"Moins d'un an après le lancement de sa première ligne de production à Tanger, Renault s’apprête à mettre en service dans quelques mois une seconde ligne qui lui permettra de fabriquer au Maroc 350 000 Dacia par an.
85% des voitures fabriquées par Renault au Maroc prennent la direction de l'Europe (Photo G Tur)
MAROC / FRANCE. La présence de Renault au Maroc ne date pas d'hier. A Casablanca, le fabricant français possède déjà avec la Somaca un site d'assemblage dont il contrôle 80% du capital. Les marques Renault et Dacia sont leaders au Maroc. Elles totalisent 36% de parts de marché.
Mais l'usine de Melloussa, située entre la ville de Tanger et le port de Tanger Med, occupe une toute autre dimension. Quand la seconde ligne de production fonctionnera, Renault aura investit au total 1,1 mrd € sur le site. 45 M€ ont été nécessaire pour aplanir les collines du Rif et déplacer neuf millions de m3 de terre.
Au départ prévu pour la fabrication de Renault et de Nissan, le projet Melloussa a été revu à la baisse, crise oblige. Mais les Marocains ne désespèrent pas de voir Nissan rejoindre Renault à moyen terme.
Ouverte en février 2012, l'usine produit les modèles low cost Dacia Lodgy et Dacia Dokker. La première ligne de production bénéficie d'une capacité de 170 000 véhicules par an. Mais le site de 314 hectares est calibré pour fabriquer 350 000 véhicules an. En 2013, jusqu'à 60 voitures pourront sortir chaque heure des deux lignes de production. L’Europe absorbe 85% des Dacia exportées.
6 000 emplois directs à court terme
« Notre usine ne rejette ni carbone ni liquides industriels. Elle fonctionne avec des énergies renouvelables » se félicite Michel Faivre-Duboz, directeur général de Renault Maroc, à l'occasion d'une visite organisée dans la cadre d'une mission conduite par Finance Conseils en Méditerranée et le cluster Paca Logistique. « Avec Dacia, nous nous attaquons au marché de l'occasion. Cette marque connait une croissance exceptionnelle. Pour répondre à la demande, il nous fallait un second site en plus de celui de Roumanie. »
Pour l'instant, Renault emploie 4 000 personnes à Melloussa, dont seulement une trentaine d'expatriés et 150 experts étrangers venus assurer des missions ponctuelles. L'usine devrait faire vivre d'ici 2015 plus de 6 000 salariés. Elle génèrera alors 30 000 emplois indirects.
Renault n'a pas choisi le Maroc en raison de son marché intérieur. Le parc auto marocain dépasse à peine deux millions de véhicules, avec 120 000 voitures neuves vendues chaque année. Non, ce sont les bas salaires et la possibilité d'exporter facilement sa production via le port de Tanger Med qui ont séduit Renault. « Le Maghreb s'est imposé comme une évidence, et avec Tanger Med le Maroc » explique Michel Faivre-Duboz. « L'heure de travail chargée revient ici à 5 € contre 30 € en France. Nous avons relativement peu investit en robots sur notre site de Melloussa. Beaucoup d'opérations restent manuelles. »
la suite sur le lien.
Gérard Tur, à TANGER"
http://www.econostrum.info/Renault-va-lancer-sa-seconde-ligne-de-production-a-Tanger_a12432.html
"Great kingdom Of Marocco
When the dream become reality"
Propos tenus par Sir Winston Leonard Spencer-Churchill à Casablanca le 01/04/1943
85% des voitures fabriquées par Renault au Maroc prennent la direction de l'Europe (Photo G Tur)
MAROC / FRANCE. La présence de Renault au Maroc ne date pas d'hier. A Casablanca, le fabricant français possède déjà avec la Somaca un site d'assemblage dont il contrôle 80% du capital. Les marques Renault et Dacia sont leaders au Maroc. Elles totalisent 36% de parts de marché.
Mais l'usine de Melloussa, située entre la ville de Tanger et le port de Tanger Med, occupe une toute autre dimension. Quand la seconde ligne de production fonctionnera, Renault aura investit au total 1,1 mrd € sur le site. 45 M€ ont été nécessaire pour aplanir les collines du Rif et déplacer neuf millions de m3 de terre.
Au départ prévu pour la fabrication de Renault et de Nissan, le projet Melloussa a été revu à la baisse, crise oblige. Mais les Marocains ne désespèrent pas de voir Nissan rejoindre Renault à moyen terme.
Ouverte en février 2012, l'usine produit les modèles low cost Dacia Lodgy et Dacia Dokker. La première ligne de production bénéficie d'une capacité de 170 000 véhicules par an. Mais le site de 314 hectares est calibré pour fabriquer 350 000 véhicules an. En 2013, jusqu'à 60 voitures pourront sortir chaque heure des deux lignes de production. L’Europe absorbe 85% des Dacia exportées.
6 000 emplois directs à court terme
« Notre usine ne rejette ni carbone ni liquides industriels. Elle fonctionne avec des énergies renouvelables » se félicite Michel Faivre-Duboz, directeur général de Renault Maroc, à l'occasion d'une visite organisée dans la cadre d'une mission conduite par Finance Conseils en Méditerranée et le cluster Paca Logistique. « Avec Dacia, nous nous attaquons au marché de l'occasion. Cette marque connait une croissance exceptionnelle. Pour répondre à la demande, il nous fallait un second site en plus de celui de Roumanie. »
Pour l'instant, Renault emploie 4 000 personnes à Melloussa, dont seulement une trentaine d'expatriés et 150 experts étrangers venus assurer des missions ponctuelles. L'usine devrait faire vivre d'ici 2015 plus de 6 000 salariés. Elle génèrera alors 30 000 emplois indirects.
Renault n'a pas choisi le Maroc en raison de son marché intérieur. Le parc auto marocain dépasse à peine deux millions de véhicules, avec 120 000 voitures neuves vendues chaque année. Non, ce sont les bas salaires et la possibilité d'exporter facilement sa production via le port de Tanger Med qui ont séduit Renault. « Le Maghreb s'est imposé comme une évidence, et avec Tanger Med le Maroc » explique Michel Faivre-Duboz. « L'heure de travail chargée revient ici à 5 € contre 30 € en France. Nous avons relativement peu investit en robots sur notre site de Melloussa. Beaucoup d'opérations restent manuelles. »
la suite sur le lien.
Gérard Tur, à TANGER"
http://www.econostrum.info/Renault-va-lancer-sa-seconde-ligne-de-production-a-Tanger_a12432.html
"Great kingdom Of Marocco
When the dream become reality"
Propos tenus par Sir Winston Leonard Spencer-Churchill à Casablanca le 01/04/1943