Rapport 2010-2011 de l'ICPC : La lutte contre la corruption ne s'est pas améliorée

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
La lutte contre la corruption ne s'est pas améliorée "de façon significative"

Le Maroc ne dispose pas d'une stratégique susceptible d'asseoir une réelle politique de lutte contre la corruption. C'est ce qu'a révélé le rapport 2010-2011 de l'Instance Centrale de Prévention de la Corruption (ICPC), présenté vendredi à Rabat devant le chef du gouvernement, lors d'un point de presse. L'ICPC, dirigée par Abdesslam Aboudrar, plaide pour un engagement réel dans la lutte contre la corruption.

L’Instance Centrale de Prévention de la Corruption (ICPC) a organisé, vendredi à Rabat, un point de presse pour présenter le rapport 2010-2011 sur la politique du Maroc dans ce domaine. Le texte a été présenté officiellement au chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, conformément au décret portant création de l'instance.

Force est de constater que ce rapport accablant, dresse un véritable réquisitoire qui cloue au pilori la politique du gouvernement contre la corruption.

“Le champ de la corruption est en passe de s’étendre à l’ensemble des domaines de la chose publique.”

Extrait du rapport.

http://www.aufaitmaroc.com/actualit...-amelioree-de-facon-significative_197142.html
 
j'admire leur honnêteté, même si je pense que c'est bien elevé que cela

la ma kanynach ri7a dial l'honeteté, wtgouli, bi l3ma
moi j'admire lkdoub fabour , ghir fi sabil Allah.

34% wa9ila 7essbou drari sghar, ma fi8ach. les marocains qui n'ont jamais corrompu ils sont aussi que les suédois dans notre douar.

rechwa 7lal ( quand tu n'a pas le choix), ghir li ycheddouha homa li wlad l7ram :D
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
la ma kanynach ri7a dial l'honeteté, wtgouli, bi l3ma
moi j'admire lkdoub fabour , ghir fi sabil Allah.

34% wa9ila 7essbou drari sghar, ma fi8ach. les marocains qui n'ont jamais corrompu ils sont aussi que les suédois dans notre douar.

rechwa 7lal ( quand tu n'a pas le choix), ghir li ycheddouha homa li wlad l7ram :D
j'ai dit l'honneteté de ces 34% qui ont dit OUI on l'a fait :)
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Anticorruption
Le gouvernement louvoie Un rapport sévère de l’ICPC

En moins d’un mois, c’est le deuxième diagnostic alarmant après celui du Cajac
La justice mal armée, les procédures inefficaces

La lutte contre la corruption que le PJD annonçait sans répit lors de sa campagne électorale n’a pas donné de résultats concrets. En attestent les conclusions du rapport de l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC), présentées vendredi dernier à Rabat. C’est visiblement un président très déçu qui dresse un bilan au vitriol. Analysant la portée de la politique anticorruption adoptée par le gouvernement, Abdeslam Aboudrar considère qu’elle est «insuffisante et même dépourvue d’une dimension stratégique». Le rapport reproche aux responsables politiques la mise en place d’un champ restreint d’incrimination des actes de corruption. L’Instance, évaluant le classement mondial en matière de perception de la corruption, où le Maroc a occupé la 85e position estime que la justice est mal armée. Pour l’Instance, les sanctions prévues sont faibles en comparaison avec les normes d’intégrité et d’efficacité. «Même les règles et procédures des poursuites sont inefficaces. Des lacunes entachent la loi et rendent impossible l’engagement de ces procédures», a déploré Aboudrar. Le document dénonce également la défaillance de la gouvernance territoriale. A ce titre l’ICPC épingle la relation ambiguë entre les instances élues et les citoyens, l’inadéquation des organismes de tutelle et de contrôle.
L’ICPC en profite au passage pour reprocher au gouvernement de marginaliser ses recommandations faites dans son rapport de 2009. «Celles-ci n’ont pas été concrétisées. Pourtant, les suggestions constituent d’importants outils anti-corruption», a-t-il lancé. Aboudrar n’a cessé de déplorer la persistance d’obstacles sur plusieurs niveaux. Un dispositif a bien été déployé pour les plaintes sur le portail «www.stopcorruption.ma», mais bute sur l’insuffisance des preuves fournies par les plaignants. A ce sujet, Aboudrar a rappelé sa position quant à la loi sur la protection des témoins et des dénonciateurs. Pour lui, les sanctions prévues à l’encontre des dénonciateurs qui ne peuvent démontrer la véracité de leurs déclarations doivent être maintenues, contrairement à l’appel de Transparency Maroc qui veut les abroger. Dans le même ordre d’idées, le rapport condamne l’attitude de certaines administrations qui estiment qu’il n’est pas opportun de répondre aux plaintes qui leur ont été transmises par l’ICPC.


http://www.leconomiste.com/article/900201-anticorruptionle-gouvernement-louvoie
 
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