D'après `A'icha, la femme du Prophète (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit:
Une nuit, l'Envoyé d'Allah (pbAsl) retarda l'accomplissement de la prière de `ichâ' (du soir) jusqu'au premier tiers de la nuit. Quand `Umar ibn Al-Khattâb lui eut dit que les femmes et les enfants s'étaient endormis, le Prophète (pbAsl) sortit et dit aux gens réunis à la mosquée (à son attente): "Personne au monde, autre que vous, n'attend la prière ainsi". C'était avant que l'Islam ne fût répandu parmi les gens.
Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 1008
`Abd-Allah ibn `Umar (qu'Allah soit satisfait des deux) a dit:
Une nuit, nous nous mettions à l'attente de l'Envoyé d'Allah (pbAsl) pour nous présider dans la prière de `ichâ' (du soir). Il ne sortit qu'après l'écoulement du premier tiers de la nuit ou plus tard encore; nous ne sûmes pas ce qui l'avait retenu, est-ce qu'une affaire concernant sa famille ou autres. Ayant sorti de chez lui, il nous dit: "Vous attendez la prière; et ce ne se fait jamais par ceux qui professent d'autres religions que vous. Si je ne craignais d'imposer une lourde tâche à ma Communauté, je lui ordonnerais de faire la prière du soir à cette heure". Puis, il donna l'ordre au muezzin d'appeler à la prière dans laquelle il nous présida.
Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 1010
Le récit de 'Anas (qu'Allah soit satisfait de lui), transmis par Thâbit,
on demanda à 'Anas comment fut la bague du Prophète (pbAsl). Celui-ci répondit: Le Prophète (pbAsl) retarda une nuit l'accomplissement de la prière de `ichâ' (du soir) jusqu'à la moitié de la nuit ou presque. Lorsqu'il entra dans la mosquée, il s'adressa aux fidèles qui étaient restés à son attente: "Il y a des gens qui, s'étant acquitté de la prière, se sont déjà couchés. Quant à vous, vous étiez en prière pendant tout le temps que vous avez attendu son accomplissement en commun". 'Anas ajoute: "Il me semble encore voir briller sa bague d'argent; alors qu'il haussa son auriculaire gauche".
Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 1012
'Abû Mûsa (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit:
Mes compagnons qui s'étaient embarqués avec moi, nous étions campés à Buthân alors que le Prophète était à Médine. Chaque nuit, à tour de rôle, un groupe parmi eux allait pour faire la prière de `ichâ' (du soir) avec le Prophète (pbAsl). Quand notre tour arriva, mes compagnons et moi, nous nous rendîmes chez le Prophète (pbAsl) qui étant préoccupé par certaines affaires, retarda la prière de `ichâ' jusqu'à la tombée de la nuit noire, et même jusqu'à minuit. Puis, il sortit et les présida dans la prière. Une fois celle-ci terminée, il s'adressa aux assistants en disant: "Ne vous pressez pas; écoutez ces enseignements et réjouissez-vous que par une grâce divine exclusive, personne au monde, en dehors de vous, ne fait de prière à cette heure", ou "personne, en dehors de vous, n'a fait la prière à cette heure". Nous ignorons au juste de laquelle de ces deux expressions il s'est servi. Alors, ajoute 'Abû Mûsa, nous retournâmes enchantés de ce que nous venions d'entendre de la bouche de l'Envoyé d'Allah (pbAsl)".
Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 1014
Ibn `Abbâs (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit:
Une nuit, le Prophète d'Allah (pbAsl) retarda l'accomplissement de la prière de `ichâ' (du soir) jusqu'à la tombée de la nuit noire à tel point que les fidèles s'endormirent, se réveillèrent, puis se rendormirent et se réveillèrent de nouveau. Alors, `Umar ibn Al-Khattâb alla trouver le Prophète (pbAsl) et lui dit: "La prière?". `Atâ' (l'un des transmetteurs du hadith) ajoute qu' Ibn `Abbâs poursuivit en ces termes: "Le Prophète (pbAsl) sortit alors et il me semble encore le voir alors que l'eau ruisselait de sa tête sur laquelle il avait posé la main. Il dit: Si je ne craignais d'imposer une lourde tâche à ma Communauté, je lui aurai ordonné de faire cette prière à ce temps". Je demandai à `Atâ' de préciser de quelle façon le Prophète (pbAsl) avait la main posée sur sa tête d'après l'indication d' Ibn `Abbâs. `Atâ' écarta alors ses doigts légèrement les uns des autres, puis plaçant les bouts de ces derniers sur le côté de sa tête, et simula la façon avec laquelle le Prophète faisait suer ses cheveux en passant sa main sur sa tête jusqu'à ce que son pouce touchât l'extrémité de l'oreille qui suit immédiatement le visage, puis la tempe à l'endroit de la naissance de la barbe; il faisait ceci ni vite, ni lentement.
Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 1015
http://hadith.al-islam.com/bayan/tree.asp?Lang=frn&ID=206