07h28 | 24/12/2007 - © Reuters
Des négociateurs israéliens et palestiniens doivent se réunir pour une deuxième séance de négociations parrainées par les Etats-Unis, assombries par des querelles sur des constructions dans des colonies juives proches de Jérusalem.
Les Palestiniens ont prévenu que les négociations de fond sur le tracé des frontières, le sort de Jérusalem et les réfugiés palestiniens ne débuteraient pas tant qu'Israël n'aurait pas cessé les constructions dans les colonies, comme l'exige la "feuille de route" acceptée par les deux parties.
Ce document requiert aussi des Palestiniens qu'ils maîtrisent les activistes, une obligation qui, selon Israël, doit être remplie en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, avant qu'un Etat palestinien puisse voir le jour.
La première session de négociations organisée dans le sillage de la conférence de paix d'Annapolis, au Maryland, s'était ouverte le 12 décembre dans un climat de discorde. Les Palestiniens exigeaient d'Israël qu'il renonce à son projet de construire 300 nouveaux logements dans un secteur proche de Jérusalem appelé Har Homa par les Israéliens et Abou Ghneim par les Palestiniens.
A la veille de la deuxième session de négociations, prévue lundi, le ministère israélien des Constructions a dévoilé un projet de construction de 740 nouveaux logements sur des territoires occupés situés près de Jérusalem: 500 à Har Homa et 240 dans la colonie de Maale Adoumim.
DIVERGENCES
Le président palestinien Mahmoud Abbas a dit ne pas comprendre pourquoi Israël "se livre à une activité de colonisation frénétique pendant les négociations sur le règlement final".
Il a ajouté que les négociateurs palestiniens soulèveraient la question à chaque fois qu'ils en auraient l'occasion. Le Premier ministre Salam Fayyad a estimé quant à lui que le projet de constructions israélien "sabotait les efforts de négociation".
"Construire de nouveaux logements dans les colonies à Jérusalem et ailleurs dans les territoires palestiniens contrevient à la feuille de route. Les Israéliens doivent adhérer à leurs engagements figurant dans la feuille de route", a-t-il dit.
Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Arye Mekel, a déclaré que l'Etat juif espérait "qu'il serait possible de faire avancer les négociations, de les faire progresser" lors de la session de lundi, malgré les divergences.
Les Palestiniens accusent Israël de ne pas respecter les obligations inscrites dans la feuille de route, qui demande un arrêt des activités de colonisation, y compris la "croissance naturelle" défendue par l'Etat juif.
Le porte-parole du Premier ministre Ehud Olmert, Mark Regev, a dit qu'Israël remplirait ses obligations en n'autorisant pas une "croissance vers l'extérieur" des colonies existantes, en empêchant la construction de nouvelles colonies et en ne confisquant pas d'autres terres palestiniennes.
Mais Israël autorisera la poursuite des constructions dans les zones bâties de colonies existantes. Il veut inscrire dans tout accord de paix le maintien de son contrôle sur Maale Adoumim et ses autres blocs de colonies importants.
Avec Mohammed Assadi et Ori Lewis, version française Natacha Crnjanski
Des négociateurs israéliens et palestiniens doivent se réunir pour une deuxième séance de négociations parrainées par les Etats-Unis, assombries par des querelles sur des constructions dans des colonies juives proches de Jérusalem.
Les Palestiniens ont prévenu que les négociations de fond sur le tracé des frontières, le sort de Jérusalem et les réfugiés palestiniens ne débuteraient pas tant qu'Israël n'aurait pas cessé les constructions dans les colonies, comme l'exige la "feuille de route" acceptée par les deux parties.
Ce document requiert aussi des Palestiniens qu'ils maîtrisent les activistes, une obligation qui, selon Israël, doit être remplie en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, avant qu'un Etat palestinien puisse voir le jour.
La première session de négociations organisée dans le sillage de la conférence de paix d'Annapolis, au Maryland, s'était ouverte le 12 décembre dans un climat de discorde. Les Palestiniens exigeaient d'Israël qu'il renonce à son projet de construire 300 nouveaux logements dans un secteur proche de Jérusalem appelé Har Homa par les Israéliens et Abou Ghneim par les Palestiniens.
A la veille de la deuxième session de négociations, prévue lundi, le ministère israélien des Constructions a dévoilé un projet de construction de 740 nouveaux logements sur des territoires occupés situés près de Jérusalem: 500 à Har Homa et 240 dans la colonie de Maale Adoumim.
DIVERGENCES
Le président palestinien Mahmoud Abbas a dit ne pas comprendre pourquoi Israël "se livre à une activité de colonisation frénétique pendant les négociations sur le règlement final".
Il a ajouté que les négociateurs palestiniens soulèveraient la question à chaque fois qu'ils en auraient l'occasion. Le Premier ministre Salam Fayyad a estimé quant à lui que le projet de constructions israélien "sabotait les efforts de négociation".
"Construire de nouveaux logements dans les colonies à Jérusalem et ailleurs dans les territoires palestiniens contrevient à la feuille de route. Les Israéliens doivent adhérer à leurs engagements figurant dans la feuille de route", a-t-il dit.
Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Arye Mekel, a déclaré que l'Etat juif espérait "qu'il serait possible de faire avancer les négociations, de les faire progresser" lors de la session de lundi, malgré les divergences.
Les Palestiniens accusent Israël de ne pas respecter les obligations inscrites dans la feuille de route, qui demande un arrêt des activités de colonisation, y compris la "croissance naturelle" défendue par l'Etat juif.
Le porte-parole du Premier ministre Ehud Olmert, Mark Regev, a dit qu'Israël remplirait ses obligations en n'autorisant pas une "croissance vers l'extérieur" des colonies existantes, en empêchant la construction de nouvelles colonies et en ne confisquant pas d'autres terres palestiniennes.
Mais Israël autorisera la poursuite des constructions dans les zones bâties de colonies existantes
. Il veut inscrire dans tout accord de paix le maintien de son contrôle sur Maale Adoumim et ses autres blocs de colonies importants.Avec Mohammed Assadi et Ori Lewis, version française Natacha Crnjanski
