois le conseil d'un koffar est bcp plus sensé en matière de finance islamique et en toute halalité.
En parlant de finance sans riba avec un vieux monsieur, pas aussi longtemps qu'il y a 2 jours, un homme pieux qui m'a parlé d'une proposition pour acheter une maison, il y a de cela 30 ans. les maisons ne coûtait chères, on lui a dit qu'avec ses allocations familiales, il peut se permettre de devenir propriétaire, mais il faut bien faire un prêt et ce prêt sera rembourser avec ses allocations. il a catégoriquement refusé de faire un crédit à cause du riba. aujourd'hui il est toujours en location et la moitié de sa pension de retraite part pour le loyer.

tu me diras, ce n'est pas grave, il sera récompensé à le delà et même si les fins du mois sont difficiles, il pourra toujours compter sur les aides des koffars car les aides sont halals.

par contre je ne vois aucune contradiction de laisser son argent dans une banque islamique à Luxembourg dans un paradis fiscale est bcp plus approprié car les musulmans cherchent avant tout le paradis. :D
 
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