La mère espérait que sa fille, psychologiquement fragile, soit guérie de son mal. Les séances ont été plutôt rudes. Cinq personnes ont été placées en garde à vue à Rennes.
Après un signalement auprès des services sociaux, les policiers de la brigade des mineurs ont découvert qu'une jeune fille qui présentait des brûlures sur le corps avait subi deux séances de désenvoûtement, fin janvier et début février, dans un appartement de Rennes.
Un rite sans contact
C'est sa mère qui aurait fait appel à des personnes qui prétendent pratiquer la Roqya, un rite musulman qui traite les maladies par la récitation de versets du Coran.
Le rite est normalement pratiqué sans contact physique, mais les pots de yaourt en verre, préalablement chauffés pour faire ventouse, ont laissé des traces sur le corps de l'adolescente. Auparavant, sa peau avait été incisée. Le médecin lui a délivré 10 jours d'incapacité (ITT).
Cinq interpellations
Mercredi, les policiers ont interpellé deux femmes et deux hommes ayant participé à ces séances à Rennes. Ils ont été placés en garde à vue pour « violences volontaires en réunion ». La mère de l'adolescente a aussi été entendue.
Jeudi, ces cinq personnes ont été présentées à un juge d'instruction en vue de leur mise en examen. L'enquête se poursuit pour retrouver d'éventuelles victimes.
Rennes. Une ado brûlée lors d'un désenvoûtement, cinq interpellations
Après un signalement auprès des services sociaux, les policiers de la brigade des mineurs ont découvert qu'une jeune fille qui présentait des brûlures sur le corps avait subi deux séances de désenvoûtement, fin janvier et début février, dans un appartement de Rennes.
Un rite sans contact
C'est sa mère qui aurait fait appel à des personnes qui prétendent pratiquer la Roqya, un rite musulman qui traite les maladies par la récitation de versets du Coran.
Le rite est normalement pratiqué sans contact physique, mais les pots de yaourt en verre, préalablement chauffés pour faire ventouse, ont laissé des traces sur le corps de l'adolescente. Auparavant, sa peau avait été incisée. Le médecin lui a délivré 10 jours d'incapacité (ITT).
Cinq interpellations
Mercredi, les policiers ont interpellé deux femmes et deux hommes ayant participé à ces séances à Rennes. Ils ont été placés en garde à vue pour « violences volontaires en réunion ». La mère de l'adolescente a aussi été entendue.
Jeudi, ces cinq personnes ont été présentées à un juge d'instruction en vue de leur mise en examen. L'enquête se poursuit pour retrouver d'éventuelles victimes.
Rennes. Une ado brûlée lors d'un désenvoûtement, cinq interpellations
