Un Real sans orgueil

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Corrigé par une équipe vaillante de Majorque (1-3), le Real Madrid n'a pas su relever la tête pour le dernier match de la saison devant son public de Santiago Bernabeu. Une ultime sortie sous les sifflets pour la bande à Juande Ramos. (Photo Reuters)

L'ovation réservée par le public madrilène à Fabio Cannavaro lors de sa sortie à la 56e minute de jeu aura bien été le seul point culminant d'une soirée sans sommet pour un Real Madrid aux abois. En venant s'imposer ce dimanche sur la pelouse de Santiago Bernabeu (1-3), le Real Majorque a donné un peu plus d'ampleur à la crise traversée par Madrid depuis la déroute infligée par Barcelone (2-6). Juande Ramos a certainement fait de douloureux adieux au public madrilène, lui qui avait pourtant mené les Merengue à une incroyable série de 17 victoires pour ses 18 premières rencontres à la tête du Real. Avec la probable future élection de Fiorentino Perez à la présidence du club de la capitale espagnole, l'ancien technicien sévillan n'a pas mis toutes les chances de son côté pour prolonger l'aventure sur le banc en s'inclinant pour la quatrième fois de rang en Liga.
Majorque aligne les deux cadors

Gonzalo Higuain (20e) avait pourtant ouvert le score un Real hors sujet qui allait rapidement concédé l'égalisation par Arango (26e). Tantôt brillants, à l'image de leur attaquant argentin, les Madrilènes ont également montré de grosses lacunes en cette pénible fin de saison. Des errements dont a su profiter une formation de Majorque joueuse et bien organisée, qui allait prendre définitivement l'avantage par l'intermédiaire de Cleber Santana (59e) et d'Alhassane Keita (71e). Un succès qui permet aux insulaires d'assurer une neuvième place au classement mais qui leur offre surtout le luxe de devenir la seule formation à avoir battu Barcelone (2-1, 36e j.) et le Real Madrid en Liga cette saison...

Clément Lacord
www.francefootball.f
 
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