Le Havre colonial à l'époque....
Saga. De 1965 à 1979, près d’un million et demi de R16 sont sorties des chaînes de montage de Sandouville, au Havre. Une voiture emblématique, plébiscitée par les familles, et qui a marqué son époque.
En 1964, la DS - voiture haut de gamme de la marque Citroën - était sortie depuis quelques années et Renault n’avait toujours pas de modèle capable de la concurrencer. À condition de faire abstraction de sa bonne vieille Frégate de 1960 qui pouvait, à la rigueur, faire le poids au niveau de la cylindrée mais certainement pas pour les autres performances... !
En 1965, le manque est comblé avec la sortie de la très remarquable Renault 16. Elle deviendra la voiture de l’année, aussitôt plébiscitée et élevée au rang de l’excellence familiale. Grâce surtout à son hayon qui constitue une vraie révolution pour simplifier la prise en charge des bagages. De même, les multiples combinaisons que permettent les sièges escamotables, séduisent une clientèle qui recherche autant la fonctionnalité que l’efficacité routière.
La fierté de la région haut-normande
Celle que l’on considère comme «la voiture du futur» offre des perfectionnements techniques très appréciés à l’époque : fonctionnement indépendant des roues, barre de torsion, nouveau bloc-moteur en aluminium, etc.
Fierté de la région haut-normande, la R16 a été entièrement fabriquée en Seine-Maritime. À Sandouville pour la partie carrosserie et assemblage, et à Cléon pour sa motorisation.
L’usine de Sandouville a été inaugurée en 1964 avec la production de cette grande routière qui a persisté jusqu’en 1979.
1 401 205 unités sont sorties des chaînes de montage durant cette période. Philippe Lechevalier connaît bien le site de production des Renault 16. Embauché à Sandouville en 1971, il y fut responsable de l’unité d’emboutissage des R16 puis directeur de 1992 à 1998. « Quand la R16 était fabriquée à Sandouville, on était en période de plein-emploi et il y avait très peu d’automatisation des tâches, raconte-t-il. Avec d’autres ingénieurs de la marque, nous avons d’ailleurs dû aller au Japon pour nous inspirer de l’efficacité des lignes de presses nipponnes». Les premières Renault 16, L, GL et GLS étaient équipées d’un moteur de 1 470 cm3 fournissant 55 chevaux. Il fallut attendre quatre ans pour voir sortir une version plus puissante et sportive, dotée d’un tableau de bord relooké : la Renault 16 TS.
Elle gagnait presque 100 cm3 de cylindrée par rapport au modèle précédent, et était propulsée par 83 chevaux. L’année suivante, Renault, poursuivant sa révolution, a sorti la première R16 avec boîte automatique électronique, la TA. Boîte qui était proposée en option sur d’autres modèles. En 1974, la «familiale» est au sommet de sa gloire avec de nouveaux perfectionnements tels que des systèmes de freinage à double circuit, des phares halogènes, et la fermeture centralisée des portes qui apparaît sur la Renault 16 TX, dotée d’une boîte 5 vitesses.
Philippe Schaeffer
Le programme des 50 ans
Succès oblige, il fallait s’y prendre tôt pour participer à la balade des Renault 16 organisée sur ses terres d’origine à l’occasion de son 50e anniversaire, les 26, 27 et 28 juin prochains.
«En effet, nos capacités d’accueil ont rapidement été atteintes et nous n’avons pu satisfaire toutes les demandes d’inscription. Ainsi, nous avons dû proposer un rendez-vous dans 10 ans à certains retardataires...», observe avec un petit clin d’œil compatissant, Alain Courel, président du Car (club des amateurs d’anciennes Renault) Sandouville........................
http://www.paris-normandie.fr/detai...o+auto-actu/l-innovante-r16-fete#.VY5_J1J4fyZ
Saga. De 1965 à 1979, près d’un million et demi de R16 sont sorties des chaînes de montage de Sandouville, au Havre. Une voiture emblématique, plébiscitée par les familles, et qui a marqué son époque.
En 1964, la DS - voiture haut de gamme de la marque Citroën - était sortie depuis quelques années et Renault n’avait toujours pas de modèle capable de la concurrencer. À condition de faire abstraction de sa bonne vieille Frégate de 1960 qui pouvait, à la rigueur, faire le poids au niveau de la cylindrée mais certainement pas pour les autres performances... !
En 1965, le manque est comblé avec la sortie de la très remarquable Renault 16. Elle deviendra la voiture de l’année, aussitôt plébiscitée et élevée au rang de l’excellence familiale. Grâce surtout à son hayon qui constitue une vraie révolution pour simplifier la prise en charge des bagages. De même, les multiples combinaisons que permettent les sièges escamotables, séduisent une clientèle qui recherche autant la fonctionnalité que l’efficacité routière.
La fierté de la région haut-normande
Celle que l’on considère comme «la voiture du futur» offre des perfectionnements techniques très appréciés à l’époque : fonctionnement indépendant des roues, barre de torsion, nouveau bloc-moteur en aluminium, etc.
Fierté de la région haut-normande, la R16 a été entièrement fabriquée en Seine-Maritime. À Sandouville pour la partie carrosserie et assemblage, et à Cléon pour sa motorisation.
L’usine de Sandouville a été inaugurée en 1964 avec la production de cette grande routière qui a persisté jusqu’en 1979.
1 401 205 unités sont sorties des chaînes de montage durant cette période. Philippe Lechevalier connaît bien le site de production des Renault 16. Embauché à Sandouville en 1971, il y fut responsable de l’unité d’emboutissage des R16 puis directeur de 1992 à 1998. « Quand la R16 était fabriquée à Sandouville, on était en période de plein-emploi et il y avait très peu d’automatisation des tâches, raconte-t-il. Avec d’autres ingénieurs de la marque, nous avons d’ailleurs dû aller au Japon pour nous inspirer de l’efficacité des lignes de presses nipponnes». Les premières Renault 16, L, GL et GLS étaient équipées d’un moteur de 1 470 cm3 fournissant 55 chevaux. Il fallut attendre quatre ans pour voir sortir une version plus puissante et sportive, dotée d’un tableau de bord relooké : la Renault 16 TS.
Elle gagnait presque 100 cm3 de cylindrée par rapport au modèle précédent, et était propulsée par 83 chevaux. L’année suivante, Renault, poursuivant sa révolution, a sorti la première R16 avec boîte automatique électronique, la TA. Boîte qui était proposée en option sur d’autres modèles. En 1974, la «familiale» est au sommet de sa gloire avec de nouveaux perfectionnements tels que des systèmes de freinage à double circuit, des phares halogènes, et la fermeture centralisée des portes qui apparaît sur la Renault 16 TX, dotée d’une boîte 5 vitesses.
Philippe Schaeffer
Le programme des 50 ans
Succès oblige, il fallait s’y prendre tôt pour participer à la balade des Renault 16 organisée sur ses terres d’origine à l’occasion de son 50e anniversaire, les 26, 27 et 28 juin prochains.
«En effet, nos capacités d’accueil ont rapidement été atteintes et nous n’avons pu satisfaire toutes les demandes d’inscription. Ainsi, nous avons dû proposer un rendez-vous dans 10 ans à certains retardataires...», observe avec un petit clin d’œil compatissant, Alain Courel, président du Car (club des amateurs d’anciennes Renault) Sandouville........................
http://www.paris-normandie.fr/detai...o+auto-actu/l-innovante-r16-fete#.VY5_J1J4fyZ
