Redécoupage administratif de la France: voici la nouvelle carte

zigotino

FluCtuAt NeC MeRgitUr
VIB
Il y a trop de démembrements de l'Etat et d'échelons de sa représentation. Cette réforme voeux pieux est une bonne chose.

Il s'agit d'une réforme qui depuis longtemps est dans les cartons, de gauche comme de droite. Le but est de réduire le train de vie de l'Etat afin de diminuer les déficits et la dette publique de la France qu'il faudra tôt ou tard payer et ce sera certainement par une hausse des prélèvements obligatoires. On en reparlera après la crise actuelle et ce seront les générations à venir qui casqueront.

Les régions en soient sont utiles mais ce sont les départements, les agglomérations, les communautés de communes, les Pays qui brouillent les cartes, coûtent cher en frais de fonctionnement.

Ballamou a vite fait de calmer l'enthousiasme de ses préconisations. Il est le père spirituel de Nicolas Sarkozy, son dauphin. Celui par qui la revanche est venu après la trahison de son ami de trente ans Chichi-rac. De là à lui jeter la pierre alors qu'il fut un éminent conseiller de Pompidou sortant la France de mai 68 par les accords de Grenelle et cheville ouvrière du succès de Chirac, toujours dans l'ombre avant de tenter un putsch par convoitise mais qui lui en voudra ? Un technocrate qui n'avait pas sa place face aux caméras. Trop droit dans ses bottes, pas assez franchouillard pour faire l'unanimité. Notre ami né dans l'Empire de la Sublime Porte a sans doute oublié que certaines régions ont des rivalités séculaires et que l'identitié régionale varie d'une région à une autre. L'Alsace, plus petite région de France et un temps, plus riche derrière l'Ile de France est-elle prête à accueillir la désormais pauvre Lorraine ? Vaste débat. Autre débat, le PS est-il prêt à renoncer à ce qui constitue un contre-pouvoir élu qui contribue à équilibrer les rapports de force entre une France jacobine et centralisée et la France d'en bas pour reprendre une formule chère (et qui lui a couté cher) à JP Raffarin ? Vaste débat également.

+@+
 
Que certaine région "historique" réaparaisse n'est pas un mal en soit mais que penser des régions qui sont encore créer de toute piéce et de celles qui disparaissent complétement!!!
 
Au dela de ce découpage géographique n' y a t'il pas là un semblant de désengagement de l'état, un transfert de missions à nouveau pour submerger les autorités locales déjà saturées?

Que va réellement apporter ce découpage?

Ce découpage implique forcément un allègement de missions Etat que les régions devront prochainement assurer .

Quant on regarde les missions ( lourdes et financièrement importantes) que gèrent déjà les départements et les régions proprement dites, je trouve que ce nouveau visage de la France n'est que la face cachée de dérive à venir : disparités entre les regions dans des domaines publics, fin des politiques dites nationales et autonomie, on pourra voter pour un gouverneur de Région aussi ...... ?
 

Hakim-The-Dream

Men Tanja L'gouira
Le Grand Paris attendra
Le comité Balladur sur la réforme territoriale a rendu hier son rapport à Nicolas Sarkozy. Le président veut avancer… mais il met de côté le projet controversé de Grand Paris.


La reforme des territoires se fera, foi de Nicolas Sarkozy. « Je veux vraiment cette réforme, je la ferai », a confié le président de la République hier lors du petit déjeuner de la majorité. Mais peut-être pas toute la réforme. Après avoir reçu hier à midi le comité présidé par Edouard Balladur, qui lui a remis son rapport, Sarkozy a levé un peu du voile sur ses intentions.
Faute de consensus, le projet de Grand Paris, qui fait l’unanimité ou presque contre lui, pourrait bien ne pas voir le jour avant… un certain temps. « Ce sujet appelle une concertation spécifique.
Un travail de conviction doit manifestement être conduit auprès des élus en place, sans jamais perdre de vue les préoccupations des populations », a jugé le chef de l’Etat, qui attend les conclusions de son secrétaire d’Etat Christian Blanc sur le même sujet. A la mairie de Paris, où l’on plaide toujours pour Paris-Métropole, comme au conseil régional d’Ile-de-France, deux fiefs du PS, on a pris bonne note qu’il était urgent d’attendre.
Sur le reste de la réforme, en revanche, Sarkozy tient le calendrier prévu : il demande au Premier ministre de préparer un projet de loi avant l’été, afin qu’il puisse être discuté au Parlement en octobre. Parmi les points qui semblent d’ores et déjà « validés » par l’Elysée, pour reprendre l’expression d’Edouard Balladur : la confirmation du rôle des communes, qui auraient l’exclusivité de la « clause de compétence générale » permettant de traiter de tous les problèmes et non pas seulement des questions d’intérêt local ; l’achèvement de la carte de l’intercommunalité ; le rapprochement des départements et des régions qui partageraient les mêmes conseillers (restera à régler les modalités de leur élection). Il valide aussi la création de grandes métropoles qui pourraient récupérer des compétences départementales. Le comité Balladur en a répertorié onze : Lyon, Lille, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Nice, Strasbourg, Rouen, Toulon et Rennes.

« Je m’engagerai jusqu’au bout, à une voix près »

Reste le sujet qui fâche la plupart des élus, de droite comme de gauche : les fusions de départements et des régions. Sarkozy y va très prudemment : il s’agira de « les encourager sur une base volontaire ». La question de la fiscalité locale devra être traitée à part, mais Sarkozy a réaffirmé sa volonté de supprimer la taxe professionnelle sans que les collectivités locales soient lésées d’un seul centime. « Cette réforme, a conclu Sarkozy, j’y crois profondément pour une raison simple : elle est essentielle pour le pays et les Français l’attendent. Je souhaite donc qu’elle aboutisse. »
Devant les responsables de la majorité, il a été encore plus clair : « Je ferai comme pour le congrès sur les institutions : je m’engagerai jusqu’au bout, à une voix près. » Mais Balladur l’a prévenu : ce sera bien plus difficile que pour la réforme de la Constitution, car il y a beaucoup plus d’intérêts en jeu. Et beaucoup plus d’élus locaux concernés.

Le Parisien
 
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