Quand les régions se lancent dans le business, aïe, aïe, aïe...
4 régions pour l'exemple
Source : Capital
09/01/2013 à 06:30
Projets mal ficelés, prévisions surévaluées Bien que les conseils régionaux ne brillent pas dans les affaires, une nouvelle loi
va les autoriser à en faire plus. Inquiétant.
Ouf! Les élus des régions françaises respirent. Plus question, comme lavait prévu Nicolas Sarkozy, de les regrouper avec
leurs collègues des départements pour créer un nouveau statut de «conseiller territorial» unique. A peine arrivé à lElysée,
François Hollande a rayé dun trait de plume ce projet, censé pourtant alléger le coûteux millefeuille des collectivités locales.
Et il va présenter en lieu et place au mois de janvier une grande réforme de décentralisation donnant davantage
de pouvoir aux régions. En plus de leurs compétences actuelles (lycées, formation professionnelle, transport ferroviaire
local ), ces dernières devraient ainsi se voir confier de nouvelles attributions en matière de développement économique.
Et en particulier être autorisées à entrer au capital des entreprises sans avoir besoin dobtenir comme aujourdhui le feu vert
du Conseil dEtat, au terme dune longue procédure administrative.
Du coup, les 27 présidents de région (métropolitaines et ultramarines) exigent de prendre toute leur place dans les
comités de sélection de la nouvelle Banque publique dinvestissement (BPI), qui sera opérationnelle dici quelques semaines.
Et ils pourraient bien obtenir satisfaction au grand dam de Bercy. «Lorsquils se mettent à jouer aux banquiers daffaires,
ces gens-là ont rarement la main heureuse», déplore un technocrate de la direction du Trésor.
Ces quelques exemples lui donnent, hélas, raison.
Lorraine : le crash du bimoteur low-cost révolutionnaire
la suite sur : http://www.capital.fr/enquetes/reve...e-lancent-dans-le-business-aie-aie-aie-801760
mam
4 régions pour l'exemple
Source : Capital
09/01/2013 à 06:30
Projets mal ficelés, prévisions surévaluées Bien que les conseils régionaux ne brillent pas dans les affaires, une nouvelle loi
va les autoriser à en faire plus. Inquiétant.
Ouf! Les élus des régions françaises respirent. Plus question, comme lavait prévu Nicolas Sarkozy, de les regrouper avec
leurs collègues des départements pour créer un nouveau statut de «conseiller territorial» unique. A peine arrivé à lElysée,
François Hollande a rayé dun trait de plume ce projet, censé pourtant alléger le coûteux millefeuille des collectivités locales.
Et il va présenter en lieu et place au mois de janvier une grande réforme de décentralisation donnant davantage
de pouvoir aux régions. En plus de leurs compétences actuelles (lycées, formation professionnelle, transport ferroviaire
local ), ces dernières devraient ainsi se voir confier de nouvelles attributions en matière de développement économique.
Et en particulier être autorisées à entrer au capital des entreprises sans avoir besoin dobtenir comme aujourdhui le feu vert
du Conseil dEtat, au terme dune longue procédure administrative.
Du coup, les 27 présidents de région (métropolitaines et ultramarines) exigent de prendre toute leur place dans les
comités de sélection de la nouvelle Banque publique dinvestissement (BPI), qui sera opérationnelle dici quelques semaines.
Et ils pourraient bien obtenir satisfaction au grand dam de Bercy. «Lorsquils se mettent à jouer aux banquiers daffaires,
ces gens-là ont rarement la main heureuse», déplore un technocrate de la direction du Trésor.
Ces quelques exemples lui donnent, hélas, raison.
Lorraine : le crash du bimoteur low-cost révolutionnaire
la suite sur : http://www.capital.fr/enquetes/reve...e-lancent-dans-le-business-aie-aie-aie-801760
mam