benami
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Trop tard. Il est trop tard !Pendant qu’ils innocentaient Chakib Khelil, pendant qu’ils s’acharnaient à emprisonner des généraux à sa place, pendant qu’ils s’indignaient du tweet de Manuel Valls et qu’ils s’amusaient à diffuser des images trafiquées du Président à la télévision, le déficit se creusait et le pays coulait chaque jour un peu plus.Depuis hier, on sait qu’il s’est noyé. Pour de vrai. Le ministère des Finances a dressé le constat de faillite du pays (lire article de TSA). Les quelques sous qui restent dans la tirelire, ce fameux Fonds de régulation des recettes (FRR), ne suffiront pas à couvrir les dépenses de cette seule année 2016 ! Autrement dit, nous irons à l’endettement extérieur dès 2017.Un ancien conseiller et directeur de la stratégie au ministère de l’Énergie et des Mines (El Watan du 3 avril 2014), l’avait prévu : « Le Fonds de régulation (FRR) disparaîtra dès 2017 et l’Algérie devra faire des choix budgétaires sévères et impopulaires : plus de subventions, licenciements de fonctionnaires et d’employés des entreprises d’État, réduction drastique des investissements…».Nos dirigeants n’ont rien vu venir. Réalisent-ils, au moins, la gravité de l’heure ? Pas sûr. Trop occupés à se faire des baisers de Judas, à finasser, à bloquer le rachat d’El Khabar par l’industriel Issad Rebrab… Chaque chose en son temps. Priorité aux chamailleries internes. Pour la banqueroute nationale, on avisera le moment venu. Il restera toujours la bonne vieille diversion du « péril national », le risque de guerre avec le voisin marocain. Efficace. Sûre. Garantie.Voilà plusieurs semaines que nos dirigeants se plaisent à entretenir un climat exécrable avec le royaume voisin, autour de la question du Sahara occidental, dont ils se défendent pourtant d’être partie prenante mais autour de laquelle ils multiplient, néanmoins, surenchère, gesticulations et bravades verbales qui vont bien au-delà de la simple affirmation d’un principe.Que cherche, au fond, la diplomatie algérienne à exciter les démons de la belligérance ? À en juger par ce communiqué du ministère algérien des Affaires religieuses invitant les imams « à sensibiliser, durant les prêches du vendredi, les citoyens aux menaces qui pèsent sur le pays, à les inciter à défendre l’unité nationale et (…) » et « à rester unis derrière notre direction nationale », ils escomptent bien utiliser ce vieil artifice du « péril national » à un moment où l’opinion algérienne se pose des questions embarrassantes ( la maladie du Président, la prochaine banqueroute financière, l’énigme Chakib Khelil …)