Puisque les élections américaines ont lieu tous les 4 ans, il serait aberrant que ce pays continue d'être au centre de la médiation du conflit israélo-palestinien, juge et partie, moralisateur et violeur de principes moraux.
Edito la vie eco
Est-ce une surprise ? Malheureusement non. Le 31 octobre, les Etats-Unis, pays le plus en mesure dapporter son aide pour la résolution du conflit israélo-palestinien, ont voté contre ladhésion de la Palestine en tant que 195e membre de lOrganisation des Nations Unies pour léducation, la science et la culture (Unesco). Un pas à connotation plus symbolique que formelle pour ce pays qui lutte pour récupérer ses terres et son statut dEtat, pourtant reconnu formellement par le système des Nations Unies depuis le vote de la résolution 181, en 1947 déjà. La Palestine est donc devenue membre de lUnesco, ce qui lui permet de se faire reconnaître une souveraineté culturelle entière sur des territoires et une histoire. LUnesco se voit privée de 22% de ses recettes annuelles, puisque les Etats-Unis ont décidé de suspendre leur contribution. Et ces Etats-Unis voient leurs tentatives de se rapprocher du monde arabe, affirmées par le discours de leur président au Caire, un 4 juin 2009, seffriter.
Ce 4 juin 2009, Barack Obama parlait pourtant dun «nouveau départ». Le 24 septembre 2010 devant lassemblée générale des Nations Unies, il sétait engagé à mettre tout son poids dans la balance pour que les négociations directes israélo-palestiniennes mettent fin au conflit, appelant à un traité de paix et donnant rendez-vous à la communauté mondiale, un an après, pour «un accord qui nous mènera à accueillir un nouveau membre des Nations Unies : un État de Palestine indépendant vivant en paix avec Israël». Le 19 mai 2011, dans un discours sur le printemps arabe, il allait plus loin en évoquant deux Etats partagés sur la base des lignes de juin 1967. En septembre 2011, devant cette même assemblée de lONU il piétinait, toute honte bue, ses deux ans de promesses.
http://www.lavieeco.com/news/edito/rendez-le-prix-nobel-m.-obama--20616.html
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Est-ce une surprise ? Malheureusement non. Le 31 octobre, les Etats-Unis, pays le plus en mesure dapporter son aide pour la résolution du conflit israélo-palestinien, ont voté contre ladhésion de la Palestine en tant que 195e membre de lOrganisation des Nations Unies pour léducation, la science et la culture (Unesco). Un pas à connotation plus symbolique que formelle pour ce pays qui lutte pour récupérer ses terres et son statut dEtat, pourtant reconnu formellement par le système des Nations Unies depuis le vote de la résolution 181, en 1947 déjà. La Palestine est donc devenue membre de lUnesco, ce qui lui permet de se faire reconnaître une souveraineté culturelle entière sur des territoires et une histoire. LUnesco se voit privée de 22% de ses recettes annuelles, puisque les Etats-Unis ont décidé de suspendre leur contribution. Et ces Etats-Unis voient leurs tentatives de se rapprocher du monde arabe, affirmées par le discours de leur président au Caire, un 4 juin 2009, seffriter.
Ce 4 juin 2009, Barack Obama parlait pourtant dun «nouveau départ». Le 24 septembre 2010 devant lassemblée générale des Nations Unies, il sétait engagé à mettre tout son poids dans la balance pour que les négociations directes israélo-palestiniennes mettent fin au conflit, appelant à un traité de paix et donnant rendez-vous à la communauté mondiale, un an après, pour «un accord qui nous mènera à accueillir un nouveau membre des Nations Unies : un État de Palestine indépendant vivant en paix avec Israël». Le 19 mai 2011, dans un discours sur le printemps arabe, il allait plus loin en évoquant deux Etats partagés sur la base des lignes de juin 1967. En septembre 2011, devant cette même assemblée de lONU il piétinait, toute honte bue, ses deux ans de promesses.
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