Projet de Loi de Finances

petitbijou

Casablanca d'antan
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Le circuit législatif du projet de budget pour 2013 a commencé hier, mercredi 24 octobre. A l’heure où nous mettions sous presse, sa présentation devant la Chambre des représentants n’avait pas encore démarré. Mais on sait que les groupes parlementaires de la majorité comme de l’opposition se préparent à la suite. En tout cas, c’est la première loi de Finances que le gouvernement Benkirane élabore. Et déjà, son architecture ne semble pas susciter l’enthousiasme. Dans l’opposition, on le comprend. On affûte les armes pour contrecarrer le projet. Sans aller dans le détail, Rachid Talbi Alami, chef du groupe parlementaire du RNI, énumère les points faibles de cette mouture.
Selon l’ancien ministre, «le gouvernement a préparé le projet de budget tout seul, sans se concerter avec les acteurs politiques, économiques et de la société civile». Pourtant, la nouvelle Constitution a prévu l’approche participative. «Après avoir bouclé et déposé au Parlement le projet, le gouvernement a ouvert des discussions avec les syndicats. Je me demande à quoi cela rime», souligne le président de la région de Tanger-Tétouan. Selon lui, au lieu de contenir les attentes sociales à la base des marches du Mouvement du 20 février, le gouvernement les a exacerbées en créant de nouveaux conflits dans plusieurs secteurs: «Louafa contre les enseignants, Ramid contre les greffiers et les magistrats, Louardi contre les médecins et infirmiers,… ». Alors que les réponses doivent normalement être dans le projet de Budget.


http://www.leconomiste.com/article/...unanimit-contre-la-taxation-des-hauts-revenus
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
C’est au cours d’une séance plénière marquée par une absence massive des députés et un retard d’une vingtaine de minutes que le projet de loi de Finances (PLF) a été présenté, mercredi 24 octobre. Le ministre de l’Economie et des finances, Nizar Baraka, y a tenu d’abord à mettre en relief le contexte difficile qu’impose la crise économique mondiale. « Nous prévoyons que le recul de l’économie mondiale se poursuivra, surtout en Europe, notre principal partenaire, en raison de la crise de la dette et des finances publiques, mais aussi de l’augmentation des prix du pétrole et des matières premières auxquels s’ajoutent les changements politiques que connaît la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord », explique-t-il dans son allocution.

Le remède des orientations stratégiques
« La dynamique de croissance dans notre pays suit une trajectoire positive (…) grâce aux choix stratégiques visant à soutenir le pouvoir d’achat et à renforcer l’investissement », indique Nizar Baraka, soulignant que le PLF s’articule autour d’une « vision de développement solidaire ». Et dans le cadre des mesures prévues par celle-ci, le Maroc compte réaliser une croissance de 4,5% sur la base d’une récolte agricole moyenne, réduire le déficit budgétaire à 4,8% du PIB et maintenir les avoirs extérieurs à quatre mois d’importations au minimum. Pour y arriver, le PLF prévoit d’encourager encore plus l’investissement producteur d’emplois qu’il soit public ou privé et de promouvoir en particulier les PME qui profiteront d’une baisse d’impôts de 30 % à 20 %. Ce qui coûtera au budget de l’État un milliard de dirhams. « Le PLF renforce ainsi le modèle de développement économique et social bâti sur deux piliers essentiels dont le premier est de mettre en place une économie très forte basée sur des actions destinées à l’entreprise, notamment aux PME, que ce soit en terme fiscal, de programmes d’accompagnement et de pouvoir d’achat de ces entreprises », déclare au « Soir échos » le ministre chargé du Budget, Driss El Azami El Idrissi précisant qu’en consacrant 180 milliards de dirhams à l’investissement public, le gouvernement prouve sa volonté de booster la production nationale.

http://www.lesoir-echos.com/projet-...ernement-se-veut-realiste/presse-maroc/60164/
 
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