Rappel à l'ordre des dirigeants des établissements publics de la culture

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Les patrons de 75 établissements - dont l'Opéra de Paris, le Château de Fontainebleau ou le Musée du Louvre - ont reçu une circulaire leur rappelant quelques grands principes sur le bon usage des deniers publics.

Dont acte.

L'opération mains propres visant à remettre de l'ordre dans les dépenses des établissements culturels, promise par Fleur Pellerin depuis plusieurs semaines, a démarré.

Alors que l'«affaire» Agnès Saal bat son plein, la ministre de la Culture s'apprête à donner un tour de vis sur le train de vie des hauts fonctionnaires de la culture.

Mercredi, les patrons de 75 établissements - dont l'Opéra de Paris, le Château de Fontainebleau ou le Musée du Louvre - ont reçu une circulaire leur rappelant quelques grands principes sur le bon usage des deniers publics.

Cette «instruction pour la maîtrise et la transparence des dépenses des dirigeants» liste plusieurs points de «vigilance»:

- un objectif de modération sur les frais de réception - pas d'invitation en interne par exemple -,
- la limitation des voitures de fonction,
- un plafonnement annuel de dépenses de taxis,
- l'octroi d'appartement de fonction uniquement en cas de «nécessité absolue de service»,
-- la limitation d'embauche de collaborateurs de cabinet
- ou de prestation de conseils extérieurs.

Un tableau de bord des dépenses, présenté en conseil d'administration, avec une ligne spécifique dédiée aux frais des présidents et des directeurs, sera par ailleurs établi.

Il permettra de mettre en place un suivi budgétaire plus fin et créera une forme de pression sur les présidents. «Nous avons voulu rappeler les grandes règles et donner de nouveaux outils pour les procédures de contrôle», explique-t-on Rue de Valois.

«Il faut permettre aux directeurs financiers de devenir des lanceurs d'alerte.»

Envoi d'un questionnaire
Dans la foulée de la révélation des frais de travaux engagés par Mathieu Gallet, le PDG de Radio France,
les 75 établissements aujourd'hui concernés ont tous été priés de répondre à un questionnaire du ministère de la Culture sur leurs procédures budgétaires. On ne saura sans doute jamais la teneur de leurs réponses, le ministre n'ayant pas la volonté d'étaler ces pratiques sur la place publique.
De fait, tous les présidents n'ont pas les mêmes avantages, et tous n'ont pas le même rapport à l'argent public.

Si Catherine Pégard, présidente du Château de Versailles, dispose d'un appartement de fonction pour des raisons pratiques (elle ne l'occupe d'ailleurs que très partiellement), la plupart des directeurs de musée n'en bénéficient pas.

Alain Seban, l'ancien président du Centre Pompidou, en avait un, ce qui avait fait couler beaucoup d'encre au moment des travaux effectués pour recevoir des mécènes ou des collectionneurs.
Selon nos informations, l'appartement vient d'être vendu par le Centre, au motif que «la nécessité absolue de service» n'existe pas.
Mieux vaut tard que jamais?
La situation de crise dans laquelle vivent les Français oblige les hauts fonctionnaires à l'exemplarité et pousse le gouvernement à donner des gages.

Avant l'été, l'ensemble des dirigeants d'établissement public (RATP, Caisse des dépôts…) devraient d'ailleurs être soumis à un rappel à l'ordre sur leurs frais généraux.

http://www.lefigaro.fr/medias/2015/...-des-etablissements-publics-de-la-culture.php

mam
 
Avec la grève de 1 mois à radio france récemment de ces profiteurs le gouv de collabo réinjecte de l'argent
public dans une usine à gaz qui ne sert plus à rien . Comment font les autres ? Du VOL. pour nourrir cette secte .
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Reuters -
L’Etat va mettre la main à la poche pour aider Radio France à sortir de l’ornière. Selon nos informations, l’entreprise publique va recevoir 80 millions d’euros de financement exceptionnel, afin de faire face aux besoins de trésorerie engendrés par l’interminable chantier de réhabilitation de la Maison de la radio.

Cette somme, dont le montant a été annoncé, mardi 23 juin, en conseil d’administration, sera versée sous deux formes différentes. Cinquante-cinq millions d’euros seront apportés aux fonds propres de l’entreprise sous forme d’une dotation en capital, sous l’égide de l’Agence des participations de l’Etat (APE). Répartis sur trois exercices budgétaires (de 2016 à 2018), 25 autres millions seront issus de la contribution à l’audiovisuel public (la « redevance »), au titre de l’investissement.

Un geste de l’Etat était attendu et avait été promis par la ministre de la culture, Fleur Pellerin, lors de la longue grève qui a paralysé Radio France, en avril. « J’ai proposé une intervention au capital de l’entreprise, pour l’accompagner dans cette période difficile », avait-elle déclaré dans un entretien au Monde. Son montant et ses modalités restaient à définir, dans un contexte où chaque euro d’argent public compte et où il est par ailleurs demandé à l’entreprise de se réformer.

Au ministère, on explique que les formes d’intervention retenues - une dotation en capital et un budget d’investissement - permettent de bien distinguer cet apport exceptionnel de ce qui relève du fonctionnement courant de l’entreprise. Cet apport ne sera par ailleurs pas le seul : Radio France a soumis une demande de prêt à trois banques et recherche 90 millions d’euros pour subvenir à ses besoins de trésorerie. Mais pour obtenir l’accord des banques, elle doit d’abord finaliser son contrat d’objectif et de moyens (COM), dont la conclusion n’est pas attendue avant septembre.

L’apport de l’Etat, ainsi que cet emprunt, sont censés permettre à l’entreprise de répondre aux besoins de financement.

PS: Pour entretenir des profiteurs plutôt .
 
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