"la république est une religion islamophobe"

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
http://indigenes-republique.fr/la-republique-est-une-religion-islamophobe/


L’ « islam radical », du point de vue de ces républicains, c’est tout bonnement l’islam indocile, rétif à l’occidentalisation, l’islam creuset d’une dissidence indigène. Le musulman qui veut pouvoir exprimer son islamité dans l’espace public est pour eux un islamiste radical non pas parce qu’il remettrait en cause la laïcité, mais parce qu’il incite les indigènes à s’affirmer dans l’espace public. Il est un terroriste non pas parce qu’il assassine des « victimes innocentes », mais dès lors qu’il s’introduit par effraction dans l’espace public.

(…)
Quand les islamophobes dénoncent le « prosélytisme musulman», ils ne parlent pas tant de prosélytisme religieux que d’incitation à l’occupation indigène de l’espace public. Quand ils interdisent le voile à l’école, ils interdisent l’accès de l’espace public aux indigènes qui rechignent à être « beurisés ». Quand ils assurent défendre l’émancipation des femmes musulmanes tout en respectant leur foi, c’est encore un leurre: ils veulent, en fait, interdire aux femmes leur émancipation en tant qu’indigènes. Les musulmans (et plus largement les indigènes) ne sont les bienvenus dans l’espace public qu’à la stricte condition qu’ils s’en prennent à d’autres musulmans, c’est-à-dire qu’ils se battent contre eux-mêmes. La République est une religion islamophobe.

L’islamophobie ne combat pas le musulman en tant que musulman mais le musulman en tant que rebelle potentiel à l’ordre blanc – et c’est pourquoi tout musulman est un intégriste ou un terroriste en puissance. Elle ne se développe pas principalement dans le champ de l’intolérance religieuse mais dans celui de la lutte raciale. Elle ne constitue donc qu’un volet de cette contre-offensive coloniale qui est menée contre l’ensemble des indigènes et, plus particulièrement, contre l’espace privilégié de leurs résistances, les cités populaires où se nouent les différentes facettes de la politique sécuritaire.

Sadri Khiari
 
A

AncienMembre

Non connecté
http://indigenes-republique.fr/la-republique-est-une-religion-islamophobe/


L’ « islam radical », du point de vue de ces républicains, c’est tout bonnement l’islam indocile, rétif à l’occidentalisation, l’islam creuset d’une dissidence indigène. Le musulman qui veut pouvoir exprimer son islamité dans l’espace public est pour eux un islamiste radical non pas parce qu’il remettrait en cause la laïcité, mais parce qu’il incite les indigènes à s’affirmer dans l’espace public. Il est un terroriste non pas parce qu’il assassine des « victimes innocentes », mais dès lors qu’il s’introduit par effraction dans l’espace public.

(…)
Quand les islamophobes dénoncent le « prosélytisme musulman», ils ne parlent pas tant de prosélytisme religieux que d’incitation à l’occupation indigène de l’espace public. Quand ils interdisent le voile à l’école, ils interdisent l’accès de l’espace public aux indigènes qui rechignent à être « beurisés ». Quand ils assurent défendre l’émancipation des femmes musulmanes tout en respectant leur foi, c’est encore un leurre: ils veulent, en fait, interdire aux femmes leur émancipation en tant qu’indigènes. Les musulmans (et plus largement les indigènes) ne sont les bienvenus dans l’espace public qu’à la stricte condition qu’ils s’en prennent à d’autres musulmans, c’est-à-dire qu’ils se battent contre eux-mêmes. La République est une religion islamophobe.

L’islamophobie ne combat pas le musulman en tant que musulman mais le musulman en tant que rebelle potentiel à l’ordre blanc – et c’est pourquoi tout musulman est un intégriste ou un terroriste en puissance. Elle ne se développe pas principalement dans le champ de l’intolérance religieuse mais dans celui de la lutte raciale. Elle ne constitue donc qu’un volet de cette contre-offensive coloniale qui est menée contre l’ensemble des indigènes et, plus particulièrement, contre l’espace privilégié de leurs résistances, les cités populaires où se nouent les différentes facettes de la politique sécuritaire.

Sadri Khiari

Salut à toi,

Qu'on me rassure : on ne va quand même pas dire maintenant que les musulmans SONT les indigènes en France, non ?! o_O

La population autochtone/indigène de ce pays, aux dernières nouvelles, se sont toujours les Français de souche chrétiens, non ?
 

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Salut à toi,

Qu'on me rassure : on ne va quand même pas dire maintenant que les musulmans SONT les indigènes en France, non ?! o_O

La population autochtone/indigène de ce pays, aux dernières nouvelles, se sont toujours les Français de souche chrétiens, non ?

Salut,

Quand il parle d'indigène, il fait référence aux "indigènes" au sens colonial du terme, c'est-à-dire les autochtones privés de droit dans l'empire colonial. Il ne parle pas des "français de souche" .
 
A

AncienMembre

Non connecté
Salut,

Quand il parle d'indigène, il fait référence aux "indigènes" au sens colonial du terme, c'est-à-dire les autochtones privés de droit dans l'empire colonial. Il ne parle pas des "français de souche" .

Je comprend, mais je trouve que c'est tout à fait inadapté : ces autochtones, soumis par le passé et loin de nos terres à une domination injuste, ne peuvent pas être appelés "indigènes" ici, en France, en lieu et place des véritables indigènes qui n'ont rien à voir avec l'endroit et le moment où la colonisation a eu lieu.
 
Salut,

Quand il parle d'indigène, il fait référence aux "indigènes" au sens colonial du terme, c'est-à-dire les autochtones privés de droit dans l'empire colonial. Il ne parle pas des "français de souche" .
En l'occurrence on parle du sol francais. Ce terme indigène, abondamment utilisé par les professionnels de la victimisation vise surtout à jouer, une fois de plus, la carte de la colonisation.

Quand à l'ordre blanc, je ne peux que constater que bien souvent , les islamistes emburkanees sont des blanches converties. Aussi, bien avant les musulmans, les bretons ont été moqués et "éduqués" à se détacher de leurs superstitions bigotes et excès de religion. Ils étaient tres pales, déjà à l'époque.
 
Dernière édition:
Mon grand père paternel est un vrai indigene de France, petit breton émigré dans le 93 (Sevran beaudote), où il a élevé ses enfants, il a dû quitter le coin et retourner vivre dans sa Bretagne natale (comme plusieurs de ses voisins), à cause de l'immigration massive et de l'insécurité qu'elle a amenée, il s'est fait agresser a plusieurs reprises par des jeunes du quartier voisin, dont une fois un cailloux dans la tête, gratuitement, parce qu'il répondait aux insultes.
 
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