Le second tour de la présidentielle débute ce samedi midi avec le vote des Français résidant en Asie-Pacifique. Après le débat de mercredi soir qui a tourné à lavantage du candidat socialiste, les électeurs de gauche et de nombreux démocrates placent leurs espoirs dans sa victoire, dimanche. Le début dune reconquête à poursuivre aux législatives.
François Hollande est confiant dans lissue de lélection de dimanche, même sil prend garde à ne pas le répéter sur tous les tons. Les électeurs de gauche dans leur diversité et de nombreux démocrates le sont aussi, tant le moment na jamais été aussi prêt de tirer un trait sur la présidence Sarkozy, dont les cinq années leur ont paru une éternité. Mais, tout comme le candidat de la gauche, ils observent une réserve sereine mais prudente, attentifs à ne pas triompher avant davoir vaincu. Les déconvenues nombreuses de la gauche à lélection présidentielle leur rappellent que rien nest acquis davance, et que leur mobilisation sera la clé de la victoire.
La pugnacité de Hollande
Le débat de mercredi soir a sonné le glas de lun des seuls arguments qui restaient à Nicolas Sarkozy pour faire la différence avec son adversaire : celui de linexpérience supposée du candidat socialiste qui ne lui résisterait pas dans la joute verbale sur les grands dossiers du pays. Il nen a rien été, au contraire. Même si le débat de lentre-deux-tours ne devrait pas déplacer significativement les grandes lignes du rapport de forces, désormais solidement établies par les résultats du premier tour et des sondages invariablement favorables au candidat de gauche, il a démontré les qualités de pugnacité de François Hollande face à un Nicolas Sarkozy poussé dans ses retranchements sur la défense de son bilan calamiteux, une dimension quil a essayé de fuir durant toute la campagne. La droite a vu de l« arrogance » de la part du candidat socialiste, manière de ne pas reconnaître lascendant pris par ce dernier durant la confrontation.
1 défaire Sarkozy, 2 mener le combat des législatives
La victoire attendue le 6 mai ne sonnera pas encore lheure du changement espéré dans les cercles de plus en plus large des électeurs qui en appellent à une rupture franche, nette, avec la domination capitaliste. Ces électeurs se sont retrouvés dans le vote en faveur de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de lélection présidentielle ou ont hésité jusquau dernier moment avec le bulletin Hollande. Pour eux, la bataille pour mettre les exigences de gauche au premier plan continuera avec le scrutin législatif. Mais ils savent que, pour lui donner sa pleine efficacité, cela passe nécessairement par la défaite de Sarkozy et lélection de François Hollande à lÉlysée, dimanche.
1. Une brèche possible dans laxe daustérité Sarkozy-Merkel
François Hollande est confiant dans lissue de lélection de dimanche, même sil prend garde à ne pas le répéter sur tous les tons. Les électeurs de gauche dans leur diversité et de nombreux démocrates le sont aussi, tant le moment na jamais été aussi prêt de tirer un trait sur la présidence Sarkozy, dont les cinq années leur ont paru une éternité. Mais, tout comme le candidat de la gauche, ils observent une réserve sereine mais prudente, attentifs à ne pas triompher avant davoir vaincu. Les déconvenues nombreuses de la gauche à lélection présidentielle leur rappellent que rien nest acquis davance, et que leur mobilisation sera la clé de la victoire.
La pugnacité de Hollande
Le débat de mercredi soir a sonné le glas de lun des seuls arguments qui restaient à Nicolas Sarkozy pour faire la différence avec son adversaire : celui de linexpérience supposée du candidat socialiste qui ne lui résisterait pas dans la joute verbale sur les grands dossiers du pays. Il nen a rien été, au contraire. Même si le débat de lentre-deux-tours ne devrait pas déplacer significativement les grandes lignes du rapport de forces, désormais solidement établies par les résultats du premier tour et des sondages invariablement favorables au candidat de gauche, il a démontré les qualités de pugnacité de François Hollande face à un Nicolas Sarkozy poussé dans ses retranchements sur la défense de son bilan calamiteux, une dimension quil a essayé de fuir durant toute la campagne. La droite a vu de l« arrogance » de la part du candidat socialiste, manière de ne pas reconnaître lascendant pris par ce dernier durant la confrontation.
1 défaire Sarkozy, 2 mener le combat des législatives
La victoire attendue le 6 mai ne sonnera pas encore lheure du changement espéré dans les cercles de plus en plus large des électeurs qui en appellent à une rupture franche, nette, avec la domination capitaliste. Ces électeurs se sont retrouvés dans le vote en faveur de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de lélection présidentielle ou ont hésité jusquau dernier moment avec le bulletin Hollande. Pour eux, la bataille pour mettre les exigences de gauche au premier plan continuera avec le scrutin législatif. Mais ils savent que, pour lui donner sa pleine efficacité, cela passe nécessairement par la défaite de Sarkozy et lélection de François Hollande à lÉlysée, dimanche.
1. Une brèche possible dans laxe daustérité Sarkozy-Merkel