Quelques incidents violents ont émaillé une manifestation de quelques milliers d'étudiants, mercredi soir à Montréal, qui entendaient protester contre un projet de loi annoncé par le gouvernement québécois pour mettre fin au conflit sur les frais de scolarité.
La police a déclaré la manifestation illégale et demandé aux marcheurs de se disperser peu de temps après que les vitres des devantures de trois grandes banques ont été fracassées rue Sherbrooke, dans le centre ville, et que des projectiles ont été lancés tant sur les agents des forces de l'ordre que sur les marcheurs.
Nombre de manifestants ont cependant copieusement hué ceux qui se sont livrés à ces actes.
Les policiers ont chargé la foule et utilisé notamment des engins assourdissants pour inciter les manifestants à se disperser. Au moins trois personnes ont été interpellées, selon un photographe de l'AFP sur place.
Une manifestation similaire s'est déroulée mercredi soir à Québec où le gouvernement provincial venait d'annoncer qu'il allait faire voter une loi spéciale pour mettre fin au conflit.
Ce texte, dont on ne connaîtra les détails que lorsqu'il sera déposé "bientôt" au parlement, prévoit la suspension des cours jusqu'au mois d'août dans les établissements en grève et des mesures devant assurer le libre accès aux cours maintenus de tous les étudiants qui le souhaitent. Autrement dit, les piquets de grève qui bloquaient les entrées des établissements devraient être interdits.
"Il est temps que le calme revienne (...), la situation actuelle a duré trop longtemps", a déclaré le Premier ministre du Québec, Jean Charest, à propos de ce conflit de quatorze semaines, le plus long de l'histoire du Canada. La hausse des droits de scolarité est contestée par les étudiants, mais soutenue fermement par le gouvernement.
Les organisations étudiantes, à qui M. Charest reproche leur inflexibilité, ont accueilli avec amertume sa déclaration et le refus apparent du gouvernement de reprendre les négociations.
"S’il veut que notre grève continue jusqu’à l’automne, on va continuer jusqu’à l’automne", a déclaré le porte-parole de la plus radicale de ces organisations, la Classe, Gabriel Nadeau-Dubois, aux manifestants à Québec.
www.liberation.fr/depeches/2012/05/...eal-apres-l-annonce-d-une-loi-speciale_819358
Manifestation nocturne des étudiants à Montréal suite à l'annonce de la loi spéciale - YouTube
La police a déclaré la manifestation illégale et demandé aux marcheurs de se disperser peu de temps après que les vitres des devantures de trois grandes banques ont été fracassées rue Sherbrooke, dans le centre ville, et que des projectiles ont été lancés tant sur les agents des forces de l'ordre que sur les marcheurs.
Nombre de manifestants ont cependant copieusement hué ceux qui se sont livrés à ces actes.
Les policiers ont chargé la foule et utilisé notamment des engins assourdissants pour inciter les manifestants à se disperser. Au moins trois personnes ont été interpellées, selon un photographe de l'AFP sur place.
Une manifestation similaire s'est déroulée mercredi soir à Québec où le gouvernement provincial venait d'annoncer qu'il allait faire voter une loi spéciale pour mettre fin au conflit.
Ce texte, dont on ne connaîtra les détails que lorsqu'il sera déposé "bientôt" au parlement, prévoit la suspension des cours jusqu'au mois d'août dans les établissements en grève et des mesures devant assurer le libre accès aux cours maintenus de tous les étudiants qui le souhaitent. Autrement dit, les piquets de grève qui bloquaient les entrées des établissements devraient être interdits.
"Il est temps que le calme revienne (...), la situation actuelle a duré trop longtemps", a déclaré le Premier ministre du Québec, Jean Charest, à propos de ce conflit de quatorze semaines, le plus long de l'histoire du Canada. La hausse des droits de scolarité est contestée par les étudiants, mais soutenue fermement par le gouvernement.
Les organisations étudiantes, à qui M. Charest reproche leur inflexibilité, ont accueilli avec amertume sa déclaration et le refus apparent du gouvernement de reprendre les négociations.
"S’il veut que notre grève continue jusqu’à l’automne, on va continuer jusqu’à l’automne", a déclaré le porte-parole de la plus radicale de ces organisations, la Classe, Gabriel Nadeau-Dubois, aux manifestants à Québec.
www.liberation.fr/depeches/2012/05/...eal-apres-l-annonce-d-une-loi-speciale_819358
Manifestation nocturne des étudiants à Montréal suite à l'annonce de la loi spéciale - YouTube