Réseau de prostitution d'ados au parc royal
Parmi les clients, un policier de la zone Polbru
BRUXELLES Le parquet de Bruxelles est en train de démanteler un réseau de prostitution actif au centre-ville de Bruxelles, au départ du parc royal. Comme victimes, on retrouve des jeunes précarisés âgés, selon le parquet de Bruxelles, de 14 à 17 ans. La plupart de ces victimes sont des Roumains, Tziganes précisément, en situation illégale sur le territoire belge.
Ces adolescents acceptaient contre rétribution de se prostituer avec des clients homosexuels adultes.
Selon le parquet de Bruxelles, l'affaire démarre avec l'arrestation d'un policier le 31 mars dernier. Et c'est cette arrestation qui a débouché sur d'autres interpellations. À ce stade, au moins deux juges d'instruction sont en charge du dossier. Selon le porte-parole du parquet de Bruxelles, Jos Colpin, plusieurs adolescents font l'objet de mesures processionnelles à l'initiative de la section jeunesse du parquet.
Tout commence il y a plusieurs semaines, le 31 mars donc, avec l'interpellation d'un policier. Un certain D.L., originaire du Brabant flamand mais affecté dans une des zones de police bruxelloises. Précisément à Polbru, où D. L. est policier au service circulation. Placé sous mandat par la juge Colette Callewaert, le policier est toujours détenu.
C'est le point de départ d'une enquête qui va progressivement faire soupçonner l'existence d'un réseau de prostitution et conduire à l'arrestation de trois autres adultes comparses. Ce dossier est traité séparément par une autre juge, Sophie Huguet, et est par contre toujours en cours.
Hier soir , le porte-parole du parquet de Bruxelles ne dément pas que des jeunes à la rue étaient exploités et abusés sexuellement et que ces faits avaient pour cadre des buissons du parc royal. Parmi les clients, on ne retrouve pas de fonctionnaires ou de personnes issues de la haute sphère, au contraire. Une fois que ces clients avaient mis les jeunes en confiance, ils les emmenaient en voiture vers des chambres d'hôtel,... Ce qui a compliqué la mission d'observation de la police; d'où cette dernière a choisi de travailler sur les contacts organisés par GSM entre clients et victimes, ce qui a permis de démanteler ce réseau de prostitution.
Gilbert Dupont
© La Dernière Heure 2009
Parmi les clients, un policier de la zone Polbru
BRUXELLES Le parquet de Bruxelles est en train de démanteler un réseau de prostitution actif au centre-ville de Bruxelles, au départ du parc royal. Comme victimes, on retrouve des jeunes précarisés âgés, selon le parquet de Bruxelles, de 14 à 17 ans. La plupart de ces victimes sont des Roumains, Tziganes précisément, en situation illégale sur le territoire belge.
Ces adolescents acceptaient contre rétribution de se prostituer avec des clients homosexuels adultes.
Selon le parquet de Bruxelles, l'affaire démarre avec l'arrestation d'un policier le 31 mars dernier. Et c'est cette arrestation qui a débouché sur d'autres interpellations. À ce stade, au moins deux juges d'instruction sont en charge du dossier. Selon le porte-parole du parquet de Bruxelles, Jos Colpin, plusieurs adolescents font l'objet de mesures processionnelles à l'initiative de la section jeunesse du parquet.
Tout commence il y a plusieurs semaines, le 31 mars donc, avec l'interpellation d'un policier. Un certain D.L., originaire du Brabant flamand mais affecté dans une des zones de police bruxelloises. Précisément à Polbru, où D. L. est policier au service circulation. Placé sous mandat par la juge Colette Callewaert, le policier est toujours détenu.
C'est le point de départ d'une enquête qui va progressivement faire soupçonner l'existence d'un réseau de prostitution et conduire à l'arrestation de trois autres adultes comparses. Ce dossier est traité séparément par une autre juge, Sophie Huguet, et est par contre toujours en cours.
Hier soir , le porte-parole du parquet de Bruxelles ne dément pas que des jeunes à la rue étaient exploités et abusés sexuellement et que ces faits avaient pour cadre des buissons du parc royal. Parmi les clients, on ne retrouve pas de fonctionnaires ou de personnes issues de la haute sphère, au contraire. Une fois que ces clients avaient mis les jeunes en confiance, ils les emmenaient en voiture vers des chambres d'hôtel,... Ce qui a compliqué la mission d'observation de la police; d'où cette dernière a choisi de travailler sur les contacts organisés par GSM entre clients et victimes, ce qui a permis de démanteler ce réseau de prostitution.
Gilbert Dupont
© La Dernière Heure 2009