Salam,
Je vais essayer d'être laconique au possible. En prélude, je ne vais pas évoquer les moyens jurisprudentiels à ta disposition pour alléger la faisabilité de ta prière. Certains en ont évoqué. C'est pourquoi je vais évoquer mon opinion fruit de ma propre expérience nonobstant que chaque personne est singulière dans ce qu'il est et dans les situations qui peuvent être les siennes, que ce qui a valu et vaut pour moi ne vaudra pas nécessairement pour toi. Dans la vie faut savoir se demander des comptes, se remettre en question sans que cela soit nécessairement nuisible ou contre-productif. In sha Allah cela te permettra une approche réflexive différente de celle qui peut être la tienne.
Prier dans les endroits non propice au recueillement, à la concentration ne me paraît pas être une solution pour l'épanouissement spirituel, pour la proximité d'avec Dieu. J'ai été salarié, j'ai prié de la sorte si je peux appeler cela prier. Aucune concentration, peur d'être surpris, prière mécanique et déconstruite. Aucune saveur ni aucun apport. J'ai vite arrêté cette façon de faire, je me suis mis à cumuler comme je pouvais.
Là encore, lourdeurs et difficultés à prier. La fatigue n'aidant pas. J'ai cherché des solutions. Ma vie effectivement tournait d'abord et essentiellement autour des activités pro et sociale. Je cherchais des solutions par rapport à mon travail et mes occupations d'abord et par rapport à ma religion ensuite. Tout est question d'organisation et de priorités. J'ai commencé à changer mes priorités et mon organisation. Par exemple, j'ai mis en place une sieste pendant ma pause, ce qui me permettait d'être moins fatigué pour le cumul de mes prières le soir venu. C'était mieux mais toujours insuffisant. J'ai fait des démarches auprès de mon employeur, étant un bon élément (il faut toujours être exemplaire dans son travail en tous points), il a accédé à ma requête. Je pouvais prier le dhour en toute quiétude. Cumul allégé. Etc...
Avec le recul et la réflexion, je pense sincèrement, sans juger de ta personne, que le problème vient essentiellement de la foi. Une foi faible et dépourvue de son essence. Quand on aime Dieu, on fait tout pour trouver Sa proximité à l'instar des personnes malades qui assis debout ou allongé cherche auprès de lui la guérison. Une fois guéri tu connais malheureusement la suite. Développes, nourris et entretiens ta foi, la clé est là.
J'ai fait au plus court. Désolé.
Salam.