Une réponse à l’islamophobie : la Chambre des Indigènes de la République

Voici ma réponse aux argumentations islamophobes. Toutes, elles semblent oublier un fait trés simple. Nous sommes en France et 6 millions de nos concitoyens sont musulmans. Et ils ne sont pas musulmans comme l'étaient les bédouins du VIIème siècle en Arabie, du temps où le Coran fut rédigé. Nos concitoyens sont proches de nous, et ne sont pas les extra-terrestres barbares que vous découvrez dans le Coran. Nos concitoyens ne sont pas responsables de ce qui se passe partout dans le monde musulman. Mais vous exigez qu'ils se désolidarisent du Coran au nom des droits de l'homme. C'est-à-dire exigez une apostasie pour motifs politiques. C'est absurde.

Notre erreur est d'avoir adoptée une représentation du culte musulman et non une représentation des Français de fraîche souche. En tant que nouveau Français, un musulman peut adhérer à la laïcité et aux droits des femmes sans aucun problème. Il sait que c'est ainsi en France. Cette assemblée pourrait être consultée sur une question comme la burqa. Et je connais son opinion : interdiction de la burqa, on ne va pas se faire emmerder pour deux mille gonzesses givrées. Mais on demande à l'Islam de condamner la piété musulmane et non à une assemblée des nouveaux Français de dire ce à quoi ils tiennent ou non. Or, ils ne tiennent pas à la burqa, ils s’en foutent.

Demander à l’Islam de condamner la burqa, c'est demander à l'Eglise de condamner les cornettes des religieuses. Le débat est complètement faussé car il ne s'établit pas entre deux assemblées françaises, ayant en commun la perspective de l'unité nationale et le désir de l'intégration, mais entre une religion et ses ennemis, athées, chrétiens, féministes, végétariens, qui se rassemblent sous l'étendard de la laïcité. Chacun de nos concitoyens se met à proclamer sa religion, qui athée, qui déiste, qui chrétien, qui juif, qui amateur de porc, qui ami des animaux, faisant de l'intégration des deux cultures une guerre de religion à l’Islam. Quiconque propose une parole de paix avec l'Islam est immédiatement accusé de travailler dans la bande à Ben Laden.

Nous sommes pris dans le choc des civilisations au lieu de regarder sagement midi à notre clocher. Nos 6 millions de compatriotes français de fraîche date ne ressemblent nullement à l'image que vous produisez d'un bédouin fanatique du VIIème siècle ressuscité au XXIème. Pas plus que notre Vatican à l'Eglise des Croisés et de l'Inquisition. Je vous accorde bien volontiers qu'il y a ailleurs, loin de chez nous, de telles résurrections. Que l'on accomplit peut-être maintenant, au nom d'un islam bédouin du VIIème siècle, des choses affreuses. La lecture barbare du Coran est une lecture possible, une interprétation possible et qui est de nature à faire s'interroger les musulmans sur leur religion. Cette interrogation est justifiée. Mais elle ne s’impose pas en priorité à nos concitoyens musulmans, qui ont des problèmes de vie quotidienne qui sont les nôtres, plus le regard suspicieux des islamophobes.

Ces questions théologiques, qui remuent l’Islam en profondeur, ne concernent nullement nos compatriotes musulmans, auxquels il est inutile de demander de se transformer en théologiens. Voulons nous voir se renouveler ces joutes du pays cathares qui s'achevèrent dans le sang ? Nous sommes, en France, un Etat d'essence politique et non religieuse. Que la politique se soit transformée en duels théologiques est la pire chose qui pouvait survenir à notre identité nationale. Demandez à une assemblée des Français de fraîche date de se prononcer sur les questions que vous soulevez et vous verrez qu'ils sont d'accord avec vous sur la burqa et le reste. Il n'y a d'ailleurs pas que des musulmans parmi eux, il y a des animistes et des chrétiens, des bouddhistes, c’est œcuménique l’immigration française.

C'est d'une chambre politique représentative des indigènes de la République dont nous avons besoin pour mettre fin au débat religieux sur l’identité nationale.

Qu’en pensez vous ?
 
Voici ma réponse aux argumentations islamophobes. Toutes, elles semblent oublier un fait trés simple. Nous sommes en France et 6 millions de nos concitoyens sont musulmans. Et ils ne sont pas musulmans comme l'étaient les bédouins du VIIème siècle en Arabie, du temps où le Coran fut rédigé. Nos concitoyens sont proches de nous, et ne sont pas les extra-terrestres barbares que vous découvrez dans le Coran. Nos concitoyens ne sont pas responsables de ce qui se passe partout dans le monde musulman. Mais vous exigez qu'ils se désolidarisent du Coran au nom des droits de l'homme. C'est-à-dire exigez une apostasie pour motifs politiques. C'est absurde.

Notre erreur est d'avoir adoptée une représentation du culte musulman et non une représentation des Français de fraîche souche. En tant que nouveau Français, un musulman peut adhérer à la laïcité et aux droits des femmes sans aucun problème. Il sait que c'est ainsi en France. Cette assemblée pourrait être consultée sur une question comme la burqa. Et je connais son opinion : interdiction de la burqa, on ne va pas se faire emmerder pour deux mille gonzesses givrées. Mais on demande à l'Islam de condamner la piété musulmane et non à une assemblée des nouveaux Français de dire ce à quoi ils tiennent ou non. Or, ils ne tiennent pas à la burqa, ils s’en foutent.

Demander à l’Islam de condamner la burqa, c'est demander à l'Eglise de condamner les cornettes des religieuses. Le débat est complètement faussé car il ne s'établit pas entre deux assemblées françaises, ayant en commun la perspective de l'unité nationale et le désir de l'intégration, mais entre une religion et ses ennemis, athées, chrétiens, féministes, végétariens, qui se rassemblent sous l'étendard de la laïcité. Chacun de nos concitoyens se met à proclamer sa religion, qui athée, qui déiste, qui chrétien, qui juif, qui amateur de porc, qui ami des animaux, faisant de l'intégration des deux cultures une guerre de religion à l’Islam. Quiconque propose une parole de paix avec l'Islam est immédiatement accusé de travailler dans la bande à Ben Laden.

Nous sommes pris dans le choc des civilisations au lieu de regarder sagement midi à notre clocher. Nos 6 millions de compatriotes français de fraîche date ne ressemblent nullement à l'image que vous produisez d'un bédouin fanatique du VIIème siècle ressuscité au XXIème. Pas plus que notre Vatican à l'Eglise des Croisés et de l'Inquisition. Je vous accorde bien volontiers qu'il y a ailleurs, loin de chez nous, de telles résurrections. Que l'on accomplit peut-être maintenant, au nom d'un islam bédouin du VIIème siècle, des choses affreuses. La lecture barbare du Coran est une lecture possible, une interprétation possible et qui est de nature à faire s'interroger les musulmans sur leur religion. Cette interrogation est justifiée. Mais elle ne s’impose pas en priorité à nos concitoyens musulmans, qui ont des problèmes de vie quotidienne qui sont les nôtres, plus le regard suspicieux des islamophobes.

Ces questions théologiques, qui remuent l’Islam en profondeur, ne concernent nullement nos compatriotes musulmans, auxquels il est inutile de demander de se transformer en théologiens. Voulons nous voir se renouveler ces joutes du pays cathares qui s'achevèrent dans le sang ? Nous sommes, en France, un Etat d'essence politique et non religieuse. Que la politique se soit transformée en duels théologiques est la pire chose qui pouvait survenir à notre identité nationale. Demandez à une assemblée des Français de fraîche date de se prononcer sur les questions que vous soulevez et vous verrez qu'ils sont d'accord avec vous sur la burqa et le reste. Il n'y a d'ailleurs pas que des musulmans parmi eux, il y a des animistes et des chrétiens, des bouddhistes, c’est œcuménique l’immigration française.

C'est d'une chambre politique représentative des indigènes de la République dont nous avons besoin pour mettre fin au débat religieux sur l’identité nationale.

Qu’en pensez vous ?

J'ai failli faire comme les autres bladinautes ; ne point vous répondre! Demandez-vous pourquoi. Néanmoins je vais vous faire l'honneur de débattre avec vous. A tout de suite.
 
Voici ma réponse aux argumentations islamophobes. Toutes, elles semblent oublier un fait trés simple. Nous sommes en France et 6 millions de nos concitoyens sont musulmans.

Sur ce premier alinéa :

Il me semble que vous sur-estimez le nombre des "musulmans-soumis" résidant en France... tout comme vous sous-estimez le nombre des personnes originaires de pays dit musulmans, notamment nord-africains et singulièrement algériens.

Il semblerait que vous ayez décidé que toute personne issue d'un pays dit arabo-musulman, que cette personne ait ou non acquis la nationalité française, soit automatiquement une personne relevant de l'idéologie religieuse islamique.

Ne seriez-vous point en train de confondre une origine culturelle-ethno-géographique avec l'adhésion religieuse ?

Tout à fait entre nous, il semblerait que pas plus de 2 millions de Français par nationalité et d'étrangers résidants soient des pratiquants de la religion islamique... lors m^me qu'il y a actuellement, résidant en France, au moins 10 millions de personnes originaires de pays dit islamiques.

Puissiez-vous vous interroger.
 
Nos concitoyens sont proches de nous, et ne sont pas les extra-terrestres barbares que vous découvrez dans le Coran. Nos concitoyens ne sont pas responsables de ce qui se passe partout dans le monde musulman. Mais vous exigez qu'ils se désolidarisent du Coran au nom des droits de l'homme. C'est-à-dire exigez une apostasie pour motifs politiques. C'est absurde.

De quels concitoyens parlez-vous ?

Bien sûr qu'il y a beaucoup de personnes qui s'intègrent pacifiquement à la société française... celles là sans se faire remarquer...de même qu'il y en a beaucoup qui s'y assimile
... celles-ci s'y fondant

Le coran est ce qu'il est : suffit de le lire... tout commes tous les référentiels islamiques.

Il semblerait, quand même, que quelques uns de vos et nos concitoyens dit "musulmans" se fassent plus entendre par leur silence que par leur opposition à certaines pratiques sanctifiées au nom de l'islam. Non ?

Accessoiremnt il n'y a pas photo entre la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et celle affichée par l'O.C.I (Organisation de la Conférence Islamique) cette dernière étant quand même à référence coranique. Non ?

Il ne me semble pas possible de demander à toutes les personnes issues d'une société islamique de renoncer à toutes leurs références (ne serait-ce que du fait de l'imprinting leur ayant été infligé durant leur enfance et adolescence) mais il me semble légitime, es qualité d'Humain et de Terrien, de leur demander de faire des choix et de les assumer.

Tout comme il ne me semble pas possible de demander à toutes celles et à tous ceux qui croyent à d'autres mythologies idéologies, superstitions, etc... de ne plus y croire.... mais seulement exiger d'elles et eux qu'ils/qu'elles cessent d'imposer leurs croyances aux autres.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
JE CITE

Mais vous exigez qu'ils se désolidarisent du Coran au nom des droits de l'homme


QUI EXIGE QUOI ??? je n'ai rien entendu de tel



C'est d'une chambre politique représentative des indigènes de la République dont nous avons besoin pour mettre fin au débat religieux sur l’identité nationale.

Qu’en pensez vous ?



il faut croire que tu as raté une tranche d'histoire :
CELLE DE LA SEPARATION DE L EGLISE ET DE L ETAT

donc, ta proposition, c'est parlé d'UN PAYS FEODAL QUI N EXISTE PLUS que dans TA TETE

mam
 
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