La Religion de l'Amour (Ibn Arabi)

Dormeur

zzz...zzz...zzz...
Mon cœur est devenu capable

D’accueillir toute forme.

Il est pâturage pour gazelles

Et abbaye pour moines !



Il est un temple pour idoles

Et la Ka’ba pour qui en fait le tour,

Il est les tables de la Thora

Et aussi les feuillets du Coran !



La religion que je professe

Est celle de l’Amour.

Partout où ses montures se tournent

L’amour est ma religion et ma foi.
 

kolargool

schtroumpf CoCo
VIB
Mon cœur est devenu capable

D’accueillir toute forme.

Il est pâturage pour gazelles

Et abbaye pour moines !



Il est un temple pour idoles

Et la Ka’ba pour qui en fait le tour,

Il est les tables de la Thora

Et aussi les feuillets du Coran !



La religion que je professe

Est celle de l’Amour.

Partout où ses montures se tournent

L’amour est ma religion et ma foi.


J’apprécie énormément ce album.

dont :

Cet Amour N'est Pas Chose Facile

http://www.youtube.com/watch?v=dzv39dPo-Zo
 
C’est un fait remarquable qu’aujourd’hui – et ce depuis plus d’un siècle – l’Islam est traversé par un certains nombres de courants prétendant opérer un retour au souffle originel de cette religion. Il faut avouer que les tentatives pour enjamber les siècles et faire retour à ce que d’aucuns pensent être ’’l’Islam du Prophète’’ n’ont abouti bien souvent qu’à appauvrir l’Islam et à le vider de sa substance.

Comme toujours dans l’œuvre d’Ibn ‘Arabi, les
interprétations les plus profondes ont leur ultime justification dans le Coran
et le Hadith. En retour, l’exégèse du grand mystique restitue aux deux sources
fondamentales de l’Islam leur ampleur et leur profondeur. C’est ainsi que dans
ce chapitre des Futuhat, Ibn ‘Arabi déclare que tout son
enseignement a ses racines dans les profondeurs et les lumières du Coran :

« Ainsi, tout ce dont nous parlons dans
nos assemblées et nos œuvres écrites provient de la Présence du Coran et
de ses trésors : J’en ai reçu la clé de la compréhension et le soutien
spirituel qui lui est propre (al-imdad minhu). Tout cela afin de ne
pas sortir du Coran car rien de plus élevé ne peut être accordé : Seul en
connaît la valeur celui qui y a goûté, qui en a contemplé la demeure
initiatique comme un état
intérieur et à qui le Réel parle [en lui projetant des versets] sur l’intime de
son être (fi sirrihi). »

Pour
saisir ce qui fonde la possibilité de dépasser le simple sens littéral du
Coran, il faut méditer un important hadith qui occupe une place discrète mais
centrale dans l’enseignement d’Ibn ‘Arabi
إِنَّ
لِلْقُرْآنِ
بَطْناً
وَظَهْراً
وَحَدّاً
وَمَطْلعاً
Ainsi,
pour Ibn ‘Arabi, chaque verset a, d’une part, un sens extérieur clair et
accessible à tout croyant et, d’autre part, des sens intérieurs qui ne se
révèlent qu’à celui qui chemine vers le Réel (al-Haqq). Ce hadith – et
en particulier la notion de matli‘ – est le fondement scripturaire des
interprétations spirituelles d’Ibn ‘Arabi et il est le garant de l’orthodoxie
de sa démarche.
 
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