Retour en force des marchands ambulants: Main basse sur la ville

madalena

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salam

Retour en force des marchands ambulants: Main basse sur la ville
C’est bien le cas de le dire quand on voit la mainmise des commerçants et des ferrachas sur l’espace public des villes du Maroc.

Il n’y a pas une seule ville du pays qui ne soit sous la coupe réglée des commerçants, des cafetiers et des ferrachas qui disposent à leur guise des trottoirs, esplanades et chaussées obligeant les piétons et les véhicules à prendre des risques inconsidérés.

Gare à celui ou celle qui oserait faire une remarque à ces envahisseurs! Les passants risquent de subir leur colère s’ils ne sont pas agressés.
On peut imaginer alors l’anarchie qui découle de ces scènes qui peuvent dégénérer en drames !

Que font pendant ce temps les édiles et les élus de nos cités ? Ils sont aux abonnés absents. Quand il arrive qu’ils soient alertés, ils déclarent leur incapacité à pouvoir agir comme au temps jadis. Est-ce à dire que l’on a décidé d’abandonner nos villes à la mafia du commerce informel?
Depuis quelque temps, des corporations de métiers ont constitué des lobbies pour ne pas dire des mafias pour imposer leurs propres lois aux autorités passant outre les exigences auxquelles, elles devraient normalement être soumises.

C’est le cas des taximen, des conducteurs de bus, des autocars, des camionneurs qui menacent chaque fois de faire grève et de bloquer la route, asphyxiant par la même le pays.
Cet état de désordre dans le pays et ces débrayages loin d’être souvent justifiés, en plus de créer de la gêne pour les citoyens, entament la crédibilité du Maroc vis-à-vis des investisseurs étrangers.

Nous avons un exemple flagrant, c’est celui du port de Tanger-Med qui devait constituer un fleuron de l’économie du pays et dont les activités se trouvent actuellement presqu’au ralenti à cause justement de grèves illégales. Il est temps que l’Etat, tout en évitant de tomber lui aussi dans les excès, retrouve le respect qui lui est dû.

Pour ce faire, on souhaiterait voir par exemple nos responsables territoriaux, notamment les walis et les gouverneurs plus souvent descendre dans la rue et faire des visites au lieu de rester dans le confort de leurs bureaux, et ce, pour mieux comprendre les problèmes des citoyens. Les rapports qui leur parviennent de leurs collaborateurs ne peuvent pas refléter la réalité de la situation.

source:Libération
 

izmtamazgha

izmtamazgha
Mais qui les encourage a envahir la place publique? c'est bien les citoyens qui pensent qu'a leur intérêts .Voyant mon quartier propre après le départ des vendeurs ambulants,j'ai montre ma satisfaction a ma voisine et a ma femme qui ont rapidement réagi que le marche est trop loin et qu'il fallait se déplacer en pleine canicule. Dans ce cas,il faut que chaque commune organise un marche limite dans le temps et exiger un étalage uniformise et que les vendeurs s'engagent a nettoyer leur place après leur départ et d'assurer de l'ordre sous peine de pénalités et de retrait d'autorisation de vendre.
 
Mais qui les encourage a envahir la place publique? c'est bien les citoyens qui pensent qu'a leur intérêts .Voyant mon quartier propre après le départ des vendeurs ambulants,j'ai montre ma satisfaction a ma voisine et a ma femme qui ont rapidement réagi que le marche est trop loin et qu'il fallait se déplacer en pleine canicule. Dans ce cas,il faut que chaque commune organise un marche limite dans le temps et exiger un étalage uniformise et que les vendeurs s'engagent a nettoyer leur place après leur départ et d'assurer de l'ordre sous peine de pénalités et de retrait d'autorisation de vendre.


Ben justement les vendeurs ambulants n'ont pas d'autorisation et payent encore moins des impots sur leur activité. Les rues n'ont pas vocation à etre un marché autrement c'est le souk comme dirait l'autre....
 
Je ne jetterai pas la pierre a ces vendeurs car oui c'est une nuisance, mais leur situation est dramatique, c'est souvent des jeunes diplômés de fac qui ne trouvent pas de boulot qui font ça, et ils gagnent une misère, mais au moins ils ont l'honnêteté de ne pas voler et font ce qu'ils peuvent.
Ils payent les flics pour occuper l'espace public, malgré ça dès fois ils font une descente, ce qui fait que les vendeurs se cachent (enfin de moins en moins ces temps-ci).
Ils me rendent bien service quand j'ai besoin de quelque chose, ça m'évite d'aller au marché de gros et c'est juste un peu plus cher et souvent bien meilleur qu'a Acima etc....
Au fond c'est un peu un mal pour un bien, ils ne me dérangent pas vraiment, de toute façon une circulation fluide et du civisme, j'en ai fais mon deuil ici....peut-être dans 50 ans.
 

Ruh75

VIB
salam

Retour en force des marchands ambulants: Main basse sur la ville
C’est bien le cas de le dire quand on voit la mainmise des commerçants et des ferrachas sur l’espace public des villes du Maroc.

Il n’y a pas une seule ville du pays qui ne soit sous la coupe réglée des commerçants, des cafetiers et des ferrachas qui disposent à leur guise des trottoirs, esplanades et chaussées obligeant les piétons et les véhicules à prendre des risques inconsidérés.

Gare à celui ou celle qui oserait faire une remarque à ces envahisseurs! Les passants risquent de subir leur colère s’ils ne sont pas agressés.
On peut imaginer alors l’anarchie qui découle de ces scènes qui peuvent dégénérer en drames !

Que font pendant ce temps les édiles et les élus de nos cités ? Ils sont aux abonnés absents. Quand il arrive qu’ils soient alertés, ils déclarent leur incapacité à pouvoir agir comme au temps jadis. Est-ce à dire que l’on a décidé d’abandonner nos villes à la mafia du commerce informel?
Depuis quelque temps, des corporations de métiers ont constitué des lobbies pour ne pas dire des mafias pour imposer leurs propres lois aux autorités passant outre les exigences auxquelles, elles devraient normalement être soumises.

C’est le cas des taximen, des conducteurs de bus, des autocars, des camionneurs qui menacent chaque fois de faire grève et de bloquer la route, asphyxiant par la même le pays.
Cet état de désordre dans le pays et ces débrayages loin d’être souvent justifiés, en plus de créer de la gêne pour les citoyens, entament la crédibilité du Maroc vis-à-vis des investisseurs étrangers.

Nous avons un exemple flagrant, c’est celui du port de Tanger-Med qui devait constituer un fleuron de l’économie du pays et dont les activités se trouvent actuellement presqu’au ralenti à cause justement de grèves illégales. Il est temps que l’Etat, tout en évitant de tomber lui aussi dans les excès, retrouve le respect qui lui est dû.

Pour ce faire, on souhaiterait voir par exemple nos responsables territoriaux, notamment les walis et les gouverneurs plus souvent descendre dans la rue et faire des visites au lieu de rester dans le confort de leurs bureaux, et ce, pour mieux comprendre les problèmes des citoyens. Les rapports qui leur parviennent de leurs collaborateurs ne peuvent pas refléter la réalité de la situation.

source:Libération
On à se problème à rabat même à deux pas du parlement.
Je pense que se soit disant "printemps arabe" à permis à beaucoup de pouvoir enfreindre la loi sous couvert du scandale.
 

madalena

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Mais qui les encourage a envahir la place publique? c'est bien les citoyens qui pensent qu'a leur intérêts .Voyant mon quartier propre après le départ des vendeurs ambulants,j'ai montre ma satisfaction a ma voisine et a ma femme qui ont rapidement réagi que le marche est trop loin et qu'il fallait se déplacer en pleine canicule. Dans ce cas,il faut que chaque commune organise un marche limite dans le temps et exiger un étalage uniformise et que les vendeurs s'engagent a nettoyer leur place après leur départ et d'assurer de l'ordre sous peine de pénalités et de retrait d'autorisation de vendre.

salam

il n'y a personne qui nettoie après?
 
Sacré os ces vendeurs ambulants. Je comprends trés bien que l'on veuille gagner sa vie honnêtement comme ils le prétendent mais il y'a ce que l'on appelle un minimum. Sur certaines artéres, celle qui longent les mosquées par exemple, à certaines heures y rouler semble un délit ! tellement c'est ya de charettes de tous genres avec des badauds tout autour qui te fusillent du regard à te convaincre que t'es dans le tord :D Ramadan, ça va être pire...Le délire, c'est la saleté qui reste. Surtout quand il y'a des étalages de poisson. Pouah les odeurs au soleil. Que faire ? les embarquer tous ? leur interdire de s'installer sous peine de poursuite ? Le plus faible finira par s'allumer lui aussi et finir carbonisé. Je crois que l'on fera de telle sorte à caresser dans le sens du poil tout en donnant des gifles de temps en temps ;)
 

madalena

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Sacré os ces vendeurs ambulants. Je comprends trés bien que l'on veuille gagner sa vie honnêtement comme ils le prétendent mais il y'a ce que l'on appelle un minimum. Sur certaines artéres, celle qui longent les mosquées par exemple, à certaines heures y rouler semble un délit ! tellement c'est ya de charettes de tous genres avec des badauds tout autour qui te fusillent du regard à te convaincre que t'es dans le tord :D Ramadan, ça va être pire...Le délire, c'est la saleté qui reste. Surtout quand il y'a des étalages de poisson. Pouah les odeurs au soleil. Que faire ? les embarquer tous ? leur interdire de s'installer sous peine de poursuite ? Le plus faible finira par s'allumer lui aussi et finir carbonisé. Je crois que l'on fera de telle sorte à caresser dans le sens du poil tout en donnant des gifles de temps en temps ;)

salam

ça n'as pas l'air facile...pourquoi il ne reste pas dans une place?
 
Dans la fonction publique c'est bien le cas d'ou le fait que certaines administration de certaine villes sont bloquees 3 jours par semaine.

Il n'y a pas de loi pour la fonction publique, et de loi pour le privé.... Le contrat de travail liant un employeur et un employé est suspendu pendant la période de grève... (si tu ne me crois pas va lire le code du travail marocain de 2004; Chapitre 5, Section 1, article 32, alinéa 6....) Donc un contrat suspendu n'est pas rémunéré... je peux continué mais c'est long et ça sert à rien...:D
 
Il n'y a pas de loi pour la fonction publique, et de loi pour le privé.... Le contrat de travail liant un employeur et un employé est suspendu pendant la période de grève... (si tu ne me crois pas va lire le code du travail marocain de 2004; Chapitre 5, Section 1, article 32, alinéa 6....) Donc un contrat suspendu n'est pas rémunéré... je peux continué mais c'est long et ça sert à rien...:D

Aux dernieres nouvelles je ne pense pas non plus, en revanche il y a des pratiques differentes entre le privés et le public. Mais je peux t'assurer que les salaires sont payé meme en cas de greve, c'est d'ailleurs pourquoi Benkirane avait reagit en menacant de faire des retenues avant de reculer.

http://www.leconomiste.com/article/grevesretenues-sur-salairebrvalse-hesitation-du-gouvernement

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20120403145924/
 
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