(suite)
On te fait miroiter des formalités simplifiées sans aucun accompagnement véritablement personnalisé plus pour te faire sortir des statistiques du chomage.
Il y a d’autres manières de faire sortir des statistiques, et supprimer ce statut ne résoudra pas ce problème. En plus, c’est un faux problème, parce que les politiciens sont aussi fumistes que le/la citoyen(ne) moyen(ne) et même si ont leur met le nez sur les vrais chiffres, ils détourneront l’attention, nieront, feront tous les bricolages qu’on peut imaginer. Tout comme le citoyen moyen a banalisé le chômage de ses « semblables », le politicien, même mis devant les vrais chiffres, finirait par les banaliser avec le temps. Sortir les vrais chiffres ne fera pas de la magie.
Par contre, la question des formalités est une question importante. Quand on fait une chose n’importe comment, aussi bonne soit l’idée, si elle est appliquée n’importe comment, elle donnera toujours de mauvais résultats.
C’est le même problème qu’avec le partage du temps de travail. L’idée était un autre bonne idée (une idée alternative), pour lutter contre le chômage, il fallait répartir le temps de travail entre tout le monde. Mais elle a été appliqué n’importe comment : il fallait réduire le temps de travail à 23h pour garantir la fin du chômage, et il fallait que le partage soit appliqué partout, même si cela nécessitait des méthodes d’application propres à chaque domaine. Les politiques n’ont fait aucun des deux : la réduction du nombre d’heure n’était pas suffisante pour garantir la fin du chômage (réduction à 35h au lieu de 23h), et il y a eu des exonérations d’application et des manières de contourner, à la pelle. Le/la citoyen(ne) moyen(ne) a largement participé au sabotage aussi : il/elle voulait bien la fin du chômage, mais à condition de ne pas y contribuer lui/elle‑même (le classique « moi j’ai pas assez, mais ceux qui ont moins ils ont trop »).
C’est exactement le même bazar avec le statut auto‑entrepreneur. Une bonne idée, mais sabotée autant par les politiques, les uns pour l’avoir mal appliqué, les autres pour la saboter volontairement parce que c’est une idée de l’autre camps (2 ans d’âge mental), et tout autant sabotée par beaucoup de citoyen(ne), comme les artisan(ne)s d’une part, et par d’autres qui y ont vu des travailleurs Chinois au pas de la porte, pour les autres.
Pour que le statuts auto‑entrepreneur fonctionne bien, il faut qu’il n’y ait pas de différence entre les auto‑entrepreneurs, les patrons et les artisans, il faut le même statut pour tout le monde : une forme de statut d’auto‑entrepreneur, où les employés pourraient avoir le choix de ne plus être des employés, mais des fournisseurs de services qui négocieraient avec leurs clients (ex‑patrons qui les employaient).
Il faudrait aussi une simplification de la fiscalité, la fin des centaines de régimes particuliers et des charges forfaitaires qui sont des aberrations économiques.
Pour finir pour parler de négociation, il faut avoir les moyens de dire Non, et ça appel la mise en place d’une autre idée avec laquelle se marie bien celle du statut auto‑entrepreneur,
le revenu inconditionnel de base (financé par une fiscalité non‑contournable, simple, lisible et sans surprises).
Mais tout ça, ça s’appel le Libéralisme, et la gauche est contre, par principe, par dogme, point à la ligne.