Perso, ce qui me crispe, c'est plutôt ça : (extrait de l'article du Parisien posté par
@bobbymorane) :
"Il y a d'abord les demandes personnelles : une absence pour assister à une cérémonie religieuse, un aménagement du temps de travail pour faire une prière, le fait de porter un signe religieux. Les cadres doivent traiter ces questions comme n'importe quelle demande personnelle. I
l y en a ensuite d'autres, plus radicales et transgressives, comme de ne pas travailler avec une femme ou le refus d'accomplir certaines tâches. Cela représente 12 % des cas rencontrés, contre 6 % il y a deux ans. C'est donc un chiffre à prendre en compte. D'autant que les demandes sont collectives avec des salariés dans des positions radicales et des manageurs débordés. L'entreprise doit alors avoir une ligne très claire et sanctionner, car le piège est de laisser ce genre de choses passer puis de se faire piéger. Ces cas, les plus conflictuels, se concentrent dans quelques entreprises : les transports, la logistique, le bâtiment, le maraîchage et dans les banlieues."
Religion au travail : «Une sensibilité accrue depuis les attentats de janvier»
Que l'on porte un signe religieux ou qu'on utilise sa pause pour prier, pas de souci car la loi donne ce droit. Mais que certains arguent de leurs croyances religieuses pour discriminer d'autres personnes (comme refuser de travailler avec un représentant de l'autre sexe), c'est un peu trop fort de café. Surtout s'ils accusent leur manager de les discriminer ou de ne pas respecter leur religion alors qu'eux-mêmes demandent à pouvoir discriminer autrui
.
De même, le refus d'accomplir certaines tâches me rappelle un article passé sur ajib qui se réjouissait qu'un homme de confession musulmane travaillant dans un supermarché britannique ait obtenu auprès de son employeur (Tesco si mes souvenirs sont bons) de ne pas avoir à toucher de l'alcool ou des aliments haram... Bah non, faut être cohérent aussi : si tu ne veux pas toucher du bacon et de la bière, tu ne postules pas pour un emploi dans un supermarché anglais. Si tu ne veux pas mettre tes mains dans le cambouis, tu ne deviens pas garagiste. La religion ne doit pas non plus être un passe-droit.
Enfin, heureusement, ces cas restent rares (12% des demandes selon l'étude), mais semblent progresser rapidement.