La privatisation de Royal Air Maroc à l'étude

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Casablanca d'antan
VIB
Selon des sources professionnelles du transport aérien citées par Air Journal, la direction de la Royal Air Maroc et les autorités marocaines planchent sur une entrée au capital de la société nationale marocaine d’une compagnie aérienne étrangère à hauteur de 20 à 30%, premier pas vers l’ouverture du capital de la RAM au public. Selon ces mêmes sources, Air France-KM a été contactée mais elle n’est pas la seule. Les compagnies Ibéria-British Airways et Emirates auraient également été approchées. Ce sera la deuxième fois depuis 2008 que la Ram vit une crise de cette ampleur qui l’amène à envisager cession et ouverture de son capital à la concurrence et au public.

Depuis le mois de mars de cette année, la Royal Air Maroc perdrait jusqu’à 20 MDH par semaine et la qualité de service s’est détériorée de manière importante selon les usagers et les professionnels. Sans faire partie d’un quelconque réseau commercial de partenariat avec d’autres compagnies aériennes, la Royal Air Maroc fait face à une concurrence accru des low-cost dans le ciel marocain ainsi que le maintien de plusieurs liaisons aériennes « politiques » et déficitaires sur le plan commercial.

Le mois dernier, la direction avait, en toute urgence, annoncé la mise en œuvre d’un plan social qui doit voir le départ de 1500 salariés sur un total de 5300. Quelques semaines auparavant, les syndicats de la RAM avaient d’eux-mêmes indiqué le report de certaines revendications à des temps meilleurs.

La Ram dispose actuellement d’une flotte de 60 avions dont 22 en commande. Elle dessert New York et Montréal en Amérique du Nord, 15 villes en Afrique et 10 au Proche-Orient mais l’essentiel de son trafic se fait sur l’Europe de l’Ouest, plus de 60% du total.




Jamal Amiar. La Vie éco
 
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