La radicalisation djihadiste ne doit pas être criminalisée mais soignée, comme l'alcoolisme, selon u

La radicalisation djihadiste ne doit pas être criminalisée mais soignée, comme l'alcoolisme, selon un psychiatre britannique
Repéré par Emeline Amétis

Les adolescents britanniques partis faire le djihad sont dépressifs et souffrent de solitude, selon Kamaldeep Bhui, professeur en psychiatrie et en épidémiologie à l’université londonienne Queen Mary. Après avoir interrogé plus de 600 personnes au sein de la communauté musulmane de Bradford et de Londres, Kamaldeep Bhui a conclu que la radicalisation ne devrait pas être criminalisée mais être soignée de la même façon que l’alcoolisme ou la toxicomanie, rapporte le Telegraph.

«Ceux qui avaient de la sympathie pour l’Etat islamique (Daech) étaient principalement jeunes, instruits et ont grandi dans un foyer plutôt aisé. Il y avait davantage de chance qu’ils soient isolés et déprimés, raconte Kamaldeep Bhui. Il y a une part de naïveté juvénile [dans leurs discours]. (…) Ils n’ont jamais connu la charia ou un califat, et quand ils s’en vont c’est la désillusion.»

Les jeunes femmes sont tout aussi susceptibles de se radicaliser, selon le chercheur. Des douzaines de femmes sont en effet soupçonnées d’avoir quitté le pays pour épouser des djihadistes d’après le MI5, service de renseignements britannique.

Pour contrer ce phénomène, Kamaldeep Bhui suggère un rapprochement avec les institutions religieuses locales:

«Ces jeunes sont déconnectés de leur famille et de leurs origines, c’est une bonne chose [de rejoindre une mosquée] pour avoir accès à un enseignement de l’islam plus orthodoxe.»

Dans un discours tenu le 1er octobre, à l’occasion d’une conférence organisé par les conservateurs, David Cameron annonçait que les ressortissants britanniques partis rejoindre une organisation terroriste seraient traités comme des ennemis de la nation.

Déjà un mois auparavant, le Premier ministre faisait part de sa volonté de faire voter de nouvelles lois qui permettraient de priver les ressortissants britanniques de retour de Syrie ou d'Irak de leur nationalité, y compris ceux qui n'en ont pas d'autre.

En plus de se heurter à la législation internationale au sujet de l’apatridie, cette mesure serait une «catastrophe», selon Kamaldeep Bhui, car cela reviendrait à les renier comme citoyens britanniques.

Source:
http://www.slate.fr/story/93561/adolescents-britanniques-djihadistes-depression-exclusion
 
Ce que le psychiatre a omis dans sa comparaison djihadiste et alcoolisme, est que les uns s’engagent à tuer quiconque qui est contre leur khilafa, y inclus Musulmans ou Non-Musulmans. Et le plus dangereux est que certains parmi eux sont persuadés que tel est le message de l’Islam. Quant aux alcooliques, bien qu’ils tuent de temps en temps en conduisant ivre, tel n’est pas leur intention en se saoulant et encore moins la bouteille n’a rien à voir avec leur foi et qu’elle a beaucoup à faire avec leur foiE.

Nonobstant, il faudrait aussi comprendre la relation intrinsèque qui existe entre le djihadisme et l’alcoolisme. Ces jeunes européens convertis en djihadiste ont généralement un passé alcoolique et ce n’est pas que nécessairement que tout djihadiste est alcoolique.
 

laythee

je ne suis pas charlie
Ce que le psychiatre a omis dans sa comparaison djihadiste et alcoolisme, est que les uns s’engagent à tuer quiconque qui est contre leur khilafa, y inclus Musulmans ou Non-Musulmans. Et le plus dangereux est que certains parmi eux sont persuadés que tel est le message de l’Islam. Quant aux alcooliques, bien qu’ils tuent de temps en temps en conduisant ivre, tel n’est pas leur intention en se saoulant et encore moins la bouteille n’a rien à voir avec leur foi et qu’elle a beaucoup à faire avec leur foiE.

Nonobstant, il faudrait aussi comprendre la relation intrinsèque qui existe entre le djihadisme et l’alcoolisme. Ces jeunes européens convertis en djihadiste ont généralement un passé alcoolique et ce n’est pas que nécessairement que tout djihadiste est alcoolique.
puuuuuuuuuuuuuuuuuuuuutain est en appelle se genre de personne -un medecin-
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Ce que le psychiatre a omis dans sa comparaison djihadiste et alcoolisme, est que les uns s’engagent à tuer quiconque qui est contre leur khilafa, y inclus Musulmans ou Non-Musulmans. […]
Indeed. Je dirais que si soin il doit y avoir, c’est avant, et pas après, car après, ce n’est plus (ou plus seulement) un(e) malade, c’est un(e) criminel(le).

L’article peut quand‑même être positif, s’il invite à s’intéresser aux causes, au moins pour savoir si les profils ont tous des éléments communs utiles à identifier, ou si on a affaire à des parcours tous différents. C’est important de savoir s’il existe une forme de profil typique ou pas.
 
Le djihadisme n'est pas un sujet a dissequer au laboratoire et le djihadiste loin d'etre un rat sur qui on teste, analyse pour finir par deduire une conclusion scientifique. Cette demarche scientifique a peu de chance de reussir et par consequent decourager les jeunes a aller combattre en Syrie ou en Irak. A la place du psychiatre, il faudrait substituer l'Imam, l'ulema, le maitre coranique, le frere a la mosquee, la soeur dans la communaute, les parents, la communaute etc..pour enfin montrer le vrai visage de l'Islam, le message de paix, de justice, de tolerance, etc. Les references doivent etre le Coran et la Sounna. Le Coran a 114 chapitres et un seul traite de la guerre, sourate 9 At Tawbah, sourate que les djihadistes citent a tort et a travers et qu'ils mettent tout le temps hors contexte pour justifier leur atrocites.
 
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