Rachida Dati invitée au diner de CRIF

Rachida Dati a tenu à dire combien elle était touchée par l’accueil qui lui a été réservé. Pour elle « les dîners du CRIF sont toujours un moment de joie, de convivialité et d’émotion ». Evoquant l’Affaire Dreyfus, elle a estimé que l’Histoire de France et celle de la communauté juive se confondent. « J’ai un immense plaisir à me retrouver au sein de la communauté juive qui me rappelle ma propre histoire » a déclaré la garde des Sceaux, ajoutant : « Je partage avec la communauté juive les combats contre l’injustice ». Défendant la laïcité positive chère au président Sarkozy, la ministre, évoquant l’antisémitisme, a déclaré : « Quand on agresse un Juif parce qu’il est juif, c’est la France entière qui est touchée ». Evoquant sa récente rencontre avec le président Shimon Peres en Israël, Rachida Dati a eu des mots très chaleureux : « Quel immense chemin parcouru par le peuple juif après deux mille ans d’exil… Israël, c’est la renaissance de l’espoir et le retour de la justice », n’hésitant pas à affirmer que le peuple d’Israël « c’est le plus brillant, le plus ouvert, le plus démocratique »!! Rappelant ce qu’elle a dit à Ramallah même, à savoir que « le terrorisme est injustifiable », elle a eu une pensée émue pour l’otage franco israélien Guilad Shalit. !!
Avec émotion, elle a évoqué le diplôme qui lui a été remis à l’occasion de la plantation d’un arbre sur le Mont des Oliviers à Jérusalem au nom de sa mère.
Le président du CRIF, Richard Prasquier, a conclu en évoquant le voyage émouvant à Auschwitz en compagnie du père Chouffani, s’est félicité de la présence dans la salle de Jean-Claude Gayssot, à l’origine de la loi éponyme et, parlant de la ministre, a considéré que « L’exemple du parcours de Rachida Dati, c’est ce qu’il y a de plus beau dans la France ».
Ce dîner était consacré aux Droits de l’Homme et dédié aux Justes parmi les Nations. On dénombre 129 Justes en Languedoc-Roussillon et les différentes tables dressées dans le salon du château avaient symboliquement reçu le nom de familles de Justes. Un Trophée du CRIF-Roussillon spécial a été décerné à Madame Edith Moscovic, à l’époque enfant cachée et sauvée par des Justes.
Une soirée remarquable qui restera dans les mémoires.

http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=12323&returnto=articles_display/detail&artyd=2
 
Ça me rappelle Ardisson qui, après avoir parler du diner du CRIF, demandait à Azzouz Beguag pourquoi les Arabes ou les Musulamans (je ne me rappelle plus) n'organisait pas des diners de ce genre, il a répondu qu'on était trop républicains et opposés au communautarisme pour le faire... (ironie)
 
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