Québec : Les prisonniers mieux nourris que le québécois moyen

03/02/2011

Boeuf stroganoff, poulet créole, porc hawaïen, brochette de saumon : plusieurs prisonniers québécois mangent mieux derrière les barreaux que le Québécois moyen dans sa cuisine.

Nourris aux frais de l'État au coût de 9,5 M$ par année, les prisonniers ont droit à des repas originaux et diversifiés que bien des Québécois n'ont pas les moyens de s'offrir ou le temps de se cuisiner.

Les criminels incarcérés mangent à partir de menus variés préparés par des diététistes et respectant, pour la plupart, le guide alimentaire.

À la demande du Journal, la diététiste Isabelle Huot, docteure en nutrition, a analysé les menus des 18 centres de détention du Québec, obtenus du ministère de la Sécurité publique, par le biais de la loi d'accès à l'information.

De fait, elle a eu des surprises :

«Il y a des prisons où tu te dis: »Hein? ils mangent ça ? Wow !«» Selon elle, de façon générale, les prisonniers du système provincial ont un meilleur bilan alimentaire que bien des Québécois.

Poisson, légumineuses

«Le Québécois moyen ne mange pas suffisamment de fruits et de légumes», résume Isabelle Huot.

Pourtant, dans les prisons, généralement, des fruits et des légumes sont régulièrement offerts aux détenus, presque à chaque repas, dans certains cas.

Les poissons sont présents, les produits laitiers, les légumineuses et même le pain de blé entier.

«On constate que certains établissements mettent vraiment des efforts pour concocter des menus complets et variés», dit Isabelle Huot.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le Québec est à des années-lumière des repas offerts aux prisonniers du shérif Joe Arpaio, dans le comté de Maricopa, en Arizona, qui les nourrit à coups de baloney et de beurre d'arachides pour 0,35 $ par jour, comme le démontrait le Journal, dans un reportage, en septembre dernier.

La pôle position à Hull

Dans le classement effectué par le Journal, c'est l'établissement de Hull (214 détenus) qui obtient la meilleure note, suivi des prisons de Sa-Saguenay (71 détenus) et de Roberval (58 détenus), qui partagent le même menu.

Mention honorable, aussi, à la maison Tanguay, qui arrive au troisième rang provincial des meilleures cuisines, mais avec les coûts les plus minimes, soit 3,45 $ par jour.

Selon le classement général, les pires endroits où être emprisonnés sont à Rimouski (117 détenus) et à la prison de Bordeaux, à Montréal (1 133 détenus).

Avec des prix de gros obtenus par des appels d'offres et une cuisine de masse, le ministère parvient à nourrir les 4 346 détenus du Québec, en moyenne, avec 1,55 $ par repas, soit environ 4,65 $ par jour.


http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2011/02/20110203-044101.html
 
De mon point de vue il y a trois critères déterminant l'évolution d'un pays:

1) le respect des morts

2) le respect de la femme

3) la façon dont les prisonniers sont traités.

Inutile de me dire que les prisons belges et françaises ne sont pas des modèles (vétusté et surpopulation).
 
De mon point de vue il y a trois critères déterminant l'évolution d'un pays:

1) le respect des morts

2) le respect de la femme

3) la façon dont les prisonniers sont traités.

Inutile de me dire que les prisons belges et françaises ne sont pas des modèles (vétusté et surpopulation).


Le meilleur modèle de la dignité humaine et occidentale est Guantanamo Bay lol
 
De mon point de vue il y a trois critères déterminant l'évolution d'un pays:

1) le respect des morts

2) le respect de la femme

3) la façon dont les prisonniers sont traités.

Inutile de me dire que les prisons belges et françaises ne sont pas des modèles (vétusté et surpopulation).

je rajouterai:

la moutarde sur la table du restaurant
et la propreté des toilettes
 
De mon point de vue il y a trois critères déterminant l'évolution d'un pays:

1) le respect des morts

2) le respect de la femme

3) la façon dont les prisonniers sont traités.

Inutile de me dire que les prisons belges et françaises ne sont pas des modèles (vétusté et surpopulation).

je rajouterai le traitement des animaux
 
De mon point de vue il y a trois critères déterminant l'évolution d'un pays:

1) le respect des morts

2) le respect de la femme

3) la façon dont les prisonniers sont traités.

Inutile de me dire que les prisons belges et françaises ne sont pas des modèles (vétusté et surpopulation).

Et le seuil de pauvreté? C'est pas un critère?
 
Et le seuil de pauvreté? C'est pas un critère?

Le seuil de pauvreté est calculé pays par pays....et n'est pas un indice universel de pauvreté.

Un indigent en Belgique par exemple, doit être logé et on doit lui fournir une assistance financière ou autre qui feraient le bonheur de beaucoup de personnes au-dessus du seuil de pauvreté de certains pays.

Mais la pauvreté est la pire des discriminations.
 
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