R.S.-C. | 30.03.2010, 07h00
Un sacré coup de chance, ou un joli coup de com La descente de police, organisée hier matin à Tremblay-en-France dans le quartier du Grand-Ensemble, a précédé de douze heures un reportage sur TF 1 consacré au trafic de drogue dans ces cités. Les téléspectateurs lont découvert, hier soir, dans le nouveau magazine dEmmanuel Chain, « Haute Définition ».
Cette enquête, les journalistes de lex-figure de « Capital » y ont travaillé plus de trois mois, de décembre dernier à février : ils ont gagné la confiance des dealers et filmé « de lintérieur », sans caméra cachée, la réalité du trafic, le ballet dans les cages descaliers, le quotidien des habitants Des dealers qui leur parlent, ils ont filmé les dos, les silhouettes coupées au cou ou flouté les visages. Sans jamais renseigner la police : « Nous avons travaillé en toute indépendance, souligne Emmanuel Chain, joint hier soir. La police ne nous a pas dit où aller, et nous navons donné aucune information. » Et tant pis pour la date, si opportune, de la descente : « La coïncidence est troublante, résume le journaliste. Nous savions que la police enquêtait sur la zone, comme sur dautres. Mais je ne peux pas dire si ça a un lien avec la diffusion du reportage. » De son côté, le maire de Tremblay a déclaré cette nuit dans un communiqué : « Le reportage montre une réalité que la municipalité dénonce depuis des années mais on peut sinterroger sur les contreparties qua pu offrir TF 1 aux trafiquants interviewés.
Un sacré coup de chance, ou un joli coup de com La descente de police, organisée hier matin à Tremblay-en-France dans le quartier du Grand-Ensemble, a précédé de douze heures un reportage sur TF 1 consacré au trafic de drogue dans ces cités. Les téléspectateurs lont découvert, hier soir, dans le nouveau magazine dEmmanuel Chain, « Haute Définition ».
Cette enquête, les journalistes de lex-figure de « Capital » y ont travaillé plus de trois mois, de décembre dernier à février : ils ont gagné la confiance des dealers et filmé « de lintérieur », sans caméra cachée, la réalité du trafic, le ballet dans les cages descaliers, le quotidien des habitants Des dealers qui leur parlent, ils ont filmé les dos, les silhouettes coupées au cou ou flouté les visages. Sans jamais renseigner la police : « Nous avons travaillé en toute indépendance, souligne Emmanuel Chain, joint hier soir. La police ne nous a pas dit où aller, et nous navons donné aucune information. » Et tant pis pour la date, si opportune, de la descente : « La coïncidence est troublante, résume le journaliste. Nous savions que la police enquêtait sur la zone, comme sur dautres. Mais je ne peux pas dire si ça a un lien avec la diffusion du reportage. » De son côté, le maire de Tremblay a déclaré cette nuit dans un communiqué : « Le reportage montre une réalité que la municipalité dénonce depuis des années mais on peut sinterroger sur les contreparties qua pu offrir TF 1 aux trafiquants interviewés.