les règles de l'islam pour la naissance d'un enfant

La naissance dans l’islam

Louanges à Allah, le Seigneur des univers, wa Salaatou wa Sallamou ‘alaa raçoullillah. Chers frères croyants, la naissance d’un enfant est une faveur d’Allah (subHaanahou wa ta’aala), qu’il accorde à qui Il veut (subHaanahou wa ta’aala). Et celui qui comprend le mieux ce bienfait d’Allah, est celui qui en est privé, et ce principe est valable pour n’importe quel bienfait d’Allah (subHaanahou wa ta’aala).

Chers croyants, Allah gloire à lui dit dans le Coran : {Allah vous a fait à partir de vous-mêmes des épouses, et de vos épouses Il vous a donné des enfants et des petits-enfants. Et Il vous a attribué de bonnes choses. Croient-ils donc au faux et nient-ils le bienfait d'Allah ?}. Sourate 16 AnHl-les abeilles, verset 72.

Et cette grâce d’Allah (subHaanahou wa ta’aala) concerne la naissance d’un enfant qu’il soit un garçon ou une fille. En effet, Allah dit également dans le Coran : {Il fait don de filles à qui Il veut, et don de garçons à qui Il veut}. Sourate 42 Acchouraa-la consultation, fin du verset 49.

Sachez chers croyants, que l’islam donne une valeur immense à la naissance d’un enfant, et il protège le principe de naissance de la meilleure façon possible. Donc pour assurer le respect du principe de naissance, il existe dans l’islam des règles et des lois justes concernant la naissance d’un enfant. Et ces règles sont universelles, parfaites, et elles ne possèdent ni injustice ni méchanceté. Car ces règles ne sont pas infectées par les souillures du Chirk (le polythéisme), et de l’idolâtrie (l’adoration des idoles), qui avaient infecté les arabes avant l’islam.

C’est pourquoi, ô serviteurs d’Allah, nous allons passer un peu de temps avec les règles de la naissance dans les lois de l’islam. Car malheureusement, la plupart des musulmans ne connaissent pas ces règles. Et la cause de cette ignorance, c’est l’éloignement des lois d’Allah (jallaa wa ‘alaa). Et le messager d’Allah (sallalahou ‘alayhi wa sallam) a dit : « Celui à qui Allah veut du bien, Il l'instruit dans la religion ». Hadith rapporté par les imams AlBoukhari et Mouslim (raHimahoumallahou).

Chers frères dans l’islam, la joie lors de la naissance d’un enfant est un sentiment naturel, parce que le père et la mère imaginent leur enfant comme leur propre prolongement, et comme une préservation de leur rappel. ِCependant parmi les coutumes de l’époque avant l’islam, la préférence etait aux garçons. C'est-à-dire que lorsqu’il était annoncé qu’un garçon venait de naître, les gens étaient alors heureux. Mais lorsqu‘on annonçait la naissance d’une fille, alors ce jour était considéré par les gens comme une maudit. Et Allah (soubHanahou wa ta’aala) nous informe dans le coran de cette injustice qui existait chez les arabes avant l’islam, en effet Allah dit : {Et lorsqu'on annonce à l'un d'eux une fille, son visage s'assombrit et une rage profonde [l'envahit]. Il se cache des gens, à cause du malheur qu'on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l'enfouira-t-il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement !}. Sourate 16 AnnaHl-les abeilles, versets 58 et 59.

Chers croyants, l’islam est alors venu, et a effacé ces coutumes néfastes, et il fut alors instauré la règle suivante : la naissance d’un enfant, garçon ou fille, est un don d’Allah (soubHanahou wa ta’aala). D’ailleurs, l’islam nous montre la grande valeur d’avoir des filles. En effet, le messager d’Allah "(sallalahou ‘alayhi wa sallam) a dit : « Celui qui a élève deux filles jusqu'à leur puberté, sera avec moi, au jour de la résurrection, comme ces deux doigts (l'index et le majeur) ». Hadith rapporté par l’imam Mouslim (raHimahoullah).
Le prophète (sallalahou ‘alayhi wa sallam) a également dit : « Celui qui se prive de la moindre des choses pour ses filles, et qui s’en occupe correctement, alors elles seront pour lui un bouclier contre le feu de l’enfer ». Hadith rapporté par les imams AlBoukhari et Mouslim (raHimahoumallahou).
Les musulmans doivent donc craindre Allah, et être satisfaits de ce que Allah leur a donné, garçon ou fille, et ils doivent se purifier des coutumes néfastes de l’époque avant l’islam. Voilà pour le premier principe.

Chers frères dans l’islam, en ce concerne la formulation des félicitations à l’occasion d’une naissance, le musulman se doit de dire aux parents ce que nous a enseigné le messager d’Allah (sallalahou ‘alayhi wa sallam) : « Baarakallahou fi-l-mawhouubi, wa chakarta-l-waahiba, wa balagha achuddahou, wa rrouziqta birrahou ». C'est-à-dire : « Qu’Allah bénisse ce qu’Il t’a accordé (cet enfant), et puisses-tu être envers celui qui te l’a accordé. Puisse-t-il (cet enfant) attendre sa pleine maturité et être bon envers toi ».
Et à cette formulation, les parents répondent : « baarakallahou laka, wa baaraka ‘alayka wa jazaakallahou khayrran wa razaqaka-llahou misslahou, wa ajzala ssawaabaka ». C'est-à-dire « Qu’Allah t’accorde Ses bénédictions, et répande celles-ci sur toi ! Qu’Allah te récompense d’une bonne récompense, t’accorde un enfant comme le mien et te donne une rétribution abondante ». Tiré de HiSnou-l-mouslim-lacitadelle du musulman, chapitre 47.
 
Chers croyants, au moment où l’enfant vient de naître, l’islam nous appelle à accomplir des actes afin qu’Allah (soubHanahou wa ta’aala) protège cet enfant. En effet, il est conseillé de réciter le Azaan dans l’oreille droite, et al iqaama dans l’oreille gauche.
Et l’imam ibn-l-Qayim (rahimahoullah) explique l’importance de réciter le Azaan , en disant : « C’est la première des choses qu’entend l’enfant. Ce ne sont pas des tambours, ni des chansons, de la musique ou des cris (…)Cette parole du Azzan rassemble la grandeur et la puissance d’Allah : « Allahou Akbar, Allahou Akbar ». Et les paroles du Azaan contiennent la parole de l’unicité d’Allah : la chahada (l’attestation), qui est la porte qui fait rentrer l’enfant dans l’islam. Réciter le Azzan c’est donc comme initier l’enfant à l’hymne de l’islam, lorsqu’il vient à peine d’entrer dans cette vie. Et c’est cette même parole de l’unicité d’Allah que doit réciter le musulman avant de quitter cette vie, comme nous l’a enseigné le messager d’Allah (sallalahou ‘alayhi wa sallam). Ainsi la parole de l’unicité d’Allah sera la première et la dernière parole que l’individu aura écouté dans cette vie ». L’imam ibn-l-qayim (rahimahoullah) explique également que le fait de réciter le Azaan dans l’oreille droite permet de faire éloigner ChayTann de cet enfant. Car ChayTann, ne peut pas rester à l’endroit où le Azann est récité.

Chers frères dans l’islam, d’après un hadith rapporté par les imams Al Boukhari et Mouslim (rahimahoumallah), il est également conseillé que l’enfant suce une date préalablement mâchée. Et ceci doit encore être réalisé dans les premiers moments avant même que l’enfant n’ait avalé quelque chose.
D’ailleurs parmi les devoirs des parents envers leur enfant, la mère doit lui donner de son lait. En effet, Allah dit dans le Coran : {Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets}. Sourate 2 Albaqara-la vache, verset 233.
L’allaitement est donc une obligation pour la mère de l’enfant. Si la mère ne veut pas se fatiguer à donner de son lait à son enfant, alors qu’elle n’a aucune excuse, elle aura alors délaissé un devoir envers sa fille ou son fils. En effet, le lait de la mère ne se remplace pas par d’autres laits, sauf si cela est nécessaire pour la santé de la mère ou de l’enfant. Et la preuve de cela, c’est qu’Allah (soubHanahou wa ta’aala) est celui qui a créé l’enfant, et qui a fait que la puissance et la richesse nutritive de l’enfant se trouve dans la poitrine de se mère. Alors qu’Allah, le connaisseur de toute chose, sait qu’il existe également le lait de vache, de brebis, de chèvre, et tout autre lait d’origine animale. Cependant, Allah (soubHanahou wa ta’aala), par Sa sagesse, a choisit pour l’enfant le lait de sa mère. Et la médecine actuelle, a prouvé scientifiquement, de ce que Allah nous as comblé comme bienfaits à travers l’allaitement. En effet, il est prouvé que le lait maternel, par ses caractéristiques nutritionnelles et de croissance pour l’enfant, est irremplaçable, et ceci quelque soit le lait choisi. Si la mère musulmane est au courant de l’importance de l’allaitement, et bien chère sœur dans l’islam, tu dois savoir qu’il n’est pas permis à une femme croyante de nuire à son enfant, en le privant de son lait maternel, car ce lait est une richesse et un bienfait d’Allah pour cet enfant. Et Allah (soubHanahou wa ta’aala) dit dans le Coran :{ La mère n'a pas à subir de dommage à cause de son enfant, ni le père, à cause de son enfant}. Sourate 2 Albaqara-la vache, verset 233.
Et sachez chers croyants comme il est dit souvent : « un esprit saint dans un corps saint ».

Chers croyants, sachez également que la Sounnah recommande fortement de sacrifier une bête à la naissance d’un enfant selon les moyens financiers de la famille, et selon quasiment les mêmes conditions que le sacrifice de ‘Aïd al AdHa. Cette pratique est appelée «al-aqiqaah» et doit se faire (si possible) le septième jour après la naissance, sinon il est permis de la réaliser le quatorzième ou le vingt et unième jour après la naissance, comme nous a informé ‘Aïcha (radiyallahou ‘anha). Certains savants ont même affirmé que c’est une pratique obligatoire. Dans tous les cas, le prophète (sallalahou ‘alayhi wa sallam) a dit: « à chaque nouveau-né une aqîqah. Faites couler le sang (de la bête) et éloignez de (l’enfant) tout ce qui peut lui faire mal».Hadith rapporté par les imams AlBoukhari, Attirmizi et An-Nassa'i.
Le messager d’Allah (sallalahou ‘alayhi wa sallam) a dit également : «Tout enfant est tributaire de son Aqîqah, qui sera égorgée le septième jour après sa naissance, jour où un prénom lui est donné et ses cheveux coupés (s’il s’agit d’un garçon)». Hadith rapporté par les imams AlBoukhari, An-Nassa'i, et Abou Dawoud.
Concernant la bête à sacrifier, la mère des croyants Aïcha (radiyallahou ‘anha) rapporte que le Messager (sallalahou ‘alayhi wa sallam) a dit: «Sacrifiez pour le garçon deux moutons similaires (ou brebis), et un (ou une) pour la fille». Hadith rapporté par les imams Ahmed et attirmizi.

Enfin chers croyants, comme nous l’avons dit dans un hadith, c’est pendant le jour de la ‘aquiqaa, qu’il faut couper les cheveux de l’enfant si c’est un garçon, afin de donner le poids des cheveux en argent, aux personnes pauvres etc…
Et c’est aussi en ce jour qu’il se doit de choisir le nom de l’enfant. Et les hadiths nous informent que les noms les plus aimés par Allah sont ‘Abdoullah et ‘Abdourahman. Il est également conseillé d’appeler son enfant à partir du mot ‘abd et en citant un attribut d’Allah : comme ‘Abdallalmalik, ‘Abdarrahiim, etc… Il est également conseillé de nommer un enfant par le nom de prophètes, de compagnons, ou de gens vertueux. Utilisez donc ces noms aimés par Allah, et laissez tomber les noms qui prêtent à confusion, et qui ne sont pas acceptés par l’islam.
Ô Allah guide nous, et facilite nous tout ce que Tu aimes et Te satisfait. Aamiine, et louanges à Allah, le Seigneur des univers, c'est-à-dire: Al hamdulillahi-r-rabbi-l-‘aalamiin.
 
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