Wesh, lâchez votre "comme"(*) et bonne lecture !
Tout petit déjà, j'étais athée. Je ne réfutais pas l'existence de Dieu, non, le fait est que je développai un nouvel athéisme ; je ne croyais pas en l'Amour.
Je cultivais cette conviction dans le jardin de ma morne tristesse. Bien que convaincu de la véracité de ma thèse, je cherchais cependant à m'en libérer, créant ainsi le paradoxe qui me définissait. Ayant parcouru les terres, les cieux et l'espace, je fus dans l'incapacité de trouver la femme qui aurait démenti ce à quoi je m'accrochais vigoureusement, à défaut d'alternative plus joyeuse. Heureusement, le destin en a voulu autrement. Cette volonté se manifesta un soir où la lune était à demi-pleine, sous les traits d'une jeune fille.
Je n'étais pas sûr qu'elle appartenait à ce monde, tant elle ne ressemblait à aucune créature connue. Un halo de pureté ensevelissait son visage si harmonieux dans les sables d'une passion qui m'était nouvelle, agréable, et qui sélançait de mon coeur en déclin, pour se projeter au delà de mon corps et sinscrire sur le ciel en étoile brillante, baptisée à ton nom, que je ne connaissais pas encore, mais qui m'inspirait par son hypothétique beauté des propos éloquents sur la physionomie parfaite de cet ange déchu d'un royaume divin. Car c'est bien de la lumière qui se dégageait de ses yeux pétillants de jeunesse, laissant entrevoir ce à quoi je ne croyais pas par le passé.
Cet instant-là, en plus d'être chargé de magie, d'émotion et de sentiments indomptables, s'avérerait décisif, à l'échelle de mon existence, dès lors perturbée, bouleversée au plus haut point. Je me sortis hâtivement de ces réflexions stériles pour m'adonner à la contemplation de cette sainte entité, au dessus de laquelle scintillait dans les ténèbres de la nuit une auréole dorée, que je considérais visible par moi seul, dépositaire de ce privilège tant convoité, élu de la nature.
Mon coeur battait si fort qu'il ne battait plus, sensation qui provoquait un vif émoi en mon moi intérieur. Devais-je céder à la tentation, m'était-il alloué d'exprimer pleinement ce nouvel amour, au risque de souiller ce corps, cette âme, tous deux immaculés ? J'étais désemparé devant ce dilemme qui me narguait. J'étais faible devant cette nymphe qui me possédait. J'étais...Non, je n'étais plus. J'avais atteint un niveau de conscience supérieur à la simple existence mortelle, charnelle, infiniment...éphémère.
Par delà les limites du métaphysique, j'étais aux portes de l'Eden. Je risquai un pas, timidement. Et puis un autre, et encore un autre...Je m'étais surpris entrain de courir. Je me sentais léger, incroyablement léger, comme dépossédé de toute essence matérielle, de toute contrainte physique.
Etait-ce la mort ? Rien n'y faisait. Mort ou vif, je devais la revoir. Je mélançais alors avec toute l'ardeur dont je pouvais faire preuve vers cette silhouette séraphine au loin, et avec une fièvre véhémente, je me laissais choir dans ses bras doucereux. Elle me regardait avec une bienveillance que je trouvais exacerbée, presque gênante. Elle me privait de mes sens, par le seul pouvoir de son index sur mes lèvres atrophiées, par la seule magie de ses yeux angéliques. Je me sentais fort, revigoré, ressuscité si j'eusse été mort.
Serait-ce cela, l'Amour ?
(*) Taipan B***, écoutez c'est du lourd
Tout petit déjà, j'étais athée. Je ne réfutais pas l'existence de Dieu, non, le fait est que je développai un nouvel athéisme ; je ne croyais pas en l'Amour.
Je cultivais cette conviction dans le jardin de ma morne tristesse. Bien que convaincu de la véracité de ma thèse, je cherchais cependant à m'en libérer, créant ainsi le paradoxe qui me définissait. Ayant parcouru les terres, les cieux et l'espace, je fus dans l'incapacité de trouver la femme qui aurait démenti ce à quoi je m'accrochais vigoureusement, à défaut d'alternative plus joyeuse. Heureusement, le destin en a voulu autrement. Cette volonté se manifesta un soir où la lune était à demi-pleine, sous les traits d'une jeune fille.
Je n'étais pas sûr qu'elle appartenait à ce monde, tant elle ne ressemblait à aucune créature connue. Un halo de pureté ensevelissait son visage si harmonieux dans les sables d'une passion qui m'était nouvelle, agréable, et qui sélançait de mon coeur en déclin, pour se projeter au delà de mon corps et sinscrire sur le ciel en étoile brillante, baptisée à ton nom, que je ne connaissais pas encore, mais qui m'inspirait par son hypothétique beauté des propos éloquents sur la physionomie parfaite de cet ange déchu d'un royaume divin. Car c'est bien de la lumière qui se dégageait de ses yeux pétillants de jeunesse, laissant entrevoir ce à quoi je ne croyais pas par le passé.
Cet instant-là, en plus d'être chargé de magie, d'émotion et de sentiments indomptables, s'avérerait décisif, à l'échelle de mon existence, dès lors perturbée, bouleversée au plus haut point. Je me sortis hâtivement de ces réflexions stériles pour m'adonner à la contemplation de cette sainte entité, au dessus de laquelle scintillait dans les ténèbres de la nuit une auréole dorée, que je considérais visible par moi seul, dépositaire de ce privilège tant convoité, élu de la nature.
Mon coeur battait si fort qu'il ne battait plus, sensation qui provoquait un vif émoi en mon moi intérieur. Devais-je céder à la tentation, m'était-il alloué d'exprimer pleinement ce nouvel amour, au risque de souiller ce corps, cette âme, tous deux immaculés ? J'étais désemparé devant ce dilemme qui me narguait. J'étais faible devant cette nymphe qui me possédait. J'étais...Non, je n'étais plus. J'avais atteint un niveau de conscience supérieur à la simple existence mortelle, charnelle, infiniment...éphémère.
Par delà les limites du métaphysique, j'étais aux portes de l'Eden. Je risquai un pas, timidement. Et puis un autre, et encore un autre...Je m'étais surpris entrain de courir. Je me sentais léger, incroyablement léger, comme dépossédé de toute essence matérielle, de toute contrainte physique.
Etait-ce la mort ? Rien n'y faisait. Mort ou vif, je devais la revoir. Je mélançais alors avec toute l'ardeur dont je pouvais faire preuve vers cette silhouette séraphine au loin, et avec une fièvre véhémente, je me laissais choir dans ses bras doucereux. Elle me regardait avec une bienveillance que je trouvais exacerbée, presque gênante. Elle me privait de mes sens, par le seul pouvoir de son index sur mes lèvres atrophiées, par la seule magie de ses yeux angéliques. Je me sentais fort, revigoré, ressuscité si j'eusse été mort.
Serait-ce cela, l'Amour ?
(*) Taipan B***, écoutez c'est du lourd