Procès de mohamed achamlane

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Premier jour de procès du leader mohamed achamlane de forsane alizza pourfendeur de l'islamophobie . Parano ?
http://www.liberation.fr/societe/20...-aventure-on-nous-declarait-la-guerre_1325557

À LA BARRE Au premier jour du procès de ce groupuscule dont il était l'émir, Mohamed Achamlane s'est posé en pourfendeur de l'islamophobie.

Mohamed Achamlane a visiblement décidé de ne plus faire peur. Barbe raccourcie, chemise repassée, crinière grisonnante, l’émir de Forsane Alizza, 37 ans, a voulu mettre son apparence en adéquation avec sa stratégie de défense : non, les «Cavaliers de la fierté», dissous en 2012 par le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, et dont 13 autres membres sont jugés en correctionnelle à Paris, ne projetaient «aucune attaque terroriste». Le but de Forsane Alizza, insiste-t-il, était simplement «de riposter si, d’aventure, on nous déclarait la guerre.»

Le premier jour du procès – qui s’achèvera le 23 juin – a été l’occasion de découvrir cet homme fort en gueule, souvent drôle, polygame revendiqué, apparu de 2010 à 2012 dans des manifestations publiques radicales. D’emblée, il assume son rôle de leader, mais refuse de donner le nombre d’adhérents de son groupe : «J’étais l’émir et l’administrateur du site Internet de Forsane, une organisation nationale. J’étais seul chargé de valider l’arrivée de nouvelles recrues. Les personnes qui comparaissent avec moi pour association de malfaiteurs en vue de commettre des actes de terrorisme n’ont rien à faire dans ce tribunal.»

«L’ISLAMOPHOBIE EST PARTOUT MAIS DEMEURE IMPUNIE»
L’instruction soutient pourtant une tout autre théorie. Les nombreuses armes saisies chez Achamlane – dont les plus lourdes étaient démilitarisées –, la présence d’un guide du terroriste (The Terrorist’s Handbook), ainsi qu’une liste de cibles constituée des adresses de dix commerces juifs, caractérisent la mise en œuvre de projets imminents. En témoigne également un tchat datant de mars 2012, dans lequel Achamlane se réjouit des meurtres de Mohamed Merah : «L’attaque de Toulouse est une bénédiction d’Allah, écrit-il. Par Allah tout puissant qu’on va lui mettre des cicatrices à la France… On va la balafrer Inch’Allah.»

Celui qui se fait appeler cheikh Abou Hamza balaye : «Nous faisions des actions provocantes en réponse à des sites fachos comme FdeSouche [site d’inspiration identitaire animé par Pierre Sautarel, ndlr].En France, les musulmans sont victimes de discriminations insupportables. Moi et ma famille recevons en permanence des menaces de mort. Je suis un homme, je suis pour la légitime défense, je ne suis pas antisémite, je ne suis pas un terroriste, mais je ne laisserai jamais une femme musulmane se faire agresser au motif qu’elle porte le voile ou le niqab.» Le tribunal coupe : «Votre stratégie ne risque-t-elle pas de mettre de l’huile sur le feu ? Est-ce vraiment la bonne réponse aux fachos ?»Achamlane ne se débine pas : «Je ne me suis pas réveillé d’un coup à 34 ans. J’observe depuis de longues années la société française et je m’aperçois que l’islamophobie est partout mais demeure impunie. Nous, nous voulons juste manger ce qu’on veut, nous habiller comme on veut, voyager où on veut, mais c’est impossible. En France, on est stigmatisés. Alors, à force, on s’est organisés.»

«FORSANE DÉFEND SIMPLEMENT UN ISLAM DÉCOMPLEXÉ»
Habile à souhait, Achamlane fait riper les débats vers la politique. A tel point que la présidente interrompt plusieurs fois sa litanie pour lui demander d’être plus précis sur les armes découvertes à son domicile. Mais, impayable, il reprend : «Mon numéro de portable se trouvait sur Internet, ma famille était une cible. Des fachos français sont partis combattre dans les milices prorusses, ils ont tué des Ukrainiens, mais sont rentrés sans être inquiétés. Imaginez qu’un jour, l’un d’eux s’en prenne à un musulman ? Forsane défend simplement un islam décomplexé. Pas celui de cet à-plat-ventriste de Dalil Boubakeur [le président du Conseil français du culte musulman, ndlr]. Forsane a plus de soutien que cette serpillière.»
 

droitreponse

Initium ut esset homo creatus est
Addendum libération .
Procès 10/06/2015

Amchalane dit avoir voulu créer une police musulmane et avoir français de souche dans le viseur :

FDESOUCHE DANS LE VISEUR
De fait, cheikh Abou Hamza, 37 ans, père de quatre enfants, a réponse à tout. Au premier jour d’audience, lundi, il s’est d’abord posé en pourfendeur de «l’islamophobie qui prospère en France» et qui aurait engendré«la nécessité d’une riposte musclée». Un discours dont il ne se départit pas : «Le but de Forsane Alizza était de faire peur. Nous entendions créer une police musulmane. Je prône un jihad noble, un jihad de défense, qui n’opprime pas, mais ne se laisse pas opprimer.» Selon lui, les multiples armes saisies à son domicile, dont les plus lourdes, des kalachnikovs, étaient démilitarisées, devaient servir à la conception de vidéos d’intimidation : «Je voulais qu’on nous craigne. Or, j’ai remarqué que quand on montre à une personne qu’on sait où elle habite, elle se calme.»

Dans son viseur, à de multiples reprises, Pierre Sautarel, le principal animateur du site d’inspiration identitaire Fdesouche. Achamlane confesse avoir tenté de mettre la main sur son adresse personnelle, son numéro de portable, ainsi que la plaque d’immatriculation de sa voiture. Pour ce faire, il avait chargé un sbire, qui se présentait comme gendarme, de récupérer une procédure dans laquelle Fdesouche était poursuivi pour diffamation. «De quoi vous mêlez-vous ?» interroge, outré, le tribunal.«Ce site glorifie le fasciste Anders Behring Breivik [auteur de la tuerie d’Oslo qui a fait 77 morts et 151 blessés en juillet 2011, ndlr]mais n’a aucun problème avec les autorités qui le laisse prospérer. Alors, oui, à un moment il fallait sévir. Je n’accepterais jamais qu’on appelle à égorger des musulmans», s’emporte Achamlane. Parmi les documents saisis chez lui figure également une liste de 103 personnalités, dont Claude Guéant et Nicolas Sarkozy. Là, «l’émir» de Forsane déclare qu’il s’agissait simplement de faire «du lobbying».

@UNIVERSAL
Étonnant non ?
 
Suivi de cette affaire :
Procès de Forsane Alizza. Neuf ans requis pour Mohamed Achamlane
Le procureur du tribunal correctionnel de Paris a requis, ce vendredi, neuf ans de prison à l'encontre de Mohamed Achamlane, l'"émir" nantais du groupuscule Forsane Alizza.
Le procureur vient de donner ses réquisitions ce vendredi après-midi, à la seizième chambre correctionnelle de Paris. Il a décliné un par un les noms des prévenus. Treize hommes et une jeune femme, tous membres du groupuscule Forsane Alizza, tous mis en examen pour préparatifs terroristes, à l'issue de leurs interpellations, une dizaine de jours après la mort de Mohamed Merah.

Forsane Alizza, mouvement non déclaré de lutte contre l'islamophobie, avait été interdit par Claude Guéant en janvier 2012. Ses avoirs avaient été gelés. Fin mars 2012, la DCRI et la brigade criminelle de Paris décidaient de stopper les activités de ce groupe, convaincus que celui-ci était à deux doigts d'un passage à l'acte terroriste.

Participer au jihad armé
Pour le procureur de la République, aucun doute : contrairement à ce que clame depuis le début du procès Mohamed Achamlane, le fondateur de Forsane Alizza, la vraie raison sociale du groupe était bien de participer à terme, ici, en France, au jihad armé.

Au soutien de sa démonstration, il avance ses pions. Avec, au tout premier plan, la détention d'armes. Mais aussi le flot des conversations sécurisées, retrouvées par les enquêteurs, qui démontrent selon lui la fascination pour les attentats jihadistes. « On me reprochera de ne pas être plus précis sur le projet en préparation par Forsane Alizza, concède le procureur de la République. Sans doute n'ont-ils pas eu le temps » de le mener à terme.

Ce cendredi, à 16 heures, il a requis 9 ans de prison à l'encontre de Mohamed Achamlane. Puis, des peines de 7 ans ferme à seulement 18 mois de sursis. Cette dernière peine, plus légère, a été requise pour la seule jeune fille du groupe.

http://www.ouest-france.fr/proces-de-forsane-alizza-neuf-ans-requis-pour-mohamed-achamlane-3494979
 
Intéressant compte-rendu du procès :

Au procès de Forsane Alizza, les cancres du cyber-djihad

Les membres du groupe islamiste Forsane Alizza avaient été arrêtés en 2012 pour entente en vue de commettre un acte terroriste. Pendant les 11 jours d’audience, entre mauvaises blagues et stocks d'armes, ils ont plaidé la provoc’ cyber-djihadiste.
Mohamed Achamlane est le premier à se lever, lundi 8 juin. Il est l’émir « Abou Hamza », « Cortex », le chef incontesté de Forsane Alizza. C’est autour de ce barbu aux longs cheveux noirs et gris que le groupe, la « Katiba » selon le mot du procureur, s’était structuré dans le but de combattre les « kouffars », les infidèles.

Voici les « cavaliers de la fierté » alias « Forsane Alizza » sur le banc des prévenus. Démantelé le 28 mars 2012, quelques jours après les assassinats perpétrés par Mohamed Merah. Ses membres paradaient en keffieh devant les caméras pour dénoncer la loi contre le voile intégral, l’étendard islamiste au vent et des slogans excessifs plein la bouche. Ils comparaissent désormais devant la 16ème chambre du tribunal correctionnel de Paris, après trois ans d’une instruction menée par deux juges – dont Marc Trévidic.

Ils sont 7 prévenus dans 2 box qui se font face de chaque côté du prétoire. Au centre, une forêt d’avocats, en pleine conversation avec leur client ou le nez dans leur dossier. 5 prévenus comparaissent libres et sont assis au premier rang, à proximité de la barre où ils s’avancent pour répondre aux questions du tribunal. Deux sont absents. Un mineur sera jugé courant juillet, qui a également été mis en examen en septembre dernier pour une tentative d’attentat contre une soirée organisée par le Crif. Tous sont renvoyés devant ce tribunal pour entente, groupement, association de malfaiteurs en vue de commettre un acte terroriste. Article 421-1 et suivants du code pénal. Trois d’entre eux pour acquisition et détention d’armes. Ils encourent 10 ans de prison.

A la barre, l’« émir » Achamlane chambre, justifie son « ironie » et se revendique de Coluche. Lorsque la présidente, agacée qu’il reformule la question à son avantage, lui demande s’il veut prendre sa place, Achamlane répond du tac au tac : « Avec plaisir madame la juge, comme ça je rentre chez moi ce soir ». L’audience a souvent des allures de sketchs, avec ces personnages loufoques qui défilent à la barre. Au point que l’on ne sait parfois plus si l’on a affaire à des aspirants terroristes ou à des militants provoc’. C’est la défense de Mohamed Achamlane tout au long des 11 jours de procès :

« Notre comportement est tellement ostensible, on n’a jamais vu des terroristes agir comme ça »
Alors, zozos du cyber-jihad ou véritables « terros » les membres de Forsane Alizza ? L’investigation s’est concentrée sur l’activisme jihadiste sur le web, le fonctionnement en réseau, les menaces et les armes retrouvées… Autant d’éléments concrets qui ont laissé présager aux enquêteurs que ce groupement pouvait représenter une menace terroriste.

Cyber djihad made in France
D’abord, il y a les propos que délivrent en boucle les cyber-activistes. Les 28 tomes du dossier sont remplis de documents saisis sur les disques durs des prévenus : photos, vidéos, documents textes, conversations sur des « tchats » et des « rooms », sur MSN et sur Skype. La présidente Dominique Piot s’y attaque avec méthode et demande à Mohamed Achamlane de faire l’exégèse du dossier qui l’accable.

Achamlane commence :

« J’ai créé Forsane Alizza fin 2010. J’étais l’administrateur du site, j’étais l’émir. »
Sans statut juridique, cette association de fait ne bride pas son action. Les membres, qui ont prêté allégeance à l’émir, se réunissaient chaque vendredi sur le tchat pour les « chourras », pendant lesquelles Abou Hamza dispensait sa bonne parole et écoutait les doléances. Ils échangeaient sur le thème de l’Islam, sur celui de l’islamophobie puis décidaient de la ligne à tenir et des actions à mener.

La présidente procède à une fastidieuse description de l’architecture du site internet et de son contenu. Compilation d’articles de presse, vidéos allant de la simple dénonciation d’actes islamophobes à la décapitation « d’infidèles » par des djihadistes. Comme celle-ci, projetée à l’audience, où une horde de cavaliers en image de synthèse galope dans la poussière sur fond de grognement de bêtes sauvages et de bruits d’épées. Un message guerrier et un changement de plan plus tard, quelques membres de Forsane Alizza s’essaient au « close combat » sur l’herbe verte de la région lyonnaise et gesticulent en combinaison noire autour d’un punching ball en criant « Allahu akbar ! » Ou une autre, postée le 20 décembre 2011 sur le site, où sont diffusés pêle-mêle un message de Ben Laden, un hommage à Abdullah Azzam – cofondateur d’Al-Qaïda – l’apologie d’un attentat, la colère d’une fillette palestinienne promettant le trépas au sionisme, tout cela ponctué de plaintes contre les caricatures relayées par Charlie Hebdo. Un échantillon parfait de la cyber propagande tous azimuts de Forsane Alizza.

Ces vidéos ont été montées et mises en ligne par des membres actifs du groupe sur le site et les réseaux sociaux. Des millions de clics chaque mois : Forsane Alizza a répandu son message par tous les canaux offerts par le web.
[...]


Le mardi 16 juin, la présidente appelle Chafik Asri, assis à la droite de l’émir. Cet ancien DJ et militant de BDS, association qui encourage le boycott des produits israéliens, était selon les enquêteurs le « chef de la région lyonnaise ». Il se lève et prend sa place, s’affale sur la tranche de la vitre du box, décroche le micro et attend le coude en l’air. Il a 40 ans, une queue de cheval et un regard moqueur derrière ses lunettes rondes. Son audition illustre à merveille l’esprit provocateur qui animait alors le groupe et perdure en lui.

« – Monsieur Asri, que faisiez-vous à l’époque de votre arrestation ?
« – J’étais terroriste à plein temps »
Chafik Asri inondait le site de mots-clefs à faire frémir les serveurs de la NSA pour « faire du clic » :
« On fait de la provocation pour attirer les gens, et plus il y a de clics, mieux on est référencé sur Google ».

La stratégie de Forsane Alizza tient en ce bête axiome du marketing digital.

Le prévenu Asri était le préposé aux SMS collectifs. Il envoyait 20 fois par jour au 2.000 contacts de son répertoire de véhémentes harangues destinées à flatter l’égo communautariste, à fédérer les musulmans contre les prétendus ennemis de l’islam, à les indigner. Par exemple, Chafik Asri offrait sa BMW à celui qui lui rapportait la tête de Grégory Chelli alias « Ulcan », « ce sale juif de ***** ». Cet hacker revendiqué sioniste, actuellement sous le coup d’un mandat d’arrêt, s’en était pris à Forsane Alizza. « J’ai envoyé ça à tout mon répertoire, ma mère, mon agent de probation », fanfaronne Asri en prenant une voix de canard. La présidente tente de rabrouer cette insolence en lui rappelant les enjeux de ce procès. Mais à la question suivante sur ses agissements de l’époque :

« J’ai enterré les morts dans le jardin, j’ai planqué le tank au bled. »
La présidente : « Veuillez noter, madame le greffier. » Asri :

« Oui, notez, écrivez bien LES morts, y’en a plusieurs, hein. »
Tout cela n’est qu’une grosse provocation, défend Achamlane qui en vient même à moquer le premier degré du tribunal. Sa seule prétention : lutter contre « ces groupes fachos [anti-musulmans] qui pullulent sur la toile ».[...]


http://www.streetpress.com/sujet/1435333794-forsane-alizza-cyberdjihad-xptdr#
 
Le verdict est tombé : 9 ans de prison pour Mohammed Achamlane

Forsane Alizza: neuf ans de prison pour le fondateur du groupuscule
Le tribunal correctionnel de Paris a également déchu Mohammed Achamlane, 39 ans, de ses droits civiques pour cinq ans. L'homme est soupçonné d'avoir voulu préparer des attentats en France.

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné ce vendrediMohammed Achamlane, fondateur et émir du groupe islamiste Forsane Alizza (les Cavaliers de la fierté en arabe) à neuf ans de prison avec une période de sûreté de deux ans. Le groupuscule islamiste avait été dissout en mars 2012 par le gouvernement Fillon, quelques jours après les tueries perpétrées par Mohamed Merah dans la région toulousaine. La peine prononcée est conforme aux réquisitions du parquet, Mohamed Achamlane a aussi été déchu de ses droits civiques pour une période de cinq ans.

Agé de trente-neuf ans, l'homme a toujours nié les intentions violentes du groupe, alors qu'il est soupçonné d'avoir voulu préparer des attentats dans le pays. Ce sont d'ailleurs ces craintes de «passage à l'acte» qui avaient provoqué l'interpellation en 2012 du suspect et des quatorze autres membres du groupe, créé deux ans plus tôt. Selon le créateur de Forsane Alizza, le mouvement a été créé pour «enrayer l'islamophobie», en rendant «coups pour coups» à des groupes identitaires. Ainsi, Fabrice Robert, l'un des chefs de file de la mouvance identitaire et dirigeant du Bloc Identitaire aurait été ciblé.

Mais l'intéressé donné une autre explication, arguant que le groupuscule avait pour objectif de «canaliser l'énergie» de jeunes musulmans pouvant être tentés par la violence. Au premier jour de son procès, le 8 juin dernier, il avait d'ailleurs assumé un «islam décomplexé», se présentant comme «l'émir d'un groupe qui est considéré comme islamiste» et ne «cache absolument rien».

Treize autres condamnations prononcées


Ses explications n'ont pas convaincu le procureur, qui a décrit lors du délibéré que Forsane Alizza était «un groupuscule organisé pour la mise en place d'actions», qui a choisi «de cacher la vérité». Le tribunal a ajouté que les éléments apparus à l'audience attestent de «la volonté de commettre un acte terroriste.» Lors des perquisitions, plusieurs documents compromettants, dont un fichier nommé «cibles» et contenant une liste de magasins juifs et Hypercachers de la région parisienne avaient été retrouvés.

Lors des réquisitions, l'accusation avait demandé aux juges de déclarer les autres membres du groupe coupable. Les peines demandées variaient selon les degrés d'implication: elles allaient de un an et demi de prison avec sursis à huit ans ferme. Le tribunal a suivi ces réquisitions pour treize des suspects, prononçant des peines allant d'un an de prison avec sursis à six ans de prison ferme.

http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...e-prison-pour-le-fondateur-du-groupuscule.php
 
Les musulmans de France sont trop divisés pour s'unir et formé un lobby,le moindre petit rassemblement est aussitôt attaqué par les médias jusqu'à décrédibilisé ensuite dissout et jugé.
 
Les musulmans de France sont trop divisés pour s'unir et formé un lobby,le moindre petit rassemblement est aussitôt attaqué par les médias jusqu'à décrédibilisé ensuite dissout et jugé.

Euh... un "petit rassemblement" disposant d'armes (démilitarisées mais ça se remet en état, les Kalash), liste de cibles potentielles, entraînement au combat... On n'est plus dans le simple lobby.

PS : pour le betar, je peux pas dire car je connais pas le dossier. Faut que je me renseigne...
 
Euh... un "petit rassemblement" disposant d'armes (démilitarisées mais ça se remet en état, les Kalash), liste de cibles potentielles, entraînement au combat... On n'est plus dans le simple lobby.

PS : pour le betar, je peux pas dire car je connais pas le dossier. Faut que je me renseigne...
Lorsqu'on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage,tu le sais bien.

Ah oui le Betar tu connais pas le dossier...


Technique n°1 : Evitement
Ne pas écouter la controverse, ne pas la voir, ne pas en parler. Si elle n’est pas rapportée, elle n’existe pas et il n’y a pas lieu de s’en occuper.
 
Dernière édition:

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Premier jour de procès du leader mohamed achamlane de forsane alizza pourfendeur de l'islamophobie . Parano ?
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À LA BARRE Au premier jour du procès de ce groupuscule dont il était l'émir, Mohamed Achamlane s'est posé en pourfendeur de l'islamophobie.

Mohamed Achamlane a visiblement décidé de ne plus faire peur. Barbe raccourcie, chemise repassée, crinière grisonnante, l’émir de Forsane Alizza, 37 ans, a voulu mettre son apparence en adéquation avec sa stratégie de défense : non, les «Cavaliers de la fierté», dissous en 2012 par le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, et dont 13 autres membres sont jugés en correctionnelle à Paris, ne projetaient «aucune attaque terroriste». Le but de Forsane Alizza, insiste-t-il, était simplement «de riposter si, d’aventure, on nous déclarait la guerre.»

Le premier jour du procès – qui s’achèvera le 23 juin – a été l’occasion de découvrir cet homme fort en gueule, souvent drôle, polygame revendiqué, apparu de 2010 à 2012 dans des manifestations publiques radicales. D’emblée, il assume son rôle de leader, mais refuse de donner le nombre d’adhérents de son groupe : «J’étais l’émir et l’administrateur du site Internet de Forsane, une organisation nationale. J’étais seul chargé de valider l’arrivée de nouvelles recrues. Les personnes qui comparaissent avec moi pour association de malfaiteurs en vue de commettre des actes de terrorisme n’ont rien à faire dans ce tribunal.»

«L’ISLAMOPHOBIE EST PARTOUT MAIS DEMEURE IMPUNIE»
L’instruction soutient pourtant une tout autre théorie. Les nombreuses armes saisies chez Achamlane – dont les plus lourdes étaient démilitarisées –, la présence d’un guide du terroriste (The Terrorist’s Handbook), ainsi qu’une liste de cibles constituée des adresses de dix commerces juifs, caractérisent la mise en œuvre de projets imminents. En témoigne également un tchat datant de mars 2012, dans lequel Achamlane se réjouit des meurtres de Mohamed Merah : «L’attaque de Toulouse est une bénédiction d’Allah, écrit-il. Par Allah tout puissant qu’on va lui mettre des cicatrices à la France… On va la balafrer Inch’Allah.»

Celui qui se fait appeler cheikh Abou Hamza balaye : «Nous faisions des actions provocantes en réponse à des sites fachos comme FdeSouche [site d’inspiration identitaire animé par Pierre Sautarel, ndlr].En France, les musulmans sont victimes de discriminations insupportables. Moi et ma famille recevons en permanence des menaces de mort. Je suis un homme, je suis pour la légitime défense, je ne suis pas antisémite, je ne suis pas un terroriste, mais je ne laisserai jamais une femme musulmane se faire agresser au motif qu’elle porte le voile ou le niqab.» Le tribunal coupe : «Votre stratégie ne risque-t-elle pas de mettre de l’huile sur le feu ? Est-ce vraiment la bonne réponse aux fachos ?»Achamlane ne se débine pas : «Je ne me suis pas réveillé d’un coup à 34 ans. J’observe depuis de longues années la société française et je m’aperçois que l’islamophobie est partout mais demeure impunie. Nous, nous voulons juste manger ce qu’on veut, nous habiller comme on veut, voyager où on veut, mais c’est impossible. En France, on est stigmatisés. Alors, à force, on s’est organisés.»

«FORSANE DÉFEND SIMPLEMENT UN ISLAM DÉCOMPLEXÉ»
Habile à souhait, Achamlane fait riper les débats vers la politique. A tel point que la présidente interrompt plusieurs fois sa litanie pour lui demander d’être plus précis sur les armes découvertes à son domicile. Mais, impayable, il reprend : «Mon numéro de portable se trouvait sur Internet, ma famille était une cible. Des fachos français sont partis combattre dans les milices prorusses, ils ont tué des Ukrainiens, mais sont rentrés sans être inquiétés. Imaginez qu’un jour, l’un d’eux s’en prenne à un musulman ? Forsane défend simplement un islam décomplexé. Pas celui de cet à-plat-ventriste de Dalil Boubakeur [le président du Conseil français du culte musulman, ndlr]. Forsane a plus de soutien que cette serpillière.»
Salam droitreponse,
Pas trop tôt, depuis le temps qu'ils devaient enfermer ces imbéciles.
 
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