Les professionnels du tourisme contre le « printemps arabe »

Casablanca.- Les professionnels occidentaux du tourisme sont contre le vent de la démocratie qui souffle sur les pays arabes. Les droits de l’homme ne sont pas leur tasse de thé. Ce qui intéresse ces vendeurs de vacances, c’est que leurs clients puissent jouir du soleil arabe, siroter un thé à la menthe en dessous d’une palmeraie et oublier un peu l’Occident.
Or, voilà, dans les pays arabes, ce n’est pas la fête. Après la révolution en Tunisie, puis en Egypte, deux grands marchés touristiques, ces experts avaient cru que le Maroc, pays d’exception, allait profiter de la manne touristique.
On vient de la savoir, c’est plutôt l’Espagne qui va emporter la mise. Après des années de sécheresse touristique l’Espagne voisine compte cette année faire une très bonne saison touristique.
Le Maroc lui, après les révoltes en Tunisie, en Egypte et ailleurs, l’attentat d’Argana et surtout les manifestations à répétition du mouvement du 20 février (qui ne demande pas plus que ce qu’ont les touristes en provenance des pays occidentaux…) vient de subir les premiers soubresauts du « printemps arabe ».
Les Français rechignent à voyager au Maroc. Les brochures vantant le pays aux mille couleurs ne trouvent pas preneurs, les pré-réservations sont jugées décevantes, et les agences de voyages commencent à s’inquiéter sérieusement.
Même si le Maroc n’est pas aussi touché que la Tunisie et l’Egypte, qui ont perdu respectivement 44% et 39% de leurs touristes, l’Office national marocain du tourisme (ONMT) vient de tirer la sonnette d’alarme. Les arrivées de touristes dans le pays sont en recul de 4% à fin avril. Et l’été s’annonce froid, touristiquement parlant.
Signe des temps, des Etrangers installés au Maroc commencent à contredire les autorités marocaines qui parlent encore d’embellie. Selon le site Econostrum.info, ce serait vraiment la catastrophe. Des riads de Marrakech, qui il y a quelques mois refusaient des clients, ont cessé du jour au lendemain de recevoir des appels de réservation. Et à Mazagan, une station balnéaire sur l’océan atlantique, 12 000 nuitées ont annulées.
« Pour nous, la plus grande problématique c’est le printemps arabe ! Parce que justement, cela s’appelle le printemps arabe ! Il y a un énorme amalgame fait par nos clients sur l’ensemble des pays de la sous-région. Ils considèrent que ces pays seront touchés par la révolution, tôt ou tard », a déclaré Marie Béatrice Lallemand, pdg de Mazagan Beach Resort, à Econostrum.info.
Un souci supplémentaire : après l’annonce par le roi Mohamed VI du projet de nouvelle constitution, un geste censé calmer les esprits, le mouvement du 20 février vient de faire savoir qu’il n’est pas satisfait et que les manifestations vont continuer.
C’est pas la joie.

http://www.demainonline.com/2011/06/18/les-professionnels-du-tourisme-contre-le-printemps-arabe/
 
Les professionnels du tourisme ne font pas de politique.

Vous oubliez que "le printemps arabe" a été marqué par des manifestations relativement violentes qui ont fait des morts/blessés....même au Maroc. Non?

Ce journal semble penser que l'attentat de Marrakesch est oublié.

Des amalgames avec ce qui se passe et s'est passé dans d'autres pays arabes? Ben oui!
 
Vus avec des yeux d'européen, les appels répétés à des manifestations, des déclarations télévisées rejetant les propositions de Constitution, sont le signe d'une agitation politique qui ne rassure pas.
 

insatis

insatise
qu'ils embauchent des vigiles les armer par des casseroles et des banderoles où on pourrait lire nous avons assez de votre bruit et que le pays a besoin de continuer à tourner pour faire face à tous les défit même ceux et celles qui ont un diplôme au rabais exige un poste important sans passer des concours vous vous rendez compte de leur réclamation les diplômés en chômage or la majorité de ces diplômés ont la théorie et encore quant à la pratique (RABANA KHALAKTANA)
 
Casablanca.- Les professionnels occidentaux du tourisme sont contre le vent de la démocratie qui souffle sur les pays arabes. Les droits de l’homme ne sont pas leur tasse de thé. Ce qui intéresse ces vendeurs de vacances, c’est que leurs clients puissent jouir du soleil arabe, siroter un thé à la menthe en dessous d’une palmeraie et oublier un peu l’Occident.
Or, voilà, dans les pays arabes, ce n’est pas la fête. Après la révolution en Tunisie, puis en Egypte, deux grands marchés touristiques, ces experts avaient cru que le Maroc, pays d’exception, allait profiter de la manne touristique.
On vient de la savoir, c’est plutôt l’Espagne qui va emporter la mise. Après des années de sécheresse touristique l’Espagne voisine compte cette année faire une très bonne saison touristique.
Le Maroc lui, après les révoltes en Tunisie, en Egypte et ailleurs, l’attentat d’Argana et surtout les manifestations à répétition du mouvement du 20 février (qui ne demande pas plus que ce qu’ont les touristes en provenance des pays occidentaux…) vient de subir les premiers soubresauts du « printemps arabe ».
Les Français rechignent à voyager au Maroc. Les brochures vantant le pays aux mille couleurs ne trouvent pas preneurs, les pré-réservations sont jugées décevantes, et les agences de voyages commencent à s’inquiéter sérieusement.
Même si le Maroc n’est pas aussi touché que la Tunisie et l’Egypte, qui ont perdu respectivement 44% et 39% de leurs touristes, l’Office national marocain du tourisme (ONMT) vient de tirer la sonnette d’alarme. Les arrivées de touristes dans le pays sont en recul de 4% à fin avril. Et l’été s’annonce froid, touristiquement parlant.
Signe des temps, des Etrangers installés au Maroc commencent à contredire les autorités marocaines qui parlent encore d’embellie. Selon le site Econostrum.info, ce serait vraiment la catastrophe. Des riads de Marrakech, qui il y a quelques mois refusaient des clients, ont cessé du jour au lendemain de recevoir des appels de réservation. Et à Mazagan, une station balnéaire sur l’océan atlantique, 12 000 nuitées ont annulées.
« Pour nous, la plus grande problématique c’est le printemps arabe ! Parce que justement, cela s’appelle le printemps arabe ! Il y a un énorme amalgame fait par nos clients sur l’ensemble des pays de la sous-région. Ils considèrent que ces pays seront touchés par la révolution, tôt ou tard », a déclaré Marie Béatrice Lallemand, pdg de Mazagan Beach Resort, à Econostrum.info.
Un souci supplémentaire : après l’annonce par le roi Mohamed VI du projet de nouvelle constitution, un geste censé calmer les esprits, le mouvement du 20 février vient de faire savoir qu’il n’est pas satisfait et que les manifestations vont continuer.
C’est pas la joie.

http://www.demainonline.com/2011/06/18/les-professionnels-du-tourisme-contre-le-printemps-arabe/
Et ton pote lemrabet doit s'en réjouir évidemment ,tout ce qui nuit au Maroc lui fait plaisir ,belle référence en effet.Je ne clique jamais sur le lien demainonline ,c'est le site d'un haineux qui a la rage envers notre roi.
 
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