Salam alaykoum,
Les membres manceaux de l'association Coexister, qui regroupe des jeunes de diverses confessions et des agnostiques engagés dans le dialogue interreligieux et la solidarité, pourront donner un peu de leur temps aux Restos du coeur. A l'exception de l'une d'entre eux, une jeune fille musulmane et voilée. « On lui a dit qu'avec son voile, ce ne serait pas possible », assure Alaume Houdry, le secrétaire général de Coexister, qui rapporte un incident similaire à Grenoble.
Pour l'association caritative, créée par Coluche en 1985, le port du foulard islamique enfreint en effet la « charte du bénévole », qui, outre « le respect envers toutes les personnes démunies » ou « un esprit d'équipe », prévoit une « indépendance complète à l'égard du politique et du religieux ». « C'est ancré dans notre histoire, et on tient à ce que les bénévoles ne portent ni signes religieux ni signes politiques », justifie-t-on au siège national de l'association, reconnue d'utilité publique. « Une règle qui ne s'applique évidemment pas aux bénéficiaires »...
Les membres manceaux de l'association Coexister, qui regroupe des jeunes de diverses confessions et des agnostiques engagés dans le dialogue interreligieux et la solidarité, pourront donner un peu de leur temps aux Restos du coeur. A l'exception de l'une d'entre eux, une jeune fille musulmane et voilée. « On lui a dit qu'avec son voile, ce ne serait pas possible », assure Alaume Houdry, le secrétaire général de Coexister, qui rapporte un incident similaire à Grenoble.
Pour l'association caritative, créée par Coluche en 1985, le port du foulard islamique enfreint en effet la « charte du bénévole », qui, outre « le respect envers toutes les personnes démunies » ou « un esprit d'équipe », prévoit une « indépendance complète à l'égard du politique et du religieux ». « C'est ancré dans notre histoire, et on tient à ce que les bénévoles ne portent ni signes religieux ni signes politiques », justifie-t-on au siège national de l'association, reconnue d'utilité publique. « Une règle qui ne s'applique évidemment pas aux bénéficiaires »...