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Rachid zeghar : le montage hollywoodien de la chaine echourouk algerienne
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[QUOTE="intam3alim, post: 14083684, member: 382184"] C'est en partie grâce aux réseaux militants [U]trotskystes[/U] que les ateliers de fabrication d'armes ont vu le jour au [U]Maroc[/U]. Ces militants sont étrangers, une vingtaine pas plus : ouvriers spécialisés pour la plupart, ils sont venus de [U]France[/U], de [U]Grande-Bretagne[/U], de [U]Grèce[/U], des [U]Pays-Bas[/U], d'[U]Allemagne[/U] ou d'[U]Argentine[/U] qui ont fait le même choix de rejoindre les « frères » algériens de l'[U]armée des frontières[/U] stationnée au Maroc. Au total, étrangers ou Algériens, ils sont deux cent cinquante à trois cents hommes qui travaillent au Maroc enfermés volontaires dans des fermes-usines clandestines, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie, en juillet 1962.[B] Selon le témoignage d'un moudjahid [U]latino-américain[/U] Roberto Muniz[U][4][/U], cinq ateliers furent implantés successivement à [U]Bouznika[/U] (près de [U]Rabat[/U]), à [U]Témara[/U] (en plein centre de [U]Kénitra[/U]), à Souk-El-Arba, [U]Skhirat[/U] et [U]Mohammédia[/U]. D'un atelier à l'autre, selon les époques, les conditions de vie étaient plus ou moins dures. Parfois c'est l'horreur.[/B] Ainsi, à Témara, « pour des raisons de sécurité », les ouvriers de l'ALN ne voient « jamais le soleil » : enfermés vingt-quatre heures sur vingt-quatre derrière les murs aveugles de l'atelier, ils n'ont l'autorisation de sortir qu'à la nuit tombée, pour prendre l'air sur la terrasse. Il est prioritaire qu'aucun de ces ateliers ne soit repéré par l'ennemi - c'est-à-dire par l'armée française. [U][B]La police marocaine, elle, ferme les yeux.[/B][/U] « Des camarades ont dû vivre ainsi parfois durant un an. La qualité de la production n'est pas des plus performantes, mais le FLN fabrique ses propres armes pour l'ALN : le symbole est là. Sur une des photos noir et blanc rapportées du Maroc par un Français militants trotskyste, on voit Pablo, assis dans la cour de l'usine, entouré de moustachus en uniforme, dont l'un, debout, fait un discours « à l'occasion de la sortie du 5 000e [U]pistolet mitrailleur[/U] », De son côté, Roberto Muniz évoque une visite de colonel [U]Houari Boumediène[/U], alors chef de l'[U]état-major général (EMG)[/U] - nouvelle instance créée en décembre 1959 pour chapeauter l'ALN -, à qui les ouvriers offrent une mitraillette toute neuve, sortie de l'atelier, « en souvenir de nos efforts pour l'obtention de l'indépendance ». C'est au domaine de Bouznika, signale Roberto Muniz, que 10 000 mitraillettes made in [U]ALN[/U] seront essayées, une à une, à l'intérieur d'un gigantesque tunnel sous la terre, avant d'être envoyée « au champ de bataille », c'est-à-dire, en principe, aux maquis. Le chef de l'armée algérienne et les trotskystes ne sont pas les seuls à visiter les ateliers. Le vrai patron, celui qui vient régulièrement vérifier l'état de ses « troupes » ouvrières, c'est Abdelhafid Boussouf[U][4][/U], que les hommes de l'ALN et les militants trotskystes désignent par son nom de guerre, colonel « Si Mabrouk ». Notes et références[[U]modifier[/U] | [U]modifier le code[/U]] [U]↑[/U] [U]Mohammed Harbi[/U],[I][U]« Le Système Boussouf », dans Le Drame algérien. Un peuple en otage[/U][/I] [[U]archive[/U]], Paris, La Découverte, 1995, p. 88-89 ([U]ISBN[/U] [U]978-2-7071-2472-2[/U]) [U]↑[/U] [U]Abdel Hafid Boussouf, «Le révolutionnaire aux pas de velours»[/U] [[U]archive[/U]], renenaba.com, 12 novembre 2012 [U]↑[/U] [U]Le parcours du colonel Boussouf Si Mabrouk[/U] [[U]archive[/U]], eldjazaircom.dz ↑ [U]a[/U] et [U]b[/U] Catherine Simon : [I][U]Algérie, les années pieds-rouges[/U][/I] [[U]archive[/U]], Paris, La Découverte, 2009, pp : 14-17 [U]↑[/U] [U]Le fils d'Amirouche accuse Boussouf d'avoir assassiné son père[/U] [[U]archive[/U]], algeriepatriotique.com, 17 juillet 2012 [/QUOTE]
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