BigLiar
C'est compliqhhhhhhé
"La militante-séparatiste, la pasionaria
du Polisario, Aminatou Haïdar est retournée dans la nuit de jeudi 17 au vendredi 18 décembre à Laâyoune, après 33 jours de grève de la faim à Lanzarote. Un come-back rendu possible officiellement pour des raisons humanitaires. Ce retour a cependant suscité une vive polémique au sein des associations marocaines qui suivaient laffaire. A cet effet, nous avons interrogé le président de l'Association du Sahara Marocain (ASM), Réda Taoujni, pour connaître ses impressions. Réponses".
Yabiladi.com: Vous aviez salué laction du gouvernement lors de lexpulsion de Aminatou Haïdar. Aujourdhui vous demander la démission du ministre des Affaires étrangères. Pourquoi ce revirement ?
Reda Taoujni: Ce nest pas un revirement, mais nous avons été malmené et ridiculisé sur le plan international. Si depuis le début, nous avions adopté une campagne de communication adéquate et expliqué la réalité de ce qui sest passé à laéroport de Laâyoune. Il faut savoir que la séparatiste Haïdar a insulté un officier de police, qu'elle a demandé à être destituée de sa nationalité marocaine. Elle a même jeté son passeport et sa carte didentité nationale presque sur le visage du procureur du roi venu à laéroport à sa demande avant de faire sortir sa carte de résidence espagnole (on ne sait pas comment elle se lai procurée puisquelle vit au Maroc). Et c'est elle même qui a demandé à retourner aux îles Canaries. Si tout cela avait était expliqué, je peux vous assurer qu'aujourd'hui nous n'en serions pas arrivé au soutien presque planétaire dont elle a bénéficié.
Que pensez-vous de la version officielle prétextant une raison humanitaire ?
La version de la raison humanitaire sauve la face du Maroc. Mais aussi noublions pas que ce retour, suite à la pression internationale, a aussi ses points positifs. Il par exemple permis de couper lherbe sous les pieds du régime algérien. Celui-ci navait que comme objectif de mettre à mal les relations maroco-espagnoles vu que le gouvernement Zapatero adopte une neutralité positive sur le dossier du Sahara, comptant sur le soutien dObama. Mais ce dernier à travers Hillary Clinton a déclaré à Moratinos que le problème était maroco-espagnol et de fait les USA se sont retirés de cette affaire après lavoir soutenue au début. Sur un autre volet beaucoup plus important, les autorités algériennes avait programmé avant la fin du mois lassassinat par voie médicale d'Haïdar pour en faire une martyre du Sahara. Et ainsi elles souhaitaient faire pression sur la communauté internationale en vue de lélargissement des prérogatives de la Minurso pour sétendre au respects des droits de lHomme dans nos provinces du sud. Ce qui aurait constitué un début dindépendance de notre Sahara.
Avec les interventions de la diplomatie espagnole, américaine et française, le gouvernement marocain na-t-il pas tout simplement fait preuve de « real-politique » ?
Ce quil faut savoir cest que ces gouvernements démocratiques et amis du Maroc ont subi une pression énorme de la part de leurs sociétés civiles. Celles-ci sont acquises à la thèse séparatiste faute de lobby pro-marocain pour créer un équilibre. Donc ils se sont plié à la volonté des association en demandant au Maroc de faire preuve de souplesse et autoriser le retour de Haïdar.
Mohamed Ezzouak & Ibrahima Koné
Copyright Yabiladi.com
Yabiladi.com: Vous aviez salué laction du gouvernement lors de lexpulsion de Aminatou Haïdar. Aujourdhui vous demander la démission du ministre des Affaires étrangères. Pourquoi ce revirement ?
Reda Taoujni: Ce nest pas un revirement, mais nous avons été malmené et ridiculisé sur le plan international. Si depuis le début, nous avions adopté une campagne de communication adéquate et expliqué la réalité de ce qui sest passé à laéroport de Laâyoune. Il faut savoir que la séparatiste Haïdar a insulté un officier de police, qu'elle a demandé à être destituée de sa nationalité marocaine. Elle a même jeté son passeport et sa carte didentité nationale presque sur le visage du procureur du roi venu à laéroport à sa demande avant de faire sortir sa carte de résidence espagnole (on ne sait pas comment elle se lai procurée puisquelle vit au Maroc). Et c'est elle même qui a demandé à retourner aux îles Canaries. Si tout cela avait était expliqué, je peux vous assurer qu'aujourd'hui nous n'en serions pas arrivé au soutien presque planétaire dont elle a bénéficié.
Que pensez-vous de la version officielle prétextant une raison humanitaire ?
La version de la raison humanitaire sauve la face du Maroc. Mais aussi noublions pas que ce retour, suite à la pression internationale, a aussi ses points positifs. Il par exemple permis de couper lherbe sous les pieds du régime algérien. Celui-ci navait que comme objectif de mettre à mal les relations maroco-espagnoles vu que le gouvernement Zapatero adopte une neutralité positive sur le dossier du Sahara, comptant sur le soutien dObama. Mais ce dernier à travers Hillary Clinton a déclaré à Moratinos que le problème était maroco-espagnol et de fait les USA se sont retirés de cette affaire après lavoir soutenue au début. Sur un autre volet beaucoup plus important, les autorités algériennes avait programmé avant la fin du mois lassassinat par voie médicale d'Haïdar pour en faire une martyre du Sahara. Et ainsi elles souhaitaient faire pression sur la communauté internationale en vue de lélargissement des prérogatives de la Minurso pour sétendre au respects des droits de lHomme dans nos provinces du sud. Ce qui aurait constitué un début dindépendance de notre Sahara.
Avec les interventions de la diplomatie espagnole, américaine et française, le gouvernement marocain na-t-il pas tout simplement fait preuve de « real-politique » ?
Ce quil faut savoir cest que ces gouvernements démocratiques et amis du Maroc ont subi une pression énorme de la part de leurs sociétés civiles. Celles-ci sont acquises à la thèse séparatiste faute de lobby pro-marocain pour créer un équilibre. Donc ils se sont plié à la volonté des association en demandant au Maroc de faire preuve de souplesse et autoriser le retour de Haïdar.
Mohamed Ezzouak & Ibrahima Koné
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