Procès du carlton. dsk devant la justice pour proxénétisme aggravé

mam80

la rose et le réséda
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Le procès de Dominique Strauss-Kahn et de 13 autres prévenus s'ouvre aujourd'hui à Lille. L'ancien patron du FMI est jugé pour proxénétisme aggravé.

Accusé d'avoir été au cœur d'un réseau de prostitution mis en place par ses amis du nord, l'ancien favori des sondages de la présidentielle 2012 se retrouve sur le banc des prévenus aux côtés de treize autres personnes : hôtelier, policier, avocat, entrepreneurs, et même un souteneur surnommé « Dodo la Saumure ».

Les juges ont estimé au terme de l'instruction d'une part que DSK ne pouvait ignorer que les femmes qu'on lui présentait lors de parties fines étaient des prostituées rémunérées et d’autre part que ces soirées étaient organisées spécialement pour lui, en faisant « le roi de la fête ».

« Acharnement » des juges
Lors de son renvoi devant le tribunal correctionnel, ses avocats avaient déclaré que DSK se rendrait « sereinement » devant le tribunal, fort des réquisitions de non-lieu prises par le parquet dans cette affaire. L'un de ses conseils Richard Malka avait parlé d'un « acharnement » des juges, où la morale s'oppose aux faits juridiques.(...)
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Requête en nullité
Avant de débattre sur le fond, le tribunal devra répondre à certaines questions. L'avocat du policier Jean-Christophe Lagarde, également poursuivi dans cette affaire, a d'ores et déjà déposé une requête en nullité.

Se fondant sur les déclarations d'un ancien commissaire de la police judiciaire de Lille, Joël Specque, dans un livre autobiographique, Me Olivier Bluche estime qu'une enquête « officieuse » a été menée dès juin 2010, bien avant l'ouverture de l'enquête préliminaire en février 2011.

« Cela signifie qu'on a caché huit mois d'enquête à mon client qui a été mis en examen sur la base d'un dossier sciemment faussé, et qu'on demande au tribunal de juger d'une affaire en lui cachant huit mois d'investigation », avance-t-il.
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Cette requête intervient alors même que Canal + diffuse lundi une enquête affirmant que l'affaire dite du Carlton a donné lieu durant neuf mois à des écoutes administratives autorisées par Matignon, entre juin 2010 et février 2011.

L'enquête préliminaire avait été ouverte par la police judiciaire de Lille, sur des renseignements anonymes. Les enquêteurs se penchent alors sur les fréquentations de l'hôtel Carlton de l'hôtel des Tours, où René Kojfer, en charge des relations publiques, est soupçonné de faire venir des prostituées pour satisfaire quelques clients.

Il « n'a jamais touché un centime », observe son avocat Me Hubert Delarue.

La surveillance mise en place, notamment sur le téléphone portable de René Kojfer, fait sortir peu à peu des noms, dont celui de Dominique Strauss-Kahn, lâché fortuitement au détour d'une conversation.

ouest france

mam

ici c'est la france, il ne faut pas confondre "client" et "proxénète"
encore un procès pour rien qui va coûter aux contribuables
 
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