la renaissance amazighe au Maroc ( Renaissance berbère au Maroc)

salut


voici un artcile ancien qui date de Janvier 1995 :


APRÈS DEUX MILLE ANS DE MÉPRIS

Renaissance berbère au Maroc

E N décidant, le 20 août 1994, que la langue des Berbères, le tamazight, parlée par plus d’un tiers de la population du Maroc, serait désormais enseignée « au moins au niveau du primaire », le roi Hassan II a pris une décision qui fera date. Elle ouvre la voie, dans l’ensemble du Maghreb, à une réparation historique à l’égard de la communauté berbère, dont la culture, l’identité et les droits ont été longtemps méprisés. Partout, les associations se multiplient, les revendications se précisent, les avancées s’accumulent, au point que beaucoup n’hésitent plus à parler d’une véritable renaissance berbère.
Par Joël Donnet« Les Arabes, dehors ! » Ce cri, à Outerbate, dans le Haut-Atlas, ou dans d’autres régions montagneuses, est devenu de plus en plus fréquent. Dans sa radicalité excessive, il traduit l’effervescence que connaît, partout au Maroc, le mouvement berbère. En seulement quatre mois, la communauté amazigh (1) s’est engagée sur la voie d’un véritable bouleversement.

Les Berbères revendiquent une présence au Maghreb vieille de cinq mille ans. Le 12 janvier - Nouvel An, selon leur calendrier -, ils entameront l’année 2945. Géographiquement, leur communauté s’étend sur près de 5 millions de kilomètres carrés, de la frontière égypto-libyenne à l’Atlantique, et des côtes méditerranéennes au Niger, au Mali et au Burkina (les Touaregs aussi sont des Imazighen - ces « nomades » descendent, comme le mot l’indique, des Numides - et sont les seuls à avoir conservé, à travers les âges, leur écriture, le tifinagh). Quant à l’origine du mot « berbère », elle remonte à la culture gréco-latine, le terme barbarus désignant l’étranger à la cité, celui qui « ne sait pas parler » (ou seulement par des balbutiements, d’où l’onomatopée « bar-bare »), par extension, le « non-civilisé », le « sauvage », la « brute »... Cela explique pourquoi, sans renier totalement ce mot, les Berbères préfèrent le nom qu’ils se donnent dans leur langue, les Imazighen. Guerriers valeureux, réfugiés dans les montagnes lors des invasions aussi bien romaine (cf. la Guerre de Jugurtha, de Salluste) qu’arabe (cf. l’Histoire des Berbères, d’Ibn Khaldoun), ils surent résister avec succès au pouvoir central des sultans marocains (2) et eurent un rôle majeur dans la lutte contre la colonisation française et espagnole (3). Le protectorat tenta bien de jouer sur leurs spécificités (4) mais ne parvint pas à les rallier. Cependant, cette tentative de « débauchage colonial » bloqua pour longtemps toute revendication berbère, vite assimilée au « parti colonial » et à des visées sécessionnistes.

Presque tout le monde s’accorde désormais pour reconnaître que, les conquérants arabes du IXe siècle ayant été peu nombreux, la très grande majorité des Marocains a du sang berbère. Ce qui ne signifie pas nécessairement qu’ils sont berbérophones, plusieurs tribus ayant été arabisées de force très tôt, en particulier le long des côtes de l’Atlantique (5). Un blocage psycho-politique persistant avait empêché, jusqu’au recensement de septembre 1994, que soit demandé aux gens s’ils parlaient une langue berbère. Dans l’attente du dépouillement, les estimations avancées vont de 33 % à 80 % ! Le régime marocain fait preuve, depuis deux ou trois ans, d’une volonté d’ouverture. On l’a vu notamment avec la libération des prisonniers politiques ou encore la destruction du bagne de Tazmamart. Parallèlement fleurissent des associations culturelles berbères d’un type nouveau.




suite :http://www.monde-diplomatique.fr/1995/01/DONNET/1115.html
 
salut



(1) Le terme « amazigh », masculin, signifie « homme libre ». Le féminin « tamazight » lui est généralement préféré pour désigner la langue. Le pluriel est « imazighen ».

(2) Pour ces poches de résistance, on parle alors de « bled siba », par opposition au « bled makhzen » contrôlé par l’administration centrale.

(3) La « pacification » française se solda, entre 1907 et 1935, par 37 000 morts dans les rangs de l’armée coloniale, plus que durant la guerre d’Algérie (1954-1962) ; l’occupation du nord du Maroc par l’Espagne, commencée en 1906, fut marquée par l’insurrection des Berbères du Rif que dirigeait Abd El Krim, fondateur d’une éphémère « République du Rif ».

en faite , on dit la pacification des tribues berberes
 
samut Spar

Je sais surtout le Nummero 3

car on savait pas et ces infos ne se trouvent pas dans nos programmes scoalires marocaines

D ailleurs cette Info 3 ; je l ai deja trouvè par hasard dans un artcile ecrite pas un Historien francais , ceci il y " ans un peu pres et je l avais postè dans un forum marocain ( yabiladi exactement )

Mais je crois que les marocains ne lisent pas ces choses et ne s interessent pas



L Information : association marocaine de recherce et d echange culturelle fondèee en

1967 , est aussi une importante Information car cela montre bien que les revendications amazighes sont anciennes et que les imazighen marocains n ont pas attendu les Kabyles pour revendiquer ca comme certains amazighopes essaient de faire croire aux marocains
 

chleuh pur

achilhi
CERTES nous aimons notre histoire et notre origine mais qu il soit indicte par des etrangers les personnes avises ne l accepterons jamais. la definition amazigh est fabriquee de toute piece par des colons ou desgens qui les suivent sans raison .on les voit tirer vers les juifs et repandre la haine contre les arabes. lorsqu on vous demande de ne s exprimer qu en francais;en englais en ou en amazigh et pas en arabe qu est ce que ca signifie n ai je pas raison!
 
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