Premiers blocages de sites djihadistes en france

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Un peu plus d’un mois après la promulgation du décret de la loi permettant le blocage de sites faisant l’apologie du terrorisme, le ministère de l’Intérieur français est passé aux actes avec une première vague de cinq plates-formes.
Après une période de rodage, cette mesure visant à contrer la propagande djihadiste est susceptible de viser plusieurs centaines de sites signalés par les services de renseignement, dit-on lundi au ministère.

Ce dispositif est complémentaire de celui déjà mis en place par des réseaux sociaux ou sites de partage du type Twitter, Facebook ou YouTube.

La page d’accueil du site islamic-news.info a ainsi affiché dimanche une main rouge, accompagnée d’un message du ministère de l’Intérieur, avant que l’hébergeur ne la retire complètement.

« Vous avez été redirigé vers ce site officiel, car votre ordinateur allait se connecter à une page dont le contenu provoque (…) des actes de terrorisme ou fait publiquement l’apologie d’actes de terrorisme », était-il indiqué.

Sont également visés des sites comme Alhayat Media Center, principal diffuseur des vidéos d’exécutions de l’Etat islamique (EI) ou Jihadmin.com, qui permet de télécharger des publications de l’EI.

Plusieurs sites annoncés comme bloqués restaient accessibles lundi en fin de journée, mais le ministère de l’Intérieur a assuré qu’ils le seraient à plus ou moins brève échéance.

Cette mesure découle de la loi sur le terrorisme votée en novembre 2014, qui permet à l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) de dresser une liste des sites à bloquer.

Si l’éditeur et l’hébergeur d’un site ne répondent pas aux demandes de retrait de l’OCLCTIC, les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) sont alors mobilisés pour bloquer l’accès.

Il s’agit d’un blocage administratif, sans l’intervention d’un juge, ce qui laisse le ministère de l’Intérieur seul juge des critères justifiant une telle mesure. Des recours sont possibles devant le tribunal administratif.

Afin d’éviter une mesure de blocage qui serait abusive, une personnalité qualifiée désignée au sein de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) est chargée de s’assurer du bien fondé des demandes de retrait et de blocage.

Pour raccourcir la procédure, le ministère de l’Intérieur a choisi de bloquer dans un premier temps l’accès à des plates-formes qui n’avaient pas d’hébergeurs ou d’éditeurs identifiés.

« Les cinq premiers sites sont tous animés par des groupes répertoriés par les services de renseignement et font tous l’apologie du terrorisme », explique-t-on au ministère

« Ils servent de rodage, il y aura d’autres vagues pour perfectionner le système », ajoute-t-on, précisant qu’il est hors de question d’appliquer cette mesure à des sites utiles aux services de renseignement.

(Gérard Bon, édité par Yves Clarisse)

mam
 
j'ai fait un test ils ne sont apparement pas tous bloqués
surtout pas youtube

sinon j'attends toujours que des recruteurs rentrent en contact avec moi pour tenter de me recruter mais j'y arrive pas
c'est pas faute d'avoir de belles photos en niqab et le drapeau de l'EI sur mon profil
ça devrait les attirer pourtant

je vais essayer avec des papillons et des videos de chats
à ce qu'il parait il aiment les vidéos de chats mignons
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
ahahahahah , pourtant =
Antiterrorisme : une nouvelle loi qui ignore le droit
Le Point - Publié le 17/03/2015 à 07:23

Les services de renseignements pourront désormais infiltrer les terroristes grâce à des autorisations administratives, sans passer par la case judiciaire.

(...)
les services pourront désormais infiltrer et surveiller les terroristes potentiels grâce à des autorisations administratives, sans passer par la case judiciaire.

Ils pourront effectuer en toute légalité des "interceptions de sécurité" portant sur les contenus électroniques des mails et des conversations téléphoniques, dès lors qu'ils seront en lien direct avec l'enquête. Par ailleurs, le projet de loi prévoit aussi le "recours à des appareils enregistrant les paroles et les images de personnes ou à des logiciels captant les données informatiques". Ce qui permettra aux agents de renseignements de poser des micros et des caméras espions, précise Le Figaro.

Emploi de balises
Le projet de loi prévoit également l'emploi de balises "permettant de localiser en temps réel un véhicule ou un objet" et permet "l'utilisation de dispositifs mobiles de proximité", à savoir des appareils espions
. Ils ne pourront en aucun cas, cependant, capter le contenu des conversations et des métadonnées. D'autre part, les agents des services spécialisés ne devraient plus être exposés à des risques pénaux injustifiés puisque pour la première fois en France, le projet vise à "offrir un cadre légal général à des activités (...) susceptibles de porter atteinte à la vie privée et au secret des correspondances", selon le quotidien.

Pour la première fois aussi, le législateur dresse la liste "limitative" des motifs pour lesquels les services peuvent avoir l'autorisation de recourir aux "techniques spéciales" de recueil du renseignement. Outre la "défense nationale, les intérêts de politiques étrangères, les intérêts économiques ou scientifiques majeurs", figurent aussi "la prévention du terrorisme, de la prolifération des armes de destruction massive ainsi que des violences collectives pouvant porter gravement atteinte à la paix publique".

mam
 
alors qu'il eut été plus simple de crer qq poste de juges spécialisés à qui on (l'état) envoie les sites incriminés pour apologies de la violence pour qu'ils soient fermes dans les règles.
Je ne pense pas que des barbus seraient venus se plaindre....
 
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