Un décret établit par le député Emir et le Sheikh Tamim bin Hamad AL Thani, héritier au trône qatari, annonce une hausse des salaires de certains de ses fonctionnaires de plus de 120 %.
Avec la menace imminente d’une seconde récession, la plupart des gouvernements cherchent des solutions pour adoucir la politique de rigueur auquel ils se préparent. Pas le Qatar. La nation la plus riche par habitant s’apprête à accroitre de 60% la rémunération de ses fonctionnaires. Les officiers militaires recevront une augmentation de près de 120% des deux cotés. L’élévation des salaires et allocations sociales de tous les autres rangs à l’armée sera de 50%.
Ce décret devrait être très bien reçu par le secteur publique, beaucoup moins par le secteur privé. Toby Simpson, le directeur du « Gulf Recruitment Group » à Dubai élabore sur ce point : « Le GCC (Conseil de coopération du Golf composé de l'Arabie Saoudite, de Barhein, de Oman, ainsi que du Qatar, des Emirats Arabes Unis et du Koweit) a reconnu qu’ils doivent faire un effort commun pour attirer les nationaux dans le secteur privé. Cette augmentation dramatique dans les salaires du secteur publique parait ,donc, contreproductive .»
Il ajoute que « l’effet sur les prix de l’immobilier, déjà très élevés, serait dramatique ». Pour lui « il y a un réel risque de polariser une partie de la société qui comprend 30% d’ouvriers payés moins de 220 dollars par mois ».
Les pays du Golfe, tels que les Emirats Arabes Unis, ont échappés aux révolutions qui ont secoués une grande partie du monde arabe.
L’augmentation des salaires au Qatar va couter près de dix milliards de riyals (2.75 milliards de dollars) par an et sera effectif à partir du 1er septembre.
Guyssen via Courrier international
Avec la menace imminente d’une seconde récession, la plupart des gouvernements cherchent des solutions pour adoucir la politique de rigueur auquel ils se préparent. Pas le Qatar. La nation la plus riche par habitant s’apprête à accroitre de 60% la rémunération de ses fonctionnaires. Les officiers militaires recevront une augmentation de près de 120% des deux cotés. L’élévation des salaires et allocations sociales de tous les autres rangs à l’armée sera de 50%.
Ce décret devrait être très bien reçu par le secteur publique, beaucoup moins par le secteur privé. Toby Simpson, le directeur du « Gulf Recruitment Group » à Dubai élabore sur ce point : « Le GCC (Conseil de coopération du Golf composé de l'Arabie Saoudite, de Barhein, de Oman, ainsi que du Qatar, des Emirats Arabes Unis et du Koweit) a reconnu qu’ils doivent faire un effort commun pour attirer les nationaux dans le secteur privé. Cette augmentation dramatique dans les salaires du secteur publique parait ,donc, contreproductive .»
Il ajoute que « l’effet sur les prix de l’immobilier, déjà très élevés, serait dramatique ». Pour lui « il y a un réel risque de polariser une partie de la société qui comprend 30% d’ouvriers payés moins de 220 dollars par mois ».
Les pays du Golfe, tels que les Emirats Arabes Unis, ont échappés aux révolutions qui ont secoués une grande partie du monde arabe.
L’augmentation des salaires au Qatar va couter près de dix milliards de riyals (2.75 milliards de dollars) par an et sera effectif à partir du 1er septembre.
Guyssen via Courrier international
