Tous responsables de la destruction du patrimoine?

Un entretien de Salima Naji dans le matin du Sahara.
Elle dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.
Il est vrai qu'au Maroc on détruit le patrimoine sans vergogne surtout les mosquées au de la modernité religieuse.
Il est vrai qu'on bétonne tout et qu'en même temps le pays veut devenir touristique.
Il est vrai que les instit, les imams, les autorités devraient connaître l'histoire nationale et surtout l'histoire locale pour respecter les habitants même des campagne les plus pauvres.
Il est vrai que certains ont encore le syndrome du colonisé et souffrent d'absence de confiance culturelle.
Il est vrai que nous sommes tous responsables.
Par contre je ne sais pas si on entrevoit beaucoup de prémices d'une prise de conscience.

Lire l'article:

«On détruit des mosquées de huit siècles d'âge sans vergogne»
Interview • Salima Naji, architecte DPLG et docteur en anthropologie sociale
Publié le : 11.01.2009 dans le Matin du Sahara


Architecte DPLG (École d'architecture de Paris-La-Villette) et docteur en anthropologie sociale (Ecole des Hautes études en sciences sociales, Paris), diplômée du Laboratoire de troisième cycle arts, esthétiques, sciences et technologies de l'image de Paris VIII, Salima Naji est l'auteur de plusieurs ouvrages de référence sur les architectures vernaculaires du Sud marocain.

Elle s'investit dans des actions concrètes de sauvetage ou de développement culturel (greniers d'Amtoudi et de l'anti-Atlas, Ksar d'Assa, des mosquées rurales du Haut-Atlas, etc.). Elle a reçu le Prix jeunes architectes de la Fondation EDF en 2004 et a été honorée comme Inspiring women expanding horizons par la Mosaic Foundation à Washington en 2008.
 
C'est une idée intéressante, elle est travaille surtout dans les montagnes et les vallées présahariennes.
Le projet d'Assa est un gros projet, il y a eu un article dans Telquel dessus.
par ailleurs, Salima naji a écrit plusieurs livre sur le patrimoine marocain.
Elle est très active.
 
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