Makelloos
VIB
Voilà une affaire gênante pour l’institution scolaire. En pleine « grande mobilisation de l’école pour les valeurs de la République », lancée le 12 janvier par la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, un enseignant de Mulhouse est suspendu quatre mois. Il lui est reproché par sa hiérarchie l’utilisation « sans discernement », avec ses collégiens de classe de 4e, de caricatures de Charlie Hebdo.
Le cadre n’est pas des plus faciles : le collège François-Villon, où ce professeur d’arts plastiques est affecté depuis huit ans, est en zone d’éducation prioritaire − il sera même, à la rentrée 2015, classé « REP + », le noyau dur des ZEP. Jeudi 8 janvier, le lendemain de l’attentat qui a visé la rédaction de l’hebdomadaire, l’enseignant − qui n’a pas souhaité pour l’instant s’exprimer − a débuté son cours en sortant de son sac des dessins de presse, et suscité l’émotion parmi ses élèves. A partir de là, les versions que Le Monde a pu recueillir divergent.
« Cela s’est fait de manière frontale et sans stratégie pédagogique », selon le rectorat
Pour le rectorat, il a présenté, « sans explication aucune », une caricature de Mahomet nu, en lançant à sa classe « vous devez regarder ça ». « Lorsqu’un élève a répondu “Moi, ça me gêne”, il aurait commencé à crier violemment : “Je suis le chef de mon cours, c’est moi le maître ici… Tu pe...
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/education/art...rlie_4556719_1473685.html#2Q7Mb1I1yL7w8wj5.99
Le cadre n’est pas des plus faciles : le collège François-Villon, où ce professeur d’arts plastiques est affecté depuis huit ans, est en zone d’éducation prioritaire − il sera même, à la rentrée 2015, classé « REP + », le noyau dur des ZEP. Jeudi 8 janvier, le lendemain de l’attentat qui a visé la rédaction de l’hebdomadaire, l’enseignant − qui n’a pas souhaité pour l’instant s’exprimer − a débuté son cours en sortant de son sac des dessins de presse, et suscité l’émotion parmi ses élèves. A partir de là, les versions que Le Monde a pu recueillir divergent.
« Cela s’est fait de manière frontale et sans stratégie pédagogique », selon le rectorat
Pour le rectorat, il a présenté, « sans explication aucune », une caricature de Mahomet nu, en lançant à sa classe « vous devez regarder ça ». « Lorsqu’un élève a répondu “Moi, ça me gêne”, il aurait commencé à crier violemment : “Je suis le chef de mon cours, c’est moi le maître ici… Tu pe...
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