S'en prendre aux chômeurs, la fausse bonne idée

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Les partenaires sociaux, contraints de réduire le déficit de l'Unedic, vont négocier à partir du 22 février.

Mais l'équation de départ est mal posée...

(...)
Quelles seraient les conséquences sur l'économie ?
Examinons les conséquences de ces mesures à un niveau macro-économique. Quels que soient les résultats de ces futures négociations, il apparaît, à la façon dont le problème est posé, que l'on s'efforcera de ponctionner les milliards soit aux employeurs et aux salariés (hausse des cotisations), soit aux chômeurs (diminution de leurs allocations), soit à tous (un panaché des deux précédentes solutions).
Cette décision constitue une perte sèche pour l'économie, soit par une diminution des investissements, soit par une diminution de la consommation qui représente 70 % du PIB. La croissance du PIB français a été pitoyable (1,1 %) en 2015. Pourquoi faut-il encore la ponctionner en 2016 ?

(...)Les mesures qui sont envisagées, notamment le rétablissement de la dégressivité, engendrent une précarisation accrue pour les nouveaux entrants sur le marché du travail, une baisse de revenus pour ceux qui sont au chômage et un chantage pour ceux qui ont encore un emploi. En résumé, elles entérinent la paupérisation d'une grande partie de la population.

(...)
Le problème est de savoir comment créer suffisamment d'emplois Le problème réside dans le fait que les offres d'emploi ne sont pas assez nombreuses, c'est-à-dire que les créations d'emploi sont insuffisantes dans ce pays. Pourquoi ? Parce que les charges sont trop élevées et insécurisent les petites entreprises face à un environnement économique trop morne et incertain. Les TPE (très petites entreprises de moins de 10 salariés), les indépendants et les artisans, malgré une conjoncture atone, sont les seules entreprises qui sont susceptibles d'embaucher en grand nombre, car elles ont du travail, des commandes et leurs tâches ne sont pas délocalisables ou automatisables (tout du moins, pas encore).(...)

Sauver les petites entreprises locales (...)

Pourquoi des mesures en faveur des TPE pourraient profiter aux entreprises plus grandes...(...)

Le déficit de l'assurance chômage disparaîtrait et les partenaires sociaux se réuniraient pour savoir comment répartir la baisse (et non une hausse !) des cotisations chômage pour les PME, les ETI et les grandes entreprises. Tous pourraient en profiter, les salariés comme les employeurs.

http://www.lepoint.fr/invites-du-po...H4uXyFt2kN9Ez7fGhoCks6Qo2pUajFFFO#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20160208

mam

ps : s'il y avait 5000 offres d' emploi sur le marché et 5000 chômeurs , on pourrait discuter d'une loi
 

Tancredi

Moramora
VIB
Le problème est de savoir comment créer suffisamment d'emplois Le problème réside dans le fait que les offres d'emploi ne sont pas assez nombreuses, c'est-à-dire que les créations d'emploi sont insuffisantes dans ce pays. Pourquoi ? Parce que les charges sont trop élevées et insécurisent les petites entreprises face à un environnement économique trop morne et incertain. Les TPE (très petites entreprises de moins de 10 salariés), les indépendants et les artisans, malgré une conjoncture atone, sont les seules entreprises qui sont susceptibles d'embaucher en grand nombre, car elles ont du travail, des commandes et leurs tâches ne sont pas délocalisables ou automatisables (tout du moins, pas encore).(...)
Le problème est exactement là ; baisser les charges des entreprises !
Mais jamais un gouvernement de gauche se risquerait à faire baisser les charges ; c'est la porte ouverte aux fameuses critiques des syndicats : "on aide les patrons et pas les travailleurs".

Des par son idéologie, un gouvernement de gauche est incapable de faire face à l'actuelle crise qui est simplement dû à la perte de compétitivité des entreprises (donc moins de ventes et d'exportations, baisse de la productivité et licenciements économiques.

L’idéologie de gauche est toujours axée sur le postulat que : "plus que nous pouvons prendre comme droits et revendications aux entrepreneurs, prenons les, a eux de se débrouiller pour ne pas licencier, rien à cirer de la conjoncture économique" ; si ils nous licencient, ce sont des fachos !!

Il y a 30 ans, ce discours était valable ; dans la situation actuelle de l’économie mondiale, avec toujours plus des pays industrialisés émergents, c'est un suicide de masse organisé.
 
Le problème est exactement là ; baisser les charges des entreprises !
Mais jamais un gouvernement de gauche se risquerait à faire baisser les charges ; c'est la porte ouverte aux fameuses critiques des syndicats : "on aide les patrons et pas les travailleurs".

Cela existe déjà, mis en place par ce gouvernement sous le nom de CICE depuis 2013.

Et ça ne marche pas
 
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