Présidentielle: dix demandes des patrons qui vont déplaire aux salariés

mam80

la rose et le réséda
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Un code du travail allégé, un contrat de travail "sécurisé", des licenciements facilités, une fiscalité et des cotisations moins lourdes... Les demandes des patrons aux candidats à la présidentielle ne vont pas forcément plaire aux salariés.

Getty Images / AFP

Un code du travail allégé, des licenciements facilités, moins de pression fiscale, de nouvelles baisses de charges... Les organisations patronales ne sont pas en panne d'idées pour le prochain quinquennat. Voici les évolutions qui leur tiennent le plus à coeur.
Exercice obligé, les principales organisations de dirigeants et associations d'entrepreneurs ont à peu près toutes livré leur check-list des propositions qu'elles souhaitent voir dans programmes des candidats à la présidentielle. Tour d'horizon de leurs revendications.

1. Un code du travail allégé
"Moins de normes!", reprennent en choeur les dirigeants, qui se disent asphyxiés et débordés par l'inflation législative. La CPME veut le "one in, one out", autrement dit une règle adoptée, une règle supprimée. Le Medef surenchérit, en évoquant le "one in, two out": "l'adoption de toute nouvelle réglementation générant un coût pour les entreprises doit être assortie de la suppression de deux autres réglementations ayant un coût économique équivalent".

2. Un contrat de travail "sécurisé"
Pour "conjurer la peur de l'embauche", Medef, CPME et Croissance Plus (réseau d'entreprises en forte croissance) militent pour "sécuriser" les modalités de rupture du contrat de travail, avec des causes prédéfinies dans le contrat. Par ailleurs, même si le sujet a été retoqué maintes fois ces dernières années, le Medef n'en démord pas : il veut le plafonnement des indemnités prud'hommes en cas de licenciement jugé sans cause réelle et sérieuse.

3. Des licenciements facilités
La loi Travail a sécurisé le licenciement économique pour les entreprises. Pas assez aux yeux du Medef qui voudrait que le motif économique de licenciement soit élargi à tous les cas de réorganisation de l'entreprise et que les difficultés économiques de l'entreprise s'apprécient au niveau mondial, et non de sa seule entité française (un changement de périmètre prévu initialement dans la loi Travail, mais qui a été retiré).

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Il faut aussi selon lui "supprimer la présomption d'absence de motif qui pèse sur l'entreprise lorsque les motifs ne sont pas énoncés clairement dans la lettre de licenciement".

4. Le recrutement sur les postes en tension simplifié
La problématique des emplois non pourvus faute de candidats préoccupe les patrons. Croissance Plus jugerait opportun de proposer "jusqu'à trois mois d'indemnisation chômage supplémentaires aux demandeurs d'emploi, sans dépasser le plafond d'indemnisation, pour couvrir les surcoûts liés à une mobilité" lors d'une prise de poste. La CPME préconise de son côté la création d'une prime forfaitaire de 1.200 euros versée à l'issue de sa période d'essai au salarié, "pour toute reprise d'un emploi en CDI ayant fait l'objet d'une offre régulièrement déposée à Pôle emploi depuis plus d'un an".

5. Une fiscalité et des cotisations sociales moins lourdes

la suite sur http://lentreprise.lexpress.fr/rh-m...s-qui-vont-deplaire-aux-salaries_1879519.html


:eek: mam
 
Je suis assez d'accord mais certainement pas avec cela:
- il veut le plafonnement des indemnités prud'hommes en cas de licenciement jugé sans cause réelle et sérieuse,
- que le motif économique de licenciement soit élargi à tous les cas de réorganisation de l'entreprise et que les difficultés économiques de l'entreprise s'apprécient au niveau mondial, et non de sa seule entité française.

Ce serait la porte ouverte à tout!
 
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