Ce que prévoit le projet de loi macron ...

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Voici les 6 points-clés à retenir pour mieux en comprendre les tenants et les aboutissants.
Pas moins de 201 articles, 743 amendements (dont 495 adoptés) en commission spéciale parlementaire... le projet de loi Macron s'attaque à des domaines aussi variés que les transports, l'environnement, les professions règlementées ! Mais que faut-il en retenir au juste ?

1. Travail du dimanche et en soirée

C'est la mesure qui a fait couler le plus d'encre et qui pourtant remporte la faveur de 61% des Français, selon un sondage récent. Le principe : autoriser l'ouverture des magasins 12 dimanches par an contre seulement 5 actuellement, et ce, avec l'aval du maire. Certaines zones, notamment "les 600 zones touristiques internationales", pourraient ouvrir tous les dimanches, et tous les soirs jusqu'à minuit. Sont également concernées les boutiques situées dans une vingtaine de grandes gares. Les salariés volontaires pour travailler le dimanche seront payés plus et bénéficieront d'un jour de repos compensateur. Mais ces contreparties n'ont pas été inscrites dans la loi, les partenaires sociaux auront 3 ans suivant l'adoption du texte pour trouver un accord de branche ou d'entreprise. A défaut, les ouvertures dominicales ne seront pas possibles.

Impacts attendus :

> augmenter de 3,1% le nombre d'emplois dans les quelque 500.000 commerces de détail

> accroître le chiffre d'affaires d'environ 150 millions d'euros, notamment dans les zones touristiques internationales

2. Professions règlementées du droit

C'est le dossier qui a suscité le plus de levée de boucliers de la part des professionnels concernés. La France compte actuellement 9.600 notaires inégalement répartis sur le territoire dans 4.500 études notariales. En Seine-Saint-Denis, il y a par exemple 1 notaire pour 14.500 habitants contre 1 pour 4.500 dans l'Aveyron. L'idée est donc de permettre une installation plus facile pour les candidats ayant le diplôme adéquat dans les zones où les études notariales ne sont pas assez nombreuses. Même principe pour les commissaires-priseurs et les huissiers. Autres pistes à l'étude : baisser leurs tarifs (dont les règles de fixation remontent à 1978 pour les notaires, 1985 pour les administrateurs et mandataires judiciaires, 1996 pour les huissiers) en les rapprochant des coûts réels et ouvrir le capital des sociétés créées par ces professions libérales.

Impacts attendus :

> augmenter le nombre d'offices notariaux

> baisser les tarifs pour les particuliers

3. Transport des voyageurs par autocar

Les autocars pourront bientôt transporter des passagers sur de longues distances et concurrencer le train et l'avion. Ces lignes relieraient les grandes villes de l'Hexagone. Cette nouvelle offre doit permettre de proposer des tarifs plus attractifs : par exemple, pour un aller-retour Paris-Lille, comptez 114 euros pour 4 personnes pour 3 heures de trajet en autocar et 396 euros pour 1 heure de trajet en train, selon le ministère de l'Economie.

Impacts attendus :

> créer 10.000 emplois principalement de proximité

> augmenter le pouvoir d’achat d’environ 800 millions d’euros par an pour les usagers

4. Réformer le conseil des prud'hommes

Les délais pour voir un recours prud'hommal aboutir sont très longs : en moyenne 14 mois et jusqu'à 4 ans à Paris. 65% des quelque 200.000 décisions prises chaque année font l'objet d'un appel. L'idée est donc d'encadrer ces délais, mais aussi de les raccourcir. Comment ? Via un recours accéléré à la procédure dite de "départage", présidée par un magistrat professionnel chargé de départager les deux parties lorsqu'aucun accord n'a été trouvé lors des précédentes étapes.

S'ajoutent une ribambelle de mesures visant à renforcer les obligations déontologiques des conseillers prud’homaux, en les obligeant notamment à suivre une formation initiale. Ceux qui ne la suivent pas seront considérés comme démissionnaires. Autre projet à l'étude : la création d'un véritable statut du défenseur syndical, rémunéré sur ses heures de délégation, avec une obligation de confidentialité.

Impacts attendus :

> permettre à un bureau de jugement restreint de statuer en 3 mois

> créer 54 postes de magistrats

5. Licenciements collectifs

L'idée est de préciser les règles des plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) en vigueur depuis 2013. Le texte prévoit par exemple de laisser l'employeur libre de décider les critères de licenciement : ancienneté, nombre d'enfants à charge, âge... et ce, sans avoir besoin de l'accord des syndicats. Si les licenciements concernent moins de 10 personnes en 30 jours, les entreprises de moins de 50 salariés n'auront plus besoin de l'aval de l'administration. En cas d'annulation du plan social par un tribunal ou l'administration, l'entreprise ne serait plus sanctionnée.

Impact attendu : offrir plus de flexibilité aux entreprises

6. Réduire le coût du permis de conduire

Chaque année, plus de 1 million de candidats passent leur permis B. Il leur en coûte en moyenne 1.500 euros. Ceux qui échouent – ils sont 40% - mettent entre 3 mois et jusqu'à 4 mois à Paris pour repasser leur examen, ce qui leur coûte environ 200 euros par mois d'attente. Pour écourter ces délais, le gouvernement propose donc de permettre à des sociétés extérieures de réaliser l'examen du code et de libérer jusqu'à 170.000 places d'examen supplémentaires pour la conduite via un redéploiement des inspecteurs.

Impacts attendus : ramener le délai de présentation à l'examen du permis de conduire à 45 jours d’ici deux ans.

Le texte prévoit aussi une réforme de l'épargne salariale, mais a laissé aux députés la liberté de définir précisément le contenu de la loi par voie d'amendement. Et ce n'est pas tout, le projet de loi Macron compte une myriade de petites mesures ultra-techniques. A titre d'exemple, il suggère d'élargir les compétences de l'Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières en matière de fixation de péages autoroutiers... ou d'obliger les distributeurs ayant plus de 50% des parts de marché dans une zone de chalandise à céder des magasins pour favoriser la concurrence ! Le tout sans que personne ne puisse dire précisément quel sera l'impact chiffré pour l'emploi ou pour la croissance...

Sandrine Chauvin

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
(...)Rendre possible l'ouverture des magasins douze dimanches par an, coeur de la Loi Macron, c'est ipso facto banaliser le travail le dimanche.

Faire main basse sur trois mois de repos dominical, soit un dimanche par mois, nous fait revenir ironiquement sous le régime de la Révolution française qui avait fait exploser la notion de semaine de sept jours en créant la décade:

un jour de repos tous les dix jours, soit trois dimanches par mois.

On y est.

Presque, car on m'objecte en effet que ce ne sera qu'une possibilité pas une obligation.
Quelle idiotie!
L'extension amènera plus d'extension, c'est évident.
L'amendement Filipetti permettant aux bibliothèques d'ouvrir le dimanche l'annonce.

Plus l'extension sera grande, plus le nombre de services devra augmenter: les transports, les services de garderie pour enfants, les administrations.
Ne pas le comprendre c'est faire preuve d'aveuglement comme ne pas comprendre que compensations et volontariat n'auront alors qu'un temps. Le dimanche deviendra jour comme un autre.(...)
le figaro
Travail dominical : la loi Macron, une «loi carnaval»

mam
 
franchement je ne comprends pas toutes les personnes qui sont contre le travail du dimanche perso je bosse le dimanche et je n'y vois que des avantages: de une j'ai une prime en plus (je suis en CDD ce n'est qu'un plus pour moi et si je gagne plus je consomme plus, quand je bosse le dimanche j'ai un repos la semaine par conséquent je m'occupe de mes enfants (devoir, bain, temps d'échange avec mes enfants, ect ), le dimanche c'est mon mari qui "garde" les enfants du coup pas besoin de payer quelqu'un ou d'embeter ma mère, je bosse dans le médical: travailler le dimanche dans une clinique, ya pas tous le brouhaha de la semaine, les examens de la semaines, les patients reçoivent leurs familles ils sont moins seules donc sonnent moins pour rien
Moi j'ai aucun soucis avec le travail du dimanche
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
franchement je ne comprends pas toutes les personnes qui sont contre le travail du dimanche perso je bosse le dimanche et je n'y vois que des avantages: de une j'ai une prime en plus (je suis en CDD ce n'est qu'un plus pour moi et si je gagne plus je consomme plus, quand je bosse le dimanche j'ai un repos la semaine par conséquent je m'occupe de mes enfants (devoir, bain, temps d'échange avec mes enfants, ect ), le dimanche c'est mon mari qui "garde" les enfants du coup pas besoin de payer quelqu'un ou d'embeter ma mère, je bosse dans le médical: travailler le dimanche dans une clinique, ya pas tous le brouhaha de la semaine, les examens de la semaines, les patients reçoivent leurs familles ils sont moins seules donc sonnent moins pour rien
Moi j'ai aucun soucis avec le travail du dimanche
Bonjour fouziaa,

Mais si votre mari devait aussi être porté volontaire pour travailler le dimanche ?
Et que comme beaucoup de français votre mère habite à plus de 200 bornes.
Le temps avec les enfants c'est quand ?
 
Bonjour fouziaa,

Mais si votre mari devait aussi être porté volontaire pour travailler le dimanche ?
Et que comme beaucoup de français votre mère habite à plus de 200 bornes.
Le temps avec les enfants c'est quand ?
le soir le mercredi les vacances
et pour les deux parents qui travaillent y aura des nounous qui vont devoir se plier a cette nouvelle organisation du travail
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
le soir le mercredi les vacances
et pour les deux parents qui travaillent y aura des nounous qui vont devoir se plier a cette nouvelle organisation du travail
Eh bien voilà pourquoi je n'aime pas.
La nounou engloutira le gain financier qu'il y aura à travailler le dimanche , elle ne profitera plus de ses enfants ou moins, et les miens dont je ne peux pas beaucoup profiter la semaine , je n'en profiterai pas le dimanche . Top.
Pour quel gain sociétal ?
Aucun ( l'ouverture un jour de plus ne fait pas augmenter la consommation , d'autant moins que si plus de gens bossent cela devient un jour comme un autre ).
Vie de *** quoi.

PS le soir les enfants c'est dodo tôt , et vous en idf 19h ( du moins moi), quant au mercredi pourquoi ne travailleriez vous pas ? Le dimanche ne donne pas le droit au mercredi à un salarié .
 
L'objectif est d'arriver à une société où le dieu business (commerce) devrait être vénéré 7/7 jours au lieu de 6/7 :rolleyes:
On amadoue les les gens en leur promettant monts et merveilles et dans quelques années, ça sera la règle et personne n'aura son mot à dire.
Les riches auront toujours le loisir de profiter de leur famille et de leurs enfants, les pauvres continueront à courir après une prime . Ainsi va la vie avec le dieu K :p
 

Fifa23

Maman comblée de 2 princes et d'une princesse❤️
L' histoire du licenciement sans l' aval de l' administration pour les entreprises de moins de 50salariés c'est une belle m****!
Les patrons vont avoir bon dos et s'en donner à Coeur joie...
 
maladroit? dans le sens "je ne sais pas parler langue de bois high level"?
voilà pq j'ai dit qu'il s'en était bien sorti
non je trouve trop offensif gratuitement quand Macron lui dit on va se voir bientôt et qu'il lui répond j'en sais rien genre je te calcul pas ou bien quand il lui dit quand j'étais secrétaire vous vouliez pas me voir mais maintenant vous voulez bien me recevoir
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Loi Macron: les syndicats dénoncent certaines «dérives» des sénateurs

(...) «Dans le cadre de l'examen de la loi Macron,
le Sénat a voté hier un amendement allongeant la durée des stages à douze mois pendant une année de césure», rapporte ainsi la centrale de Belleville dans un communiqué.

Et ce, alors que le Parlement a adopté il y a un an une limitation de la durée des stages à 6 mois et que tous les textes d'application n'ont pas encore été publiés.

«Alors qu'en France on compte plus d'un million et demi de stagiaires dont certains exploités car ils occupent un vrai poste de travail, avec des durées excédant largement les six mois, cet allongement à douze mois ouvrira grand la porte à de nouvelles dérives et à des emplois déguisés et mal payés», s'insurge Franca Salis-Madinier, secrétaire nationale de la CFDT Cadres, demandant dès lors aux députés de revenir sur cette disposition qu'elle juge inique. Il y a de fortes chances pour qu'elle soit entendue (...)

le Sénat a également voté, lors d'une séance de nuit la semaine dernière, un amendement visant à proposer une énième réforme et simplification du code du travail, et ce dans un délai d'un an.

«Cet article additionnel a pour objectifs annoncés de permettre d'accroître les possibilités de dérogation au code du travail et de généraliser la primauté de l'accord collectif sur le contrat de travail et ce, quelles qu'en soient les conséquences pour les salariés»,
dénonce d'ores et déjà FO dans un communiqué. Rappelant dans la foulée «son attachement à la liberté contractuelle et à l'autonomie de la négociation collective qui ont été fragilisées ces dernières années par les différentes interventions du législateur favorisant en particulier la négociation dérogatoire», et donc son opposition à «cette nouvelle tentative de remise en cause des droits individuels des travailleurs», adoptée «sans aucune concertation préalable avec les interlocuteurs sociaux».
(...)
le figaro

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
(...)
Pour créer des emplois, il entend rassurer les entreprises sur les conditions de licenciement afin qu'elles embauchent.

«En cas de contentieux, s'il y a une rupture, les prud'hommes, qui seront saisis, devront décider en 3 mois, 6 mois maximum, et les indemnités de licenciement seront d'ores et déjà fixées, dans le cadre d'un barème», a-t-il précisé.

Les procédures durent aujourd'hui de l'ordre de 18 mois... Par ailleurs, «il faut que le coût de la rupture soit connu», affirme le président. Le projet de loi Macron, qui arrive le 4 mai devant le Sénat, prévoit en effet de fixer un barème, indicatif et en fonction de l'ancienneté, des indemnités de licenciement.

D'après son entourage, le président serait prêt à aller plus loin en rendant ce barème obligatoire pour les licenciements des seules petites entreprises en cas de contentieux. (...)

le figaro

mam
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Loi Macron: les syndicats dénoncent certaines «dérives» des sénateurs

(...) «Dans le cadre de l'examen de la loi Macron,
le Sénat a voté hier un amendement allongeant la durée des stages à douze mois pendant une année de césure», rapporte ainsi la centrale de Belleville dans un communiqué.

Et ce, alors que le Parlement a adopté il y a un an une limitation de la durée des stages à 6 mois et que tous les textes d'application n'ont pas encore été publiés.

«Alors qu'en France on compte plus d'un million et demi de stagiaires dont certains exploités car ils occupent un vrai poste de travail, avec des durées excédant largement les six mois, cet allongement à douze mois ouvrira grand la porte à de nouvelles dérives et à des emplois déguisés et mal payés», s'insurge Franca Salis-Madinier, secrétaire nationale de la CFDT Cadres, demandant dès lors aux députés de revenir sur cette disposition qu'elle juge inique. Il y a de fortes chances pour qu'elle soit entendue (...)

le Sénat a également voté, lors d'une séance de nuit la semaine dernière, un amendement visant à proposer une énième réforme et simplification du code du travail, et ce dans un délai d'un an.

«Cet article additionnel a pour objectifs annoncés de permettre d'accroître les possibilités de dérogation au code du travail et de généraliser la primauté de l'accord collectif sur le contrat de travail et ce, quelles qu'en soient les conséquences pour les salariés»,
dénonce d'ores et déjà FO dans un communiqué. Rappelant dans la foulée «son attachement à la liberté contractuelle et à l'autonomie de la négociation collective qui ont été fragilisées ces dernières années par les différentes interventions du législateur favorisant en particulier la négociation dérogatoire», et donc son opposition à «cette nouvelle tentative de remise en cause des droits individuels des travailleurs», adoptée «sans aucune concertation préalable avec les interlocuteurs sociaux».
(...)
le figaro

mam
Je réponds juste pour les stages.
De nombreuses écoles d'ingé proposent une année de césure ( pas obligatoire ) en entreprise entre la 2eme année et la 3eme.
Limiter à 6 pose donc pb. Si les sénateurs ont rédigés année de césure , c'est vraisemblablement pour prendre en compte ce genre de cas non ?
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Je réponds juste pour les stages.
De nombreuses écoles d'ingé proposent une année de césure ( pas obligatoire ) en entreprise entre la 2eme année et la 3eme.
Limiter à 6 pose donc pb. Si les sénateurs ont rédigés année de césure , c'est vraisemblablement pour prendre en compte ce genre de cas non ?

c'est pour tous les stages et toutes formations
< cet allongement à douze mois ouvrira grand la porte à de nouvelles dérives et à des emplois déguisés et mal payés>

mam
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
L
c'est pour tous les stages et toutes formations
< cet allongement à douze mois ouvrira grand la porte à de nouvelles dérives et à des emplois déguisés et mal payés>

mam
le texte parle d'année de césure , ie entre deux années d'étude . Me trompe je.
NB je n'apprécie pas les lois macrons et sa doxa libérale
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
c'est peut être moi qui ai mal interprété
mais je me méfie de cette loi macron avec ses "subtilités" propres à un économiste

mam
dénonce d'ores et déjà FO dans un communiqué. Rappelant dans la foulée «son attachement à la liberté contractuelle et à l'autonomie de la négociation collective qui ont été fragilisées ces dernières années par les différentes interventions du législateur favorisant en particulier la négociation dérogatoire», et donc son opposition à «cette nouvelle tentative de remise en cause des droits individuels des travailleurs», adoptée «sans aucune concertation préalable avec les interlocuteurs sociaux

Pour le coup ce n'est pas la faute du gouvernement. La loi n'autorise le gvt à s'immiscer seulement si les partenaires n'arrivent pas à un accord. La faute est donc à rejeter sur les syndicats salariés ET patronaux . Pour ma part je suis favorable à l'obligation de se syndicaliser dans les grandes entreprises. Cela permettrait de diversifier l'offre syndicale et d'avoir un vrai dialogue social dans ce pays. Un syndicalisme fort serait la garantie d'une vraie négociation des partenaires sociaux, et éviterait à l'état de devoir légiférer .
 
"Les salariés volontaires pour travailler le dimanche seront payés plus et bénéficieront d'un jour de repos compensateur. Mais ces contreparties n'ont pas été inscrites dans la loi, les partenaires sociaux auront 3 ans suivant l'adoption du texte pour trouver un accord de branche ou d'entreprise. A défaut, les ouvertures dominicales ne seront pas possibles."

Ils seront payés plus, mais à quel taux de majoration ?? Quand je lis: "accord de branche ou d'entreprise", dans mon cerveau bête et discipliné, je comprend: cela dépendra de ce que prévoyait déjà les conventions collectives, et de qu'elles prévoiront, ou de ce que prévoira l'accord de branche, ou d'entreprise, au terme d'un bras de fer entre les organisations salariales et patronales; parce que si pour certain, le dimanche est payé double, voir triple, pour d'autres la majoration frise le ridicule ! donc aucun intérêt, l'intérêt est d'autant plus nul si l'entreprise fonctionne avec un accord de modulation du temps de travail !
 
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mam80

la rose et le réséda
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dénonce d'ores et déjà FO dans un communiqué. Rappelant dans la foulée «son attachement à la liberté contractuelle et à l'autonomie de la négociation collective qui ont été fragilisées ces dernières années par les différentes interventions du législateur favorisant en particulier la négociation dérogatoire», et donc son opposition à «cette nouvelle tentative de remise en cause des droits individuels des travailleurs», adoptée «sans aucune concertation préalable avec les interlocuteurs sociaux

Pour le coup ce n'est pas la faute du gouvernement. La loi n'autorise le gvt à s'immiscer seulement si les partenaires n'arrivent pas à un accord. La faute est donc à rejeter sur les syndicats salariés ET patronaux . Pour ma part je suis favorable à l'obligation de se syndicaliser dans les grandes entreprises. Cela permettrait de diversifier l'offre syndicale et d'avoir un vrai dialogue social dans ce pays. Un syndicalisme fort serait la garantie d'une vraie négociation des partenaires sociaux, et éviterait à l'état de devoir légiférer .

il y a de moins en moins de personnes syndiquées en france

mam
 
dénonce d'ores et déjà FO dans un communiqué. Rappelant dans la foulée «son attachement à la liberté contractuelle et à l'autonomie de la négociation collective qui ont été fragilisées ces dernières années par les différentes interventions du législateur favorisant en particulier la négociation dérogatoire», et donc son opposition à «cette nouvelle tentative de remise en cause des droits individuels des travailleurs», adoptée «sans aucune concertation préalable avec les interlocuteurs sociaux

Pour le coup ce n'est pas la faute du gouvernement. La loi n'autorise le gvt à s'immiscer seulement si les partenaires n'arrivent pas à un accord. La faute est donc à rejeter sur les syndicats salariés ET patronaux . Pour ma part je suis favorable à l'obligation de se syndicaliser dans les grandes entreprises. Cela permettrait de diversifier l'offre syndicale et d'avoir un vrai dialogue social dans ce pays. Un syndicalisme fort serait la garantie d'une vraie négociation des partenaires sociaux, et éviterait à l'état de devoir légiférer .

même pas une obligation, pour moi c'est un droit, et je pense qu'il devrait non seulement être inhérent au contrat de travail, une fois passé la période d'essai, un salarié serait automatiquement syndiqué, mais il toucherait toutes les entreprises, sans exception....sur le terrain du droit des salariés, on aura avancé...
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
il y a de moins en moins de personnes syndiquées en france

mam
Je ne dis rien d'autre :)

Et pour cause les syndicats ( avec pour ma part la CFDT que je mettrai à part, pour son courage sur la réforme des retraites ), patronaux et salariés sont archaïques et incapables de trouver un accord, donc à quoi bon se syndiquer ?
D'où la nécessité de l'obligation de se syndiquer, cela permettrait de virer les noyaux durs archaïques et de faire évoluer le syndicalisme.
 
Quand je pense que dans ce pays, on en est encore à devoir payer une cotisation au profit d'un syndicat pour être défendu en cas de pépin, c'est pas normal, comme il n'est pas normal que des délégués syndicaux deviennent des gens corruptibles.
l'idéal serait de payer sur la base du Brut, une cotisation au profit d'un Syndicat réputé, de renom. çà éviterait tout ces désagréments !
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
même pas une obligation, pour moi c'est un droit, et je pense qu'il devrait non seulement être inhérent au contrat de travail, une fois passé la période d'essai, un salarié serait automatiquement syndiqué, mais il toucherait toutes les entreprises, sans exception....sur le terrain du droit des salariés, on aura avancé...
Nous sommes presque sur la même ligne ouahhhh.
Il faut juste voir les modalités d'application dans les petites entreprises, CE etc pas possible. Le représentant syndical devrait alors être éventuellement en dehors de l'entreprise ... mais c'est jouable.
 
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