Des plages insalubres
Au lieu de permettre un contact agréable et bienfaisant avec la mer, les plages de Rabat et Salé deviennent un ''endroit d'enfer en été''. De loin, les estivants ressemblent à un essaim grouillant de fourmis. C'est un véritable parcours du combattant que de trouver une place où on peut planter son parasol au milieu de cette cohue de personnes. "La plage de Rabat, je préfère y aller l'hiver, pas l'été", avoue Hanane le sourire béant. Un choix baroque, mais la jeune étudiante à Rabat a ses raisons: "En été, la plage est bourrée de gens, ce qui me met mal à l'aise. Je ne puis apprécier le charme de la mer qu'en hiver où l'endroit est moins peuplé et plus romantique", argue-t-elle. Les restes de nourriture et les déchets de toute nature sont partout, mais, apparemment, personne n'y prête attention. "L'habitude fait la loi", dit le dicton.
De même, il semble que la saleté des lieux est entrée dans l'ordre des choses, tellement les estivants s'y sont habitués. Un climat tempéré, une mer souvent calme, des sables dorés les plages de Rabat et de Salé ont beau être belles et attractives, leur réputation à l'échelle nationale ne donne pas à envier. Outre le fort encombrement qu'elles connaissent et ce qui en résulte comme dégradation de l'environnement, la qualité des eaux de baignade laisse à désirer. Taxées d'"eaux momentanément polluées" ou encore d'"eaux de mauvaise qualité", elles sont loin de respecter les standards internationaux en la matière. Il n'y a pas lieu de s'étonner donc quand on apprend que les plages de Rabat et de Salé figurent aux ''lanternes rouges du classement national''. Il va sans dire que les conséquences d'une telle situation sur la santé de la population sont des plus néfastes, mais jusqu'à présent, chacun ferme l'il et préfère garder le silence, et les autorités locales et les estivants eux-mêmes. Face au manque des espaces de détente à Rabat, ces derniers prennent leur mal en patience et se lamentent du manque des ressources financières qui a "jeté à l'eau" tous leurs plans pour passer un été joyeux et divertissant.
http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=116&id=117460
Au lieu de permettre un contact agréable et bienfaisant avec la mer, les plages de Rabat et Salé deviennent un ''endroit d'enfer en été''. De loin, les estivants ressemblent à un essaim grouillant de fourmis. C'est un véritable parcours du combattant que de trouver une place où on peut planter son parasol au milieu de cette cohue de personnes. "La plage de Rabat, je préfère y aller l'hiver, pas l'été", avoue Hanane le sourire béant. Un choix baroque, mais la jeune étudiante à Rabat a ses raisons: "En été, la plage est bourrée de gens, ce qui me met mal à l'aise. Je ne puis apprécier le charme de la mer qu'en hiver où l'endroit est moins peuplé et plus romantique", argue-t-elle. Les restes de nourriture et les déchets de toute nature sont partout, mais, apparemment, personne n'y prête attention. "L'habitude fait la loi", dit le dicton.
De même, il semble que la saleté des lieux est entrée dans l'ordre des choses, tellement les estivants s'y sont habitués. Un climat tempéré, une mer souvent calme, des sables dorés les plages de Rabat et de Salé ont beau être belles et attractives, leur réputation à l'échelle nationale ne donne pas à envier. Outre le fort encombrement qu'elles connaissent et ce qui en résulte comme dégradation de l'environnement, la qualité des eaux de baignade laisse à désirer. Taxées d'"eaux momentanément polluées" ou encore d'"eaux de mauvaise qualité", elles sont loin de respecter les standards internationaux en la matière. Il n'y a pas lieu de s'étonner donc quand on apprend que les plages de Rabat et de Salé figurent aux ''lanternes rouges du classement national''. Il va sans dire que les conséquences d'une telle situation sur la santé de la population sont des plus néfastes, mais jusqu'à présent, chacun ferme l'il et préfère garder le silence, et les autorités locales et les estivants eux-mêmes. Face au manque des espaces de détente à Rabat, ces derniers prennent leur mal en patience et se lamentent du manque des ressources financières qui a "jeté à l'eau" tous leurs plans pour passer un été joyeux et divertissant.
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