salam
Les tarifs sont réduits de moitié et il y en a pour toutes les bourses. La clientèle est en grande partie constituée de touristes suisses et d'Europe du Nord. Les réservations pour l'après-Ramadan s'annoncent intéressantes.
ftour Ramadan Maroc
Les hôteliers auront tout essayé, mais rien ny fait. Les Marocains ne voyagent pas durant Ramadan. Ni les offres promotionnelles avec des prix cassés, ni la gratuité pour les enfants avec facilité daccès aux espaces de loisirs, ni même les buffets «ftour» bien garnis ne réussiront à leur faire changer leurs habitudes durant ce mois. Abdellali Chaoui, patron de lEden Andalou, un 5* conçu à lorigine pour accueillir les familles, reconnaît que malgré les efforts sur les prix et louverture de lAquaparc la nuit, son établissement naccueille pas, en ce moment, plus de deux ou trois familles marocaines. «Nous travaillons plus ou moins correctement surtout avec les touristes étrangers, avec des prix cassés», souligne M. Chaoui qui explique en substance quil sagit essentiellement de touristes de pays du nord de lEurope et de Suisse, car le marché français est en net repli. Il relève aussi que Ramadan reste, dune manière générale, difficile pour les hôteliers, et observe que lorsque les hôtels de catégorie supérieure bradent les prix, ce sont les catégories inférieures qui trinquent.
En dépit du creux de Ramadan, la reprise se consolide
Et effectivement, à Marrakech comme à Agadir, il y en a pour toutes les bourses, et les réductions dans les hôtels dépassent amplement les 50%. Riads et maisons dhôtes affichent une large palette de prix qui va de 200 à 600 DH et plus. En fait, selon des témoignages à Marrakech, il y aurait une centaine de riads et de maisons dhôtes qui travaillent bien grâce à un bon réseau. Les autres sont fermés ou vivotent en attendant des jours meilleurs.
Ceci étant, les réservations pour laprès-Ramadan sannoncent intéressantes pour les hôteliers, notamment dans les villes balnéaires, mais également à Marrakech. A titre dexemple, à Agadir, le président du Conseil régional du tourisme (CRT), Salah Benhamane, nhésite pas à annoncer une croissance à deux chiffres pour juillet et août cumulés, en se basant sur les réservations TO et sur laffluence attendue des nationaux durant les trois dernières semaines du mois daoût. Il en va de même pour Marrakech où plusieurs hôteliers nous ont affirmé sattendre à faire le plein à partir du week-end du 9 août. Dune manière générale, la destination Maroc se redresse doucement depuis le début de lannée comme en témoignent les derniers chiffres du CRT dAgadir qui sont livrés pratiquement en temps réel (voir «En direct», p. 8). Un exemple à suivre par les autres CRT.
http://www.lavieeco.com/news/econom...-les-hotels-malgre-les-prix-casses-26100.html
Les tarifs sont réduits de moitié et il y en a pour toutes les bourses. La clientèle est en grande partie constituée de touristes suisses et d'Europe du Nord. Les réservations pour l'après-Ramadan s'annoncent intéressantes.
ftour Ramadan Maroc
Les hôteliers auront tout essayé, mais rien ny fait. Les Marocains ne voyagent pas durant Ramadan. Ni les offres promotionnelles avec des prix cassés, ni la gratuité pour les enfants avec facilité daccès aux espaces de loisirs, ni même les buffets «ftour» bien garnis ne réussiront à leur faire changer leurs habitudes durant ce mois. Abdellali Chaoui, patron de lEden Andalou, un 5* conçu à lorigine pour accueillir les familles, reconnaît que malgré les efforts sur les prix et louverture de lAquaparc la nuit, son établissement naccueille pas, en ce moment, plus de deux ou trois familles marocaines. «Nous travaillons plus ou moins correctement surtout avec les touristes étrangers, avec des prix cassés», souligne M. Chaoui qui explique en substance quil sagit essentiellement de touristes de pays du nord de lEurope et de Suisse, car le marché français est en net repli. Il relève aussi que Ramadan reste, dune manière générale, difficile pour les hôteliers, et observe que lorsque les hôtels de catégorie supérieure bradent les prix, ce sont les catégories inférieures qui trinquent.
En dépit du creux de Ramadan, la reprise se consolide
Et effectivement, à Marrakech comme à Agadir, il y en a pour toutes les bourses, et les réductions dans les hôtels dépassent amplement les 50%. Riads et maisons dhôtes affichent une large palette de prix qui va de 200 à 600 DH et plus. En fait, selon des témoignages à Marrakech, il y aurait une centaine de riads et de maisons dhôtes qui travaillent bien grâce à un bon réseau. Les autres sont fermés ou vivotent en attendant des jours meilleurs.
Ceci étant, les réservations pour laprès-Ramadan sannoncent intéressantes pour les hôteliers, notamment dans les villes balnéaires, mais également à Marrakech. A titre dexemple, à Agadir, le président du Conseil régional du tourisme (CRT), Salah Benhamane, nhésite pas à annoncer une croissance à deux chiffres pour juillet et août cumulés, en se basant sur les réservations TO et sur laffluence attendue des nationaux durant les trois dernières semaines du mois daoût. Il en va de même pour Marrakech où plusieurs hôteliers nous ont affirmé sattendre à faire le plein à partir du week-end du 9 août. Dune manière générale, la destination Maroc se redresse doucement depuis le début de lannée comme en témoignent les derniers chiffres du CRT dAgadir qui sont livrés pratiquement en temps réel (voir «En direct», p. 8). Un exemple à suivre par les autres CRT.
http://www.lavieeco.com/news/econom...-les-hotels-malgre-les-prix-casses-26100.html