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Quand Québec finance les cours d'anglais des immigrants
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[QUOTE="MrMasterMind, post: 10122286, member: 321807"] Les immigrants francophones frappent un mur dès qu'ils se mettent à la recherche d'un emploi à Montréal: pas d'anglais, pas de travail. Ils décodent vite de la situation qu'ils doivent apprendre la langue qui, à leurs yeux, leur permettra de gagner leur vie au Québec. C'est alors que Québec vient à la rescousse, en consacrant des millions de dollars de fonds publics pour angliciser les immigrants francophones, selon une recherche effectuée par La Presse Canadienne. Il est reconnu de tous que l'emploi est la clé pour réussir l'intégration d'un immigrant. Bien que la loi 101, adoptée en 1977, devait faire du français « la langue normale et habituelle » du travail au Québec, il semble que la clé de l'intégration des nouveaux arrivants demeure, 35 ans plus tard, une clé anglaise. Quand ils débarquent à Montréal, les immigrants sont souvent mal informés de la réalité linguistique du marché du travail. « Ils ne savent pas à quel point c'est parfois incontournable, quand on voit les offres d'emploi, de connaître l'anglais », estime le directeur de la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes (TCRI), Stéphane Reichhold Malaise Cette ignorance trouve écho dans le malaise que semble susciter cette question au gouvernement. Car l'anglicisation aux frais de l'État des immigrants francophones est un phénomène mal documenté et pratiquement tabou, même si trois ministères (Immigration, Éducation et Emploi) conjuguent leurs efforts pour faciliter la tâche aux immigrants qui se sentent tenus de maîtriser l'anglais pour travailler au Québec. Impossible, donc, de tracer un portrait global de la situation, puisque personne ne centralise l'information à ce sujet. « C'est un peu tabou. Tout le monde fait ça un peu discrètement », convient M. Reichhold. Le malaise tient au fait que, d'une main, Québec mise sur l'accueil d'un plus grand nombre de francophones pour assurer la pérennité du français, tandis que, de l'autre main, on les anglicise pour qu'ils répondent aux besoins d'un marché du travail où fleurit le bilinguisme. Chez Emploi-Québec, l'apprentissage de l'anglais fait partie des mesures d'employabilité offertes aux immigrants lorsque la connaissance de l'anglais est jugée nécessaire pour occuper l'emploi convoité. Ainsi, depuis 2008, 1095 immigrants, nouveaux arrivants (depuis moins de cinq ans au Québec) et réfugiés ont eu droit à des cours d'anglais. Coût de la facture pour les contribuables: 2,1 millions de dollars. Les données, obtenues en vertu de la Loi d'accès à l'information auprès d'Emploi-Québec, ne sont pas disponibles pour les années antérieures, car elles n'étaient pas comptabilisées. Personne au ministère n'a pu expliquer pourquoi. Une forte proportion (296) des immigrants qui ont bénéficié de ce programme habitaient Laval et environ le quart (255) Montréal. La ville de Québec - francophone à 95 % - arrive troisième, alors que le ministère a consacré 235 186 $ de fonds publics depuis 2008 pour angliciser près de 200 immigrants de la capitale. Source: Radio-Canada radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/04/01/002-quebec-anglais-immigrants.shtml [/QUOTE]
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