Ratko Mladic, le "boucher des balkans" arrêté !

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Sans doute la grande info du jour :

Selon un spécialiste des rapports entre l'Union européenne (UE) et les pays d'Europe centrale et orientale (PECO), l'arrestation de Ratko Mladic, même si elle constitue un pas en avant, ne présage en rien d'une adhésion à court terme de la Serbie à l'UE.

Moins de trois ans après l’arrestation de Radovan Karadzic, Ratko Mladic s’ajoute donc à la liste des criminels de guerre serbes arrêtés par les autorités de Belgrade.

Alors que la République serbe a longtemps refusé de livrer ses figures de proue durant le conflit qui ravagea l’ex-Yougoslavie au début des années 90, on assiste donc à un net changement d’attitude.

Un tournant qui s’explique par plusieurs éléments selon Jean-Michel De Waele.

"Tout d’abord, il y a une évolution de la société serbe qui 's’européanise' et s’ouvre sur l’extérieur. La guerre s’éloigne et devient un élément moins prégnant" dans l’opinion publique serbe, explique ce spécialiste des pays d’Europe centrale et orientale.

"Ensuite, dans la même logique, les responsables politiques eux-mêmes ont changé", poursuit le professeur de l’ULB. Le Parti démocratique du président Boris Tadic, ouvertement pro-européen a en effet succédé aux nationalistes europhobes du Parti radical serbe.

"Le terreau des complicités dont il bénéficiait s’asséchait également au fur et à mesure que le temps passait", note notre interlocuteur.

Jean-Michel De Waele voit aussi dans ces arrestations le résultat des "pressions internationales" notamment européennes. L’ouverture de négociations d’adhésion avec l’Union était effectivement conditionnée à une volonté de coopération accrue avec le TPIY (Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie).

Dans ce cadre, après l’arrestation de Radovan Karadzic en 2008, "la liberté de Mladic bloquait le progrès vers l’adhésion", rappelle le professeur.

"On est encore très, très loin d’une adhésion"

La Commission européenne s’est engagée à rendre un avis concernant l’ouverture de négociations d’adhésion avec la Serbie avant la fin 2011. Maintenant que la coopération avec le TPIY semble pleine, l’arrestation de Ratko Mladic peut-elle être qualifiée de pas décisif vers une future adhésion de la Serbie à l’UE ?

"On est encore très, très loin d’une adhésion", tempère Jean-Michel De Waele. "On ne parle à ce stade que de l’éventuelle ouverture de négociations en vue d’une adhésion" or, il peut s’écouler de nombreuses années entre l’ouverture de ces négociations et l’adhésion effective.

En outre, relève le politologue, le contexte européen actuel n’est pas favorable à l’entrée dans l’Union de nouveaux pays balkaniques. "La montée des populismes et la frilosité générale de l’Union européenne ne laissent pas présager d’une adhésion rapide de la Serbie", précise-t-il.

"L’air du temps" européen pas favorable à l’élargissement

 

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Si, au vu des derniers développements, "rien ne peut justifier la non prise en compte de la candidature" serbe, "l’air du temps" européen ne semble pas de bon augure pour celle-ci.

"L’UE traverse une crise profonde, à plusieurs niveaux", constate l’auteur de l’ouvrage "Les démocraties européennes". "Manque de leadership, absence de vision, le tout dans un contexte de grave crise économique" au sein de l’UE pourraient freiner le processus d’élargissement en général et donc l’avancement des négociations avec la Serbie en particulier, craint l’interviewé.

Et ce malgré le fait que cette adhésion soit, selon lui, "économiquement souhaitable, éthiquement juste et politiquement pertinente" prenant ici quelques libertés avec la neutralité axiologique.

"Une obligation internationale" remplie parmi d'autres

Le procureur du TPYI, le Belge Serge Brammertz a déclaré que la Serbie, en arrêtant l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, a "rempli une de ses obligations internationales". "Une de ses obligations" et non pas toutes ses obligations car on sait par exemple que Goran Hadzic, l'ancien président de la république serbe de Krajina, est toujours recherché pour crime de guerre.

Enfin, il y a également la question des relations avec le Kosovo voisin. Des progrès notables ont été enregistrés mais, à ce stade, "on ne peut pas leur demander d’aller à l’encontre de leur sentiment profond", estime Jean-Michel Dewaele. A savoir le sentiment que le Kosovo est une partie intégrante du territoire serbe.

"Une exigence de reniement complet du sentiment serbe n’est pas une bonne idée, car cela ferait le lit des nationalistes", estime-t-il, préconisant la voie de la diplomatie et du compromis pour assurer des relations harmonieuses entre ces deux pays.

Julien Vlassenbroek

http://www.rtbf.be/info/monde/detai...-la-serbie-est-encore-loin-de-l-ue?id=6174043

 

[Furtiva]

Excellente nouvelle ! .

 

[Ancien-Membre]

Je trouve que c'est malheureux que les gens sur bladi soit plus interessé par d'autre actualité alors que celle la concerne TOUT les musulmans T.T

 

[Chyraz]

Je savoure! En essayant d'oublier qu'il a jusqu'ici coulé des jours tranquilles à Belgrade...

 

[Pareil]

Je trouve que c'est malheureux que les gens sur bladi soit plus interessé par d'autre actualité alors que celle la concerne TOUT les musulmans T.T

Je suis d'accord sur la priorité qui est donnée à ces informations par différents membres...



Mais ça n'a rien à voir avec "tous les musulmans" !

Ici, ça concerne l'humanité entière. On parle d'un massacre massif ! Un génocidaire !


Le boucher aurait visé une autre communauté, tu n'aurais alors pas réagi de cette façon ?
Tu n'aurais pas eu le moindre plaisir à le savoir au trou et jugé ?

 

[Ancien-Membre]

Je suis d'accord sur la priorité qui est donnée à ces informations par différents membres...



Mais ça n'a rien à voir avec "tous les musulmans" !

Ici, ça concerne l'humanité entière. On parle d'un massacre massif ! Un génocidaire !


Le boucher aurait visé une autre communauté, tu n'aurais alors pas réagi de cette façon ?
Tu n'aurais pas eu le moindre plaisir à le savoir au trou et jugé ?

Bien sur que cela soit des athées ou des shintoiste ou des jenesaisquoi , j'aurais eu la meme reaction .

 

[lord fricadelle]

Ici, ça concerne l'humanité entière. On parle d'un massacre massif ! Un génocidaire !


Le boucher aurait visé une autre communauté, tu n'aurais alors pas réagi de cette façon ?
Tu n'aurais pas eu le moindre plaisir à le savoir au trou et jugé ?

Dans ces cas là ce sont les tripes qui parlent,on est toujours plus touchés par le meurtre de son frére que de celui d un inconnu eloigné,bien que dans les 2 cas les faits sont horribles

 

[Ancien-Membre]

Dans ces cas là ce sont les tripes qui parlent,on est toujours plus touchés par le meurtre de son frére que de celui d un inconnu eloigné,bien que dans les 2 cas les faits sont horribles

Cela me touche surtout parce que j'ai ma meilleure amie qui est bosniaque et elle m'a raconté qu'elle a perdu des gens de sa famille lors de ce genocide et ainsi qu'elle a entendu des temoignages des femmes qui ont été ds les camps de concentration .
Et comme je la concidere comme ma soeur , cela me rend encore 1000 fois plus triste .
Mais que cela touche n'importe quel peuple , c est impardonable .

Hotel Rwanda , on l'a vu je ne sais combien de fois en classe au lycée et a chaque fois je ne fais que pleurer quand je vois cela , j'ai aussi des amies rwandaises qui ont vécu cela .
Idem avec un ami cambodgien qui a du se cacher ainsi que sa famille sous des cadavres pour pouvoir quitter le pays .
Le fait que tout ces gens que j'aime ont vécu tt ces epreuves me touchent profondemment .